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Vazerac

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Vazerac
Vazerac
Hôtel de ville et monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Lafrançaise
Maire
Mandat
Christian Lestrade
2020-2026
Code postal 82220
Code commune 82189
Démographie
Gentilé Vazeracais
Population
municipale
760 hab. (2021 en évolution de +6,44 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 30″ nord, 1° 17′ 08″ est
Altitude 83 m
Min. 93 m
Max. 266 m
Superficie 32,68 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Serres Sud-Quercy
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vazerac
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Vazerac
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Vazerac
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Vazerac
Liens
Site web vazerac.fr

Vazerac (prononcé [va.zə.ʁak] ; en occitan Vasarac) est une commune française située dans le nord du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lemboulas, la Lupte, le Lembous, Fossé Grand de Cronzou et par divers autres petits cours d'eau.

Vazerac est une commune rurale qui compte 760 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 672 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Vazeracais ou Vazeracaises.

Géographie

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Localisation

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Une vue des paysages typiques du Bas-Quercy, aux alentours de Vazerac, avec la vallée de la Lupte en contrebas.

La commune de Vazerac se situe en région Occitanie, dans le nord du Tarn-et-Garonne en limite du département du Lot, dans la région naturelle du Bas-Quercy qui sépare la plaine de la Garonne des plateaux calcaires du Quercy[1].

Rose des vents Bordeaux (165 km) Paris (526 km)
Limoges (183 km)
Cahors (31 km) Rose des vents
Agen (53 km) N Caussade (21 km)
Rodez (104 km)
O    Vazerac    E
S
Moissac (19 km)
Castelsarrasin (22 km)
Auch (82 km)
Montauban (19 km)
Toulouse (66 km)
Albi (75 km)
Montpellier (218 km)[2]

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Castelnau-Montratier, Cazes-Mondenard, Labarthe, Lafrançaise, Puycornet et Sauveterre.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Vazerac.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Lemboulas, la Lupte, le Lembous, Fossé Grand de Cronzou, un bras de la Lupte, un bras de la Lupte, le ruisseau de Cantemerle, le ruisseau de Longuecassagne et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le Lemboulas, d'une longueur totale de 56,7 km, prend sa source dans la commune de Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé 15 communes[6]. La Lupte, d'une longueur totale de 27,1 km, prend sa source dans la commune de Pern et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le Lemboulas à Lafrançaise, après avoir traversé 7 communes[7].

Le Lembous, d'une longueur totale de 16,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Lemboulas à Lafrançaise, après avoir traversé 4 communes[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 801 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Durfort », sur la commune de Durfort-Lacapelette à 10 km à vol d'oiseau[11], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 759,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].

Au , Vazerac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (57,5 %), terres arables (29,8 %), forêts (9,6 %), prairies (3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications

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La commune est parcourue par trois routes départementales secondaires : la D 34 qui relie Lauzerte à la D 20 (au niveau du hameau de Saint-Arthémie) en passant par Cazes-Mondenard ; la D 68 qui part de Lunel et continue après Vazerac vers le Lot où elle devient la D 26 et rejoint après Saint-Paul-de-Loubressac, la D 820 (ancienne RN 20) ; et la D 109 qui se détache au sud du bourg vers la D 20 (qu'elle rejoint au niveau de Rouzet).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Vazerac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lemboulas, la Lupte et le Lembous. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1996, 1999, 2007 et 2015[23],[20].

Vazerac est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vazerac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 378 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 358 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1999, 2002, 2003, 2006, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

Le nom officiel et français de la commune est Vazerac, prononcé [va.zə.ʁak]. Ceci est une francisation du nom occitan originel Vasarac.

Au XIIe siècle, la cuvette où se trouve actuellement le village n'était qu'un vaste marécage alimenté par les eaux de la Lupte, les lieux étaient recouverts par une forêt impénétrable, traversée par l'ancienne voie romaine de Cahors à Moissac.

C'est au long de cette ancienne route, vers 1180, que les moines de l'ordre de Cluny édifièrent une église dédiée à saint Julien, c'était une étape de la Via Podiensis, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Autour de cette Église naîtra un village de modestes maisons de colombages et de torchis. Après avoir enduré destructions et reconstructions au fil de l'histoire, la voici enfin, immense vaisseau de pierre blanche, avec son clocher barlong depuis le XVIIe siècle, classée monument historique, elle a été récemment rénovée ainsi que le parvis et le cœur du village.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[29].

Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis 1965[30],[31]
Période Identité Étiquette Qualité
1965 2001 Marcel Delfour   Exploitant agricole
2001 2016 Jean Guthmuller SE Ancien proviseur au Lycée Antoine-Bourdelle de Montauban[32]
décembre 2016 En cours
(au 25 avril 2017)
Christian Lestrade    

Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Vazeracais.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 760 habitants[Note 4], en évolution de +6,44 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5656091 2581 3441 6211 6531 6721 6631 622
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6011 5511 5471 5391 5351 4061 3471 3051 281
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2401 2081 1361 0301 0161 018972956953
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
877872786658700700696686755
2014 2019 2021 - - - - - -
721743760------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services communaux

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La commune dispose d'une école maternelle et primaire en RPI avec la commune de Labarthe, d'une garderie et d'un centre culturel incluant une médiathèque[1].

En 2018, la commune compte 302 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 690 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 650 [I 5] (20 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 7,3 % 8,5 % 9,1 %
Département[I 8] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 402 personnes, parmi lesquelles on compte 75,7 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 24,3 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 151 emplois en 2018, contre 169 en 2013 et 162 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 271, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,7 %[I 11].

Sur ces 271 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 106 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 73,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 7,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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47 établissements[Note 7] sont implantés à Vazerac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 47
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 17 % (9,6 %)
Construction 6 12,8 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 29,8 % (29,7 %)
Information et communication 1 2,1 % (1,9 %)
Activités immobilières 4 8,5 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1 2,1 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 17 % (13,6 %)
Autres activités de services 5 10,6 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 47 entreprises implantées à Vazerac), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

  • Gilrac, commerce d'alimentation générale (1 884 k€)
  • Camping Latapie SN, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (14 k€)

L'agriculture est diversifiée avec l'élevage, les fromages de chèvre, les céréales, l'arboriculture et la vigne, les légumes et les fleurs, les pépinières, le chasselas de Moissac et les melons du Quercy. À l'heure du choix de productions les agriculteurs optent pour la qualité et le bon goût des produits de coteaux.

Les principaux commerces sont présents : supermarché, alimentation, café, boulangerie, coiffeur, poste, restaurant, camping. Un travail important de restauration de maisons et des édifices a été engagé pour rendre le cadre plus agréable. Le camping ombragé, les gîtes ruraux et l'école de langues[38] répondent aux nombreuses demandes de séjour de Français et d'étrangers. Autres loisirs : tennis couvert et randonnées pédestres.

Agriculture

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La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 93 82 70 58
SAU[Note 10] (ha) 2 191 2 393 2 381 2 201

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 93 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 82 en 2000 puis à 70 en 2010[41] et enfin à 58 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 38 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[42],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 2 191 ha en 1988 à 2 201 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 38 ha[41].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Julien.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Vazerac » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vazerac ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vazerac » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vazerac » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vazerac » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vazerac » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

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