Aller au contenu

Digoin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Digoin
Digoin
Digoin vue de la Loire.
Image illustrative de l’article Digoin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Arrondissement de Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
David Bême
2020-2026
Code postal 71160
Code commune 71176
Démographie
Gentilé Digoinais
Population
municipale
7 498 hab. (2021 en évolution de −5,18 % par rapport à 2015)
Densité 216 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ 58″ nord, 3° 59′ 03″ est
Superficie 34,72 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Digoin
(ville-centre)
Aire d'attraction Digoin
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Digoin
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Digoin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Digoin
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Digoin
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Digoin
Liens
Site web digoin.fr

Digoin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

[modifier | modifier le code]
La Loire et le pont-canal.

Localisation

[modifier | modifier le code]
Le pont-canal sur la Loire à Digoin.
Le pont sur la Loire au début du XXe siècle. Sur la route passait de 1912 à 1939 le chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau de l'Allier qui reliait la ville au Donjon et à Varennes-sur-Allier.

Située à l'ouest du département de Saône-et-Loire et jouxtant celui de l'Allier, sur la route N 79 entre Mâcon (80 km à l'est) et Moulins (60 km à l'ouest)[1], Digoin se trouve sur la rive droite de la Loire, au confluent de l'Arroux et de la Bourbince, à 233 m d'altitude[2].

Au sud-est se trouve Lyon à 130 km, au nord-est Beaune à 101 km et Dijon à 155 km[1].

Le parc naturel régional du Morvan est à 50 km au nord ; le parc naturel régional Livradois-Forez à 80 km au sud-sud-ouest[1].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Un grand nombre de cours d'eau (plus de 100 km de rives dans un rayon de 6 km seulement) font aujourd'hui de Digoin un centre d'activités nautiques. Digoin est traversée par la Loire.

Venant des autres communes, il est impossible d'atteindre le centre-ville de Digoin sans franchir un pont. Venant du nord (Gueugnon), on franchit la Bourbince à Neuzy. Venant de l'est (Paray-le-Monial) ou du sud (Marcigny - Roanne), on franchit le canal du Centre à l'entrée de Digoin. Venant de l'ouest (Moulins (Allier)), on franchit la Loire qui délimite les départements de l'Allier et de Saône-et-Loire. Venant du nord-ouest (Bourbon-Lancy - Nevers), on franchit l'Arroux au pied de La Motte-Saint-Jean.

Une fusion de communes

[modifier | modifier le code]

Dans sa configuration actuelle, la commune résulte de la fusion en 1965 des communes de Digoin et de Vigny-lès-Paray.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont (dans le sens des aiguilles d'une montre en partant du nord) : Rigny-sur-Arroux, Saint-Vincent-Bragny, Saint-Léger-lès-Paray, Vitry-en-Charollais, Varenne-Saint-Germain, Chassenard et Molinet dans l'Allier et La Motte-Saint-Jean.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Voies routières et transport ferroviaire

[modifier | modifier le code]

On accède à Digoin par la route ou le train :

Le viaduc de Digoin situé au sud de la commune permet à l'A79 de traverser la Loire.

Transports doux

[modifier | modifier le code]
Tracé de l'EV6.

L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Digoin en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[3].

C'est la plus célèbre des véloroutes européennes : longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens, la Loire, le Rhin et le Danube.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 888 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Yan », sur la commune de Saint-Yan à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −24,2 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records ST YAN (71) - alt : 242m, lat : 46°24'29"N, lon : 4°00'59"E
Records établis sur la période du 01-01-1954 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,2 0 2,1 4,4 8,3 11,9 13,8 13,5 9,8 7,2 3,3 0,8 6,3
Température moyenne (°C) 3,6 4,3 7,6 10,4 14,3 18,1 20,3 20,1 15,9 12,2 7,2 4,1 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,7 13,2 16,5 20,4 24,4 26,7 26,7 22,1 17,1 11,1 7,5 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−24,2
09.01.1985
−23,6
15.02.1956
−13,3
01.03.05
−8,2
08.04.03
−3,1
06.05.1957
0,3
02.06.1962
3,9
22.07.1980
1,7
24.08.1980
−2,2
25.09.1972
−8,1
30.10.1997
−11,3
27.11.1955
−16,9
31.12.1996
−24,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,1
01.01.23
23,2
28.02.1960
25,9
31.03.21
28,8
30.04.05
33,4
25.05.09
39,7
27.06.19
41,7
31.07.1983
40,2
12.08.03
35,6
14.09.20
30,6
02.10.1985
23,6
07.11.1955
19,8
16.12.1989
41,7
1983
Ensoleillement (h) 653 887 1 466 1 677 1 979 2 269 2 476 2 303 167 1 118 661 521 17 677
Précipitations (mm) 51 42,5 49,5 60,7 82,4 67,5 71,6 72,1 68 73,5 76 57,6 772,4
Source : « Fiche 71491001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,1
0,2
51
 
