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Tarente

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Tarente
Taranto
Tarente
Castello Aragonese, Tarente.
Blason de Tarente
Armoiries
Drapeau de Tarente
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région des Pouilles Pouilles 
Province Tarente 
Maire
Mandat
Rinaldo Melucci (PD)
2017-2022
Code postal 74100
Code ISTAT 073027
Code cadastral L049
Préfixe tel. 099
Démographie
Gentilé Tarentin
Population 188 098 hab. ([1])
Densité 753 hab./km2
Géographie
Coordonnées 40° 28′ 00″ nord, 17° 14′ 00″ est
Altitude Min. 15 m
Max. 15 m
Superficie 24 986 ha = 249,86 km2
Divers
Saint patron San Cataldo vescovo
Fête patronale 10 mai
Localisation
Localisation de Tarente
Localisation dans la province de Tarente.
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Tarente
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Tarente
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Tarente
Liens
Site web www.comune.taranto.it

Tarente (italien : Taranto) est une ville italienne d'environ 188 370 habitants (2022), chef-lieu de la province du même nom dans les Pouilles[2].

L'antique cité de Taras, colonie grecque, fondée par des exilés spartiates dans l'Antiquité, était l’une des cités les plus riches de la Grande-Grèce grâce à sa position stratégique dans le commerce méditerranéen tout le long de la période classique. Tarente abrite un port, un arsenal militaire et un complexe industriel, l'ILVA.

Dénomination

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Tarente s'écrit Taranto en italien, Tarde en tarentin, Τάρας / Táras en grec ancien, Tarentum en latin.

Géographie

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Ponte Girevole.

Tarente est un port du Sud de l'Italie construit sur le golfe de Tarente. La vieille ville, la Città Vecchia, ou encore Borgo Antico, héritière de la colonie spartiate, a été établie sur une île rectangulaire qui commande le chenal d'accès à la rade, appelée Mare Piccolo.

Un pont tournant métallique à deux volées, appelé Ponte Girevole[3], inauguré en 1887, livre passage à la navigation entre le golfe de Tarente et la rade. Ce pont est très semblable à l'ancien pont tournant nommé pont National construit en 1861[4] de Brest, ville avec laquelle Tarente se trouve jumelée.

Nomos de la cité de Tarente à l'effigie d'un Taras et d'un cavalier. Description revers : Taras nu, chevauchant un dauphin à gauche, tenant une petite Niké stéphanophoros de la main droite et une corne d’abondance de la main gauche ; derrière à droite, un foudre (fulmen). Description avers : cavalier nu, coiffé d’un casque attique à triple aigrette, galopant à droite, tenant une javeline transversale de la main droite, un bouclier et deux autres javelines de la main gauche.
Nomos incus de Tarente : Phalanthos chevauchant le dauphin, inscription ΤΑΡΑΣ (Taras), env. 500 av. J.-C.
Tarente au XVIe siècle, gravure (1761).
Vue du port, 1930.
Photo de Ernesto Burzagli.

La ville est fondée par les Parthénies[5], des exilés spartiates[6], en menés par Phalantos choisi comme œciste par l'oracle de Delphes. Néanmoins, il est assez probable qu'à Tarente une colonie grecque mycénienne ait été fondée dès la fin du XVe siècle av. J.-C.[7] Le site est avantageux, et ce pour deux raisons : sa position stratégique sur la mer avec un port naturel déjà réputé depuis une Antiquité plus lointaine et sa position dominante sur les plaines de l'arrière-pays. Par contre, celui-ci est peuplé par des communautés denses et hostiles, empêchant l'extension du domaine agricole[8].

La colonie élève des destriers réputés. La cavalerie légère tarentine devient célèbre à l'époque classique. Sa vitesse et son adresse se combinent avec la phalange hoplitique en permettant de défendre ses flancs. Les besoins croissants en mercenaires dans les armées du monde hellénistique rendent les Tarentins très recherchés. Ils font par exemple partie de l'armée d'Antigone le Borgne durant les guerres des diadoques. Au IIIe siècle av. J.-C., notamment chez les Séleucides, « Tarentin » devient un terme générique désignant des cavaliers légers.

