Flavy-le-Martel
Flavy-le-Martel | |||||
La mairie et les écoles du centre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois | ||||
Maire Mandat |
Patrick Julien 2020-2026 |
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Code postal | 02520 | ||||
Code commune | 02315 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Flavien(ne)s | ||||
Population municipale |
1 661 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 129 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 42′ 50″ nord, 3° 11′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 63 m Max. 158 m |
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Superficie | 12,83 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribemont | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | flavy-le-martel.com | ||||
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Flavy-le-Martel est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les trains TER Picardie à la gare de Flavy-le-Martel, sur la ligne d'Amiens à Laon.
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Entrée de Flavy-le-Martel.
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Église Saint-Rémi de Flavy-le-Martel.
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Monument aux morts de Flavy-le-Martel par Louis Brassart-Mariage et Nestor Staquet. 1925.
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Mairie de Flavy-le-Martel.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle est drainée par la FLAVY-LE-MARTEL, la Flavy-le-Martel[1], le fossé 03 de la commune de Villequier-Aumont[2], le fossé Coulant[3] et le fossé de Rougemont[4],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[5].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Flavy-le-Martel est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6 %), forêts (20,4 %), zones urbanisées (11,8 %), eaux continentales[Note 3] (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[16].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Flalevi (XIIe siècle) ; Flavi (1279) ; Flavy-le-Marteau (1661) ; Saint-Remy-de-Flavy-le-Martel (XVIIe siècle)[17].
Le martel est l'ancienne forme de « marteau ». On donnait à tous les grands guerriers le surnom de Martel. Ce toponyme fait certainement référence à la famille Martel, plus précisément à Guillaume VIII Martel, porte-oriflamme du roi de France et mort à la bataille d'Azincourt (mais les historiens en doutent).
Histoire
[modifier | modifier le code]On a retrouvé au sud du territoire (vers le Coquerel) des pointes de flèches, de lances, des couteaux, des grattoirs, des scies… datant de l'époque néolithique. Des traces de forges gallo-romaines, des monnaies romaines attestent de la présence humaine pendant l'Antiquité. Si les documents écrits de l'époque mérovingienne sont inexistants, notre connaissance du passé se précise ensuite : au IXe siècle, le pays, jusqu'à l'Oise, appartient à la « Maison de Vermandois », qui donna en fief Flavy à des seigneurs particuliers. C'est ainsi qu'en 1150, le domaine appartient à un certain Eudes (ou Odon), dont les successeurs se transmettront le fief jusqu'à la fin du XVe siècle.
Parmi les nombreux seigneurs, parfois célèbres, nous pouvons évoquer, dans l'ordre chronologique :
• Marie de Luxembourg (1462-1546) héritière de la maison de Luxembourg-Saint-Pol, elle épouse François de Bourbon ; chef de la maison de Bourbon-Vendôme, elle est l'arrière grand-mère du roi de France Henri IV. Elle fut duchesse de Vendôme, dame de La Fère, Ham, Vendeuil, comtesse de Saint Pol, de Ligny, de Marle et de Soissons mais aussi seigneur de « Flavy » ;
• Jeanne d'Albret, reine de Navarre, mère de Henri IV, fut seigneur de Flavy en 1570.
En 1590, Henri IV assiège et s'empare du château de Savriennois, occupé par les Ligueurs. Son camp était établi à Annois[18].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires de la commune
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne depuis 1988, elle faisait partie jusqu'en 1986 de la quatrième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Simon[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Ribemont.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[24] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[25].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[26].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2021, la commune comptait 1 661 habitants[Note 4], en évolution de −0,89 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Rémi.
- Le monument aux morts.
- Le mémorial du général Leclerc de Hauteclocque, maréchal de France.
- La gare SNCF avec le bâtiment de la gare, réhabilité en appartements.
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Église Saint-Rémi.
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Monument aux morts.
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Le mémorial du général Leclerc de Haute-
clocque. -
La gare, côté des quais.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Brassart-Mariage (1875-1933), architecte de la maison de retraite Charles-Lefèvre.
- James Mac Connell, pilote américain, abattu le 19 mars 1917 au-dessus du village. Une stèle commémore son sacrifice[30].
- André Brulé, sous-lieutenant FFI, héros de la Résistance, arrêté le , torturé, mort en déportation. Le conseil municipal du décide d'honorer sa mémoire en dénommant rue André-Brulé l'ancienne Grand'Rue[31].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'hermine à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or[32].
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Détails | Blason adopté par la municipalité. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Flavy-le-Martel sur le site de l'Institut géographique national
- Flavy-le-Martel sur le site de l'Insee
- Les seigneurs de Nesle et Falvy
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Flavy-le-Martel » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Flavy-le-Martel »
- Sandre, « le fossé 03 de la commune de Villequier-Aumont »
- Sandre, « le fossé Coulant »
- Sandre, « le fossé de Rougemont »
- « SAGE Haute Somme », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Flavy-le-Martel et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Quentin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 112.
- « Flavy-le-Martel : un village chargé d'histoire », sur flavy-le-martel.com (version du sur Internet Archive) [PDF].
- « Annuaire administratif 1910 Flavy-le-Martel », histoire locale, sur flavy-le-martel.com (consulté le ).
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Ces maires déjà installés », Le Journal de Ham, no 14, , p. 3
- « À Flavy-le-Martel, Patrick Julien et ses adjoints élus », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Les conseillers ont élu cinq adjoints ».
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
- « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
- Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur aisne.gouv.fr, (consulté le ), p. 55-59.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Flavy- le- Martel : Des Américains se recueillent », Journal de Ham, no 16, , p. 24.
- « Rue André Brulé », Les rues du village, sur flavy-le-martel.com (consulté le ).
- « 02314 Flavy-le-Martel (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).