 
 
8,7
0
42,5
 
 
 
13,2
2,1
49,5
 
 
 
16,5
4,4
60,7
 
 
 
20,4
8,3
82,4
 
 
 
24,4
11,9
67,5
 
 
 
26,7
13,8
71,6
 
 
 
26,7
13,5
72,1
 
 
 
22,1
9,8
68
 
 
 
17,1
7,2
73,5
 
 
 
11,1
3,3
76
 
 
 
7,5
0,8
57,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Digoin est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Digoin[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est la commune-centre[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %), eaux continentales[Note 5] (1,4 %), terres arables (0,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Préhistoire

[modifier | modifier le code]

Découverte de feuille de laurier solutréennes en silex, à Volgu[17],[18] sur Rigny-sur-Arroux à environ 2 km au sud du bourg, 4,7 km au nord-est de Digoin[19],[20].

La découverte de vestiges gallo-romains[21] témoignent d'une implantation relativement ancienne. Le lieu a porté les noms latins de Denegontium puis de Digonium[22].

Haut Moyen Âge

[modifier | modifier le code]

Découverte de vestiges mérovingiens[22]

Pendant plusieurs siècles, l'activité de la ville se déroula aux alentours de la grève sur laquelle était aménagée un port pour la Loire. De ce port étaient exportés vers le val de Loire et Paris les vins du Mâconnais et du Chalonnais ainsi que des bois du Morvan et de la pierre de taille.

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

À la fin du XVIIIe siècle, les États de Bourgogne procèdent au percement du canal du Charolais (aujourd'hui canal du Centre) qui relie la Saône à la Loire. Ce canal devient navigable à partir de 1793 et intensifie la batellerie ligérienne[23].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]
Carte de la Bourgogne vers 1830, extraite du tableau de la France en 86 départements.

Amélioration des voies de communication

[modifier | modifier le code]

La création du canal de Roanne à Digoin et du canal latéral à la Loire (1838 tous deux) nuit petit à petit à la navigation sur la Loire qui décline tout au long de la deuxième moitié du XIXe siècle. Un pont-canal en pierre de taille, long de 243 mètres (onze arches) permet au canal latéral à la Loire de franchir cette dernière afin d'aller se connecter 4 kilomètres plus loin, au canal du Centre, au lieu-dit le Paradis (cette jonction sera déplacée au port Campionnet par la suite). À la fin du Second Empire, la rigole navigable de l'Arroux est ouverte ; elle porte, grâce à un pont-canal métallique, les eaux de l'Arroux pour alimenter le canal latéral.

Point de convergence important du réseau routier (sur la route Suisse-Atlantique, avec les routes de Roanne, Nevers, Autun, le Bourbonnais et le Morvan), depuis 1869 sur la voie ferrée Paray-le-Monial - Moulins, Digoin a connu une diversification de ses activités économiques.

La faïencerie

[modifier | modifier le code]
Égouttoir à fruit en faïence de Digoin.

En 1875, la fabrication des Grès et Poteries débute à Digoin.

En 1876, c'est la Faïencerie de Sarreguemines qui installe une unité de fabrication à Digoin[24],

L'usine Allia s'installe à Digoin en 1917.

Éclairage public

[modifier | modifier le code]

Le , une fête a été organisée pour célébrer joyeusement le nouvel éclairage public de la ville, rendu possible grâce à la construction d'une usine à gaz près de la levée du canal (usine qui, dans un premier temps, alimenta 60 becs de gaz pour les particuliers et 120 destinés à l'éclairage des rues et de quelques édifices publics, tels la mairie, l'hôpital et les écoles)[25].