Des luttes incessantes l’opposent aux populations d’Apulie. Tarente atteint son apogée au IVe siècle av. J.-C. et exerce alors une véritable hégémonie sur la Grande-Grèce, aussi bien sur le plan politique, qu'économique et culturel. Sa situation maritime favorable contribue à faire de la cité un centre important de commerce maritime et de pêche. Plusieurs auteurs anciens comme Polybe ou Dion Cassius vantèrent l'exceptionnelle disposition de son port.

Au IVe siècle av. J.-C., Tarente voit les plus grands pythagoriciens : Philolaos très probablement (vers -400), Lysis, Eurytos et Archytas. Ce dernier dirigea la cité entre -367 et -361. Cette période correspond à un véritable âge d'or pour la cité.

Malgré l'intervention de Pyrrhus, Rome impose sa protection à Tarente et aux cités grecques voisines en En 212 av. J.-C., Tarente passe sous l’autorité d’Hannibal, ce qui lui vaut, une fois reprise, d’être mise à sac par les troupes de Fabius Cunctator. Les Romains en font la conquête définitive en , mais la paix avec la ville n'est faite qu'à partir de Après la conquête romaine, son importance décroît, les Romains lui préférant Brindisi.

À la suite des guerres avec les Goths, l'Empire byzantin la reconquiert en 540. Elle est successivement conquise en 661 par les Lombards, les Sarrasins, et enfin par le Normand Robert Guiscard, en 1063. Plus tard, elle partage le sort du royaume de Naples.

De 1806 à 1815, Tarente, dont les travaux de fortifications ont été confiés au maréchal Soult, est une base navale française très importante dans la guerre contre les Anglais et les Russes. Le titre de duc de Tarente est donné par Napoléon au maréchal Macdonald (1765-1840).

En 1940, lors de la Seconde Guerre mondiale, la flotte de la Regia Marina italienne, mouillée dans le port de Tarente, subit de grosses pertes à la suite d'un bombardement massif de la flotte aérienne de la Royal Navy britannique (bataille de Tarente).

Archéologie

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Monuments grecs

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Temple dorique

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Les deux colonnes du temple dorique.

Le « temple de Poséidon » ou temple dorique de Tarente est l'un des plus anciens temples de la Grande-Grèce. Il est le seul lieu de culte grec encore visitable du quartier ancien (Borgo Antico). Les ruines du temple, situé sur la piazza Castello, se trouvent incluses à la fois dans l'église de la Sainte-Trinité, la cour de l'Oratorio dei Trinitari, la maison Mastronuzzi et le couvent des Célestins. En 1700, on pouvait encore voir les vestiges de dix colonnes, mais celles-ci furent enlevées, et finalement disparurent lors de la reconstruction du couvent, en 1729.

À la fin du XIXe siècle, l'archéologue Luigi Viola (it) étudia les restes et attribua le temple au culte de Poséidon, mais on considère aujourd'hui comme plus probable de l'attribuer à une divinité féminine : Artémis, Perséphone ou encore Héra. D'autres éléments du temple ont été dispersés avec les démolitions du couvent en 1926 et de l'église en 1973.

Les deux colonnes doriques subsistantes ont 8,47 m de hauteur, avec un diamètre de 2,05 m et un empattement de 3,72 m : on peut supposer que le temple faisait face au chenal navigable, et qu'il présentait 6 colonnes en façade et 13 sur les côtés. Le profil de chapiteaux fait remonter la construction du temple au début du Ve siècle av. J.-C.[9]

Nécropoles

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L'artisanat

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Dans ce domaine, il semble que les liens de philia entre cité-mère et colonie soient particulièrement visibles. Que ce soit dans la statuaire ou dans la vaisselle d'époque archaïque, le répertoire des productions locales s'inspire très fortement du style laconien ; parfois et même longtemps considéré comme un « art provincial ». La déesse de Tarente et d'autres éléments artistiques témoignent de ce lien, non seulement par l'export d'un culte très lié à la cité-mère grecque, mais également par l'arrivée d'artisans de la métropole au début de la période classique.

C'est à Tarente qu'apparaît la plus ancienne production coroplastique de type dédalique. Elle se compose généralement de fragments issus du grand sanctuaire de Perséphone au Pizzone. Il s'agit la plupart du temps de statuettes de divinités féminines ou de femmes dédicantes. Elles sont représentées avec un corps tubulaire et un visage encadré de tresses qui rappellent le style dédalique développé dans le Péloponnèse[10]. Cette relation et cette proximité entre styles laconien et tarentin pose par ailleurs des soucis dans la caractérisation et l'attribution des productions de vaisselles ou de statuaire en bronze à l'époque archaïque. La provenance de certains bronzes très célèbres tels que le vase de Vix sont encore parfois le fruit de débats entre spécialistes[11].