Digoin pendant la Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Digoin a été un point stratégique de la Seconde Guerre mondiale.

Durant le mois de , la ville de Digoin a été le siège de multiples conflits entre les armées française et allemande :

  • le 10, les Allemands ont saboté la voie ferrée passant par Digoin ;
  • le 16, les routes ont commencé à être encombrées par les réfugiés français ;
  • le 17, l'armée allemande est arrivée par l’axe Autun, Digoin et Moulins. Puis, elle s’est emparée des ponts surplombant la Loire ;
  • le 18, l'occupation de la Saône-Loire est totale ;
  • le 19, l'arrivée des chars allemands met fin aux derniers combats.

De 1940 à 1944, la ville se situait à la frontière entre la zone occupée par les Allemands et la zone non-occupée. Elle est très vite devenue une ville frontière reliant les deux zones. De plus, elle se situe à une heure de Vichy qui était la ville du siège du gouvernement français de l’État français.

La ville a été un lieu de tension entre les Allemands et les résistants :

  • Marcellin Vollat a été déporté le . Il était le maire de Digoin à titre posthume de 1945 à 1947 ;
  • Titus Bartoli, instituteur en retraite, est un ancien combattant arrêté par la gendarmerie française le pour distribution de tracts communistes et emprisonné plusieurs semaines à Chalon. Il a été fusillé le par les Allemands.

La ville a été libérée par les alliés le .

Les Trente Glorieuses

[modifier | modifier le code]

De l'après-guerre jusque dans les années 1960, Digoin et ses usines ont fait appel à beaucoup de main-d'œuvre étrangère de toutes origines (Espagnols, Portugais, Italiens, Marocains, Turcs, Tunisiens et d'autres). La Briérette, quartier nord-est de Digoin, a accueilli l'immigration des années 1960. Beaucoup de personnes s'installèrent alors dans la cité ouvrière du Tonkin (entre la gare actuelle et la rue Francis-de-Pressensé). Elle appartenait ainsi que d'autres à la Faïencerie. N'étant plus aux normes, elle est détruite dans les années soixante-dix, de même que plus tard, la cité d'urgence construite rue du Bac, ses habitants ont été relogés, avec la création des cités de la Faïencerie et de la C.E.C (Allia de nos jours).

Le déclin démographique depuis la fin du XXe siècle

[modifier | modifier le code]

De nombreux immigrés dans les années 1970-1980 sont partis pour de plus grandes villes comme Roanne, Lyon et la région parisienne. Beaucoup d'immigrants espagnols seraient repartis en Espagne. Digoin demeure une ville cosmopolite ouvrière avec une culture « melting pot » issue du rêve américain.

De nos jours, Digoin perd la majorité de ses jeunes qui, pour trouver du travail, doivent quitter la région vers de plus grandes agglomérations. Depuis moins de 30 ans, la commune a perdu le tiers de ses habitants de 12 000 dans les années 1980 à 8 000 en 2010.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles 2012

[modifier | modifier le code]

Premier tour – 5 599 inscrits, 4 417 votants (78,89 %), votes blancs et nuls 2,26 %

candidat parti %
Nicolas Sarkozy Union pour un Mouvement Populaire 21,29 %
François Hollande Parti Socialiste 36,97 %
Marine Le Pen Front National 20,08 %
François Bayrou Mouvement Démocrate 5,28 %
Jean-Luc Mélenchon Front de Gauche 10,91 %
Eva Joly Europe Écologie Les Verts 1,07 %
Nicolas Dupont-Aignan Debout la France 2,06 %
Nathalie Arthaud Lutte Ouvrière 0,93 %
Philippe Poutou Nouveau Parti Anticapitaliste 1,11 %
Jacques Cheminade Solidarité et Progrès 0,30 %

Deuxième tour – Inscrits : 5 599 ; votants 4 396 ; taux de participation 78,51 % Blancs ou nuls : 6,03 %

candidat parti %
Élu François Hollande Parti Socialiste 61,12 %
Nicolas Sarkozy Union pour un Mouvement Populaire 38,88 %

Les résultats des élections proviennent du ministère de l'intérieur, repris par Francetvinfo[26].