Castello Aragonese, Tarente.

Castello Aragonese

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Le Château aragonais, qui commande le chenal d'accès à la rade, a des fondations byzantines du Xe siècle, mais il doit son état actuel aux travaux menés à la fin du XVe siècle par le roi Ferdinand II d'Aragon.

Maria Torati, épouse de Pompeio Fraula, seigneur de Resina, de Trimonti et Nosera, conseiller de la grande chancellerie de Naples, y est enterrée dans l'église Saint-Léonard[12].

Castello Spagnolo

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Château espagnol

Le châtau espagnol est un ancien complexe militaire de la fin du XVe siècle construit par les Espagnols permettant de contrôler le port durant la conquête du royaume de Naples. Maintenant il sert de lieu prestigieux pour la tenue d'événements particuliers tels que mariages, baptêmes, communions, réunions, conférences, conférences de presse.

Archéologie industrielle

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Le pont tournant

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Époque moderne

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Palazzo del Governo

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Ce beau palais d'allure médiévale, en front de mer près du chenal, côté Borgo Nuovo, est en réalité une création de l'architecture de l'époque fasciste, inaugurée en 1934[13].

Selon la mythologie, des araignées géantes vivaient à Tarente, c'est ce qui a donné le nom « tarentule » aux grosses araignées. Les habitants ont souvent essayé de lutter contre. Lorsque quelqu'un souffrait d'une morsure, une danse mythologique très rythmée permettait de lutter contre la douleur et guérissait la personne.

Tarente possède une importante base navale militaire dotée d'un arsenal, des chantiers de constructions navales, des industries chimiques, un complexe sidérurgique et des industries alimentaires, ainsi qu'une cimenterie du groupe français Vicat.

Tarente est la ville la plus polluée d'Europe[14] à cause des poisons des industries qui se répandent sur son territoire. La pollution de Tarente provient seulement à 7 % des citoyens, le reste, soit 93 %, est d'origine industrielle. À Tarente chacun des 200 000 habitants respire chaque année 2,7 tonnes de monoxyde de carbone et 57,7 tonnes de dioxyde de carbone.

L'industrie sidérurgique de Tarente a vu le jour vers 1965 et est aujourd'hui une des plus importantes d'Europe grâce au complexe sidérurgique ILVA et à la raffinerie de la société Shell. Toutefois, cette industrie est très polluante et très peu de mesures ont été prises par le gouvernement tant national que local pour combattre la pollution. Celle-ci a des conséquences très néfastes sur la population. Dès 1997, des cas de néoplasie ont été mis en évidence. En 1999, un parlementaire italien a demandé par une question écrite[15] à la Commission européenne si elle était au courant de cette situation et si elle avait l'attention de prendre des mesures en la matière. Celle-ci a répondu qu'elle n'était pas au courant et que la directive 84/360/CEE du Conseil du 28 juin 1984 relative à la lutte contre la pollution atmosphérique en provenance des installations industrielles ne fixant aucune valeur limite d’émission pour les substances polluantes, il n’était pas possible de conclure qu’il y a eu infraction à la législation communautaire.

Dix ans plus tard, en octobre 2008, des résultats publiés par INES, l'Inventaire national des émissions et de leur augmentation (Inventario nazionale delle emissioni e loro sorgentioni) a estimé que Tarente est comparable à la chinoise Linfen, appelé « Toxic Linfen » et la roumaine Copşa Mică, les villes les plus polluées au monde pour les émissions industrielles.

La présence de dioxine est particulièrement problématique à Tarente. On y produit 92 % de la dioxine italienne et 8,8 % des émissions totales européennes. En dix ans leucémies, lymphomes et myélomes ont augmenté du 30-40 %. La dioxine va s'accumuler dans le temps et à Tarente on estime la quantité répandue à 9 kg, trois fois la quantité présente lors de la catastrophe de Seveso (la ville contaminée par une fuite de dioxine en 1976).

Le 21 octobre 2008, un article[16] paru dans le journal italien Corriere della Sera a dénoncé publiquement la situation catastrophique de Tarente et le manque de mesures prises pour combattre cette pollution. L'association italienne contre la leucémie a mis en ligne une pétition[17] pour protester contre le manque d'action.

Administration

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1993 1996 Giancarlo Cito LAM Entrepreneur
1996 1999 Gaetano De Cosmo LAM  
2000 2006 Rossana Di Bello FI Laborantine, entrepreneuse
2006 2007 Tommaso Blonda   Commissaire extraordinaire
2007 2017 Ippazio Stefano PRC puis SEL Médecin, pédiatre
2017 2021 Rinaldo Melucci PD Entrepreneur
2021 2022 Vincenzo Cardellicchio   commissaire préfectoral
2022 En cours Rinaldo Melucci PD Entrepreneur
Les données manquantes sont à compléter.

La faillite

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La commune de Tarente est en état de faillite à cause de l'accumulation de passif, au 31 décembre 2005, de 637 millions d'euros, évalué par Francesco Boccia, chef de la commission de liquidation. Il s'agit d'une des plus lourdes faillites jamais subies par une collectivité locale.

L'état de faillite a été déclaré le 18 octobre 2006 par le commissaire extraordinaire Tommaso Blonda élu après la démission du maire Rossana Di Bello (it), condamnée à 1 an et 4 mois de prison avec sursis[18] pour abus de pouvoir et faux idéologique dans l'enquête sur la fiducie de la gestion de l'incinérateur municipal à la société Termomeccanica (it).

Les Frazioni ou « hameaux » de Tarente sont les suivants : Lama, Lido Azzurro, San Vito, Talsano.

Communes limitrophes

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Carosino, Faggiano, Fragagnano, Grottaglie, Leporano, Lizzano, Massafra, Monteiasi, Montemesola, Monteparano, Pulsano, Roccaforzata, San Giorgio Ionico, San Marzano di San Giuseppe, Statte, Villa Castelli (BR).

Lieux, monuments

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Musée archéologique national de Tarente

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La cathédrale de San Cataldo

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La cathédrale de San Cataldo (ou Duomo di San Cataldo) est la plus ancienne cathédrale des Pouilles[19]. Elle est située au cœur du centre historique de Tarente, communément appelé la vieille ville. Dédiée à saint Catalde, un évêque irlandais mort à Tarente au tournant des VIe – VIIe siècle, dont elle abrite la tombe, elle a été construite dans la seconde moitié du Xe siècle lors de la reconstruction de la ville ordonnée par l'empereur byzantin Nicéphore II Phocas - sur les vestiges d'un édifice religieux antérieur remontant au moins au VIIe siècle. Au XIe siècle, le plan byzantin a été remodelé et la cathédrale actuelle a été construite sur un plan basilical. En 1713, la façade baroque a été ajoutée par Mauro Manieri, architecte de Lecce. Le clocher normand a été érigé au XIIe siècle, endommagé lors du tremblement de terre de 1456 et remplacé lors de la restauration de 1952 par le clocher actuel, qui reprend la forme de l'ancien. La cathédrale mesure 84 mètres de long et 24 mètres de large, possède une nef centrale entourée de colonnes aux chapiteaux tous différents les uns des autres, deux nefs latérales et un transept à nef unique. Dans la zone située devant la façade romane, correspondant aux pronaos actuels, étaient logés les tombeaux des personnages les plus illustres de la ville. Le Cappellone di San Cataldo (ou la grande chapelle de San Cataldo) abrite les restes et la statue en argent du saint. C'est l'une des plus hautes expressions du baroque, avec des œuvres du sculpteur Giuseppe Sanmartino, des fresques de Paolo de Matteis et du marbre polychrome. Dans la crypte byzantine, dont la disposition est cruciforme, on trouve des fresques, des bas-reliefs et des sarcophages des XIIIe – XIVe siècle. La crypte contient les tombes de plusieurs archevêques de Tarente.

Événements

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Les restaurants traditionnels de la ville proposent une cuisine qui associe les fruits de mer aux produits de la terre, agrémentée de l'excellente huile d'olive extra vierge de Tarente (Olio Terre Tarentine DOP). Les plats typiques tels que les cavatelli aux moules, le risotto aux fruits de mer, le poulpe et le poisson grillé sont accompagnés de crudités ou cuisinés de différentes manières : tomates, poivrons, aubergines, artichauts et légumes secs aux saveurs du Sud.

Oranges, mandarines, clémentines (Clementina del Golfo di Taranto IGP), raisins, figues et pastèques ne manquent jamais sur les tables, tout comme les gâteaux à base de miel et de pâte d'amande.

Moule Tarentine

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Les moules sont élevées à Tarente entre Mar Piccolo et Mar Grande. Elles ont été inscrites au registre des produits alimentaires traditionnels des Pouilles par le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, des Forêts et du Tourisme et depuis 2022, la moule noire de Tarente est certifiée Slow Food[20].

Personnalités liées à la commune

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Septimi, Gadis aditure mecum et
Cantabrum indoctum iuga ferre nostra et
Barbaras Syrtis, ubi Maura semper
Æstuat unda :

Tibur Argeo positum colono
Sit meæ sedes utinam senectæ,
Sit modus lasso maris et viarum
Militiæque.

Unde si Parcæ prohibent iniquæ,
Dulce pellitis ovibus Galæsi
Flumen et regnata petam Laconi
Rura Phalantho.

Ille terrarum mihi præter omnis
Angulus ridet, ubi non Hymetto
Mella decedunt viridique certat
Baca Venafro ;

Ver ubi longum tepidasque præbet
Iuppiter brumas, et amicus Aulon
Fertili Baccho minimum Falernis
Invidet uvis.

Ille te mecum locus et beatæ
Postulant arces ; ibi tu calentem
Debita sparges lacrima favillam
Vatis amici.

« […] Rien n'égale pour moi cette aimable retraite :
Là des verts oliviers les tiens seraient jaloux,
Ô fertile Vénafre, et le miel de l’Hymette
Est moins pur et moins doux ;
Là règne un long printemps que Baïa même envie ;
Là jamais n’ont sévi les hivers rigoureux ;
Là de Falerne, Aulon, cher à Bacchus,
Défie les raisins savoureux. […] »

— Horace, Odes [détail des éditions] [lire en ligne], II, 6 (« À Septime »).

Tarente est jumelée avec :

Notes et références

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  1. « https://demo.istat.it/?l=it »
  2. Carte de situation de Tarente dans les Pouilles Carto-mondo.fr.
  3. Ponte Girevole, Structurae.
  4. Pont National à Brest, Structurae.
  5. Simon Pembroke, Christian Le Roy (traducteur), « Femmes et enfants dans les fondations de Locres et de Tarente », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, volume 25, no 5, 1970, pp. 1240-1270.
  6. Bernard Sergent, Les troupes de jeunes gens et l'expansion indo-européenne, Dialogues d'histoire ancienne, 29-2, 2003, p. 9-27.
  7. Marcel Le Glay, Rome, I. Grandeur et déclin de la République, collection Tempus, éditions Perrin, 2005 (ISBN 978-2-262-01897-9).
  8. Pierre-Yves Biollet, Claire Barat, Michela Costanzi, Les Diasporas grecques du VIIIe s. au IIIe s. avant J.-C., Paris, Dunod, 2012, p. 106.
  9. Source : it:Tempio di Poseidone (Taranto).
  10. Greco, La Grande-Grèce…, p. 93-94.
  11. Rolley, La sculpture de…, p. 369-370.
  12. François Alexandre de La Chenaye-Debois, Dictionnaire de la noblesse, t. VI, Paris, chez Antoine Boudet, 1773, p. 665.
  13. Source : it:Palazzo del Governo (Taranto).
  14. « Comment on meurt dans la ville la plus polluée d'Europe », sur Basta ! (consulté le ).
  15. Question écrite.
  16. Article.
  17. Pétition en ligne.
  18. (it) « Dopo condanna, sindaco Taranto si dimette » [archive], La Gazzetta del Mezzogiorno, 25 febbraio 2006 (consulté le )
  19. « Sito ufficiale della Cattedrale di San Cataldo di Taranto » Storia », sur web.archive.org, (consulté le )
  20. (it) « Cozza nera di Taranto presidio Slow Food: "Frutto della cura, del tempo e di oltre due secoli di esperienza" », sur la Repubblica, (consulté le ).

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Bibliographie

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  • Pierre Wuilleumier, Tarente des origines à la conquête romaine, Paris, 1939 ; 2e éd., 1970.
  • Emanuele Greco, La Grande-Grèce, Paris, Hachette Livre, 1996.
  • Claude Rolley, La sculpture de Grande-Grèce, 1996.

Articles connexes

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Liens externes

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