Élections municipales 2014

[modifier | modifier le code]

Le maire sortant, Maxime Castagna, divers droite, ne se représente pas. Au premier tour : 5 526 inscrits, 3 898 votants soit 70,54 % de participation, dont 149 blancs ou nuls. Deux listes se présentent : celle de M. Fabien Genet "Génération Digoin", divers droite, qui obtient 2 439 voix soit 65,05 % des votants et celle de Philomène Baccot, "Envies d'agir", union de la gauche. Il n'y a pas de deuxième tour. La liste Génération Digoin obtient 24 élus sur 29. La Liste "Envies d'agir" 5 élus sur 29.

Résultats régionales 2015

[modifier | modifier le code]

Résultats du 2d tour
Le nombre d'inscrits est de 5 333, la participation est de 51,4 % les votes blancs et nuls s'élèvent à 5,84 % Marie-Guite Dufay Liste d'Union de la gauche "Notre Région d'Avance" 37,27 %, 962 votes Sophie Montel Liste du Front national 32,93 % 850 votes François Sauvadet Liste d'Union de la droite La Région en Grand 29,79 % 769 votes.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Mairie de Digoin.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
François Ducarouge Socialiste-SFIO Ouvrier potier, puis cultivateur
Député (1908-1913)
Ernest-Eugène Allard    
Charles-Louis Duclaux    
Léonce Carteret Rad. Docteur en médecine
Conseiller général du canton de Digoin (1925 → 1929)
François Morin Rad. Propriétaire
Conseiller général du canton de Digoin (1929 → 1940)
Gilbert Martin    
? Marcellin Vollat    
Philibert Guilbert    
Louis-Léon Quéroy[27] SFIO Employé SNCF
Conseiller général du canton de Digoin (1961 → 1971)
Maurice Marchandiau PS puis DVG Conseiller général du canton de Digoin (1971 → 1979)
Pierre Louard[28]   Avocat
Michel Lacroix DVD Exploitant agricole
Conseiller général du canton de Digoin (1985 → 1992)
Gérard Bossu PS Ostéopathe
Conseiller général du canton de Digoin (1992 → 1998)
Maxime Castagna DVD puis UMP Prothésiste dentaire
Conseiller général du canton de Digoin (1998 → 2011)
Fabien Genet DVD Sénateur de Saône-et-Loire (2020 → )
Conseiller juridique
Conseiller départemental du canton de Digoin (2015 → )
5e vice-président du conseil départemental de Saône-et-Loire (2015 → )
Président du CC Digoin Val de Loire (2014 → 2016)
Président du Grand Charolais (2017 → )
En cours David Bême DVD Cadre commercial
Les données manquantes sont à compléter.

La ville de Digoin est jumelée avec Gerolstein, une ville d'eau de l'Eifel dans le land de Rhénanie-Palatinat en Allemagne. Le jumelage a été scellé le 09/05/1987 à Gerolstein et le 05/09/1987 à Digoin. Les deux villes jumelées entretiennent des échanges intensifs, entre les habitants de leurs cités et les nombreuses associations, écoles, organisations qui sont fortement impliquées dans ce partenariat.

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Digoinais[29].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 7 498 habitants[Note 6], en évolution de −5,18 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7622 2332 5482 4392 8643 0903 4743 5893 635
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 4223 4323 8013 5383 3774 2254 6394 8805 869
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 8906 7056 4225 7426 2716 7366 4486 3576 816
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 52910 05011 09311 00810 0328 9478 5278 1467 811
2021 - - - - - - - -
7 498--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population atteignit jusqu'à 12 000 habitants ; aujourd'hui elle est aux environs de 9 000 habitants (et 12 000 habitants avec les communes environnantes).

Structure de la population par grandes tranches d'âges en 2011 et 2016

[modifier | modifier le code]

De 2011 à 2016 la population de la commune a diminué de 4,11 %, passant de 8 146 habitants à 7 811. L'évolution est marquée par la diminution des toutes les classes d'âge à l'exception de celles de 60 à 74 ans et des 75 ans et plus.

Population par grandes tranches d'âge, en 2011 et 2016[34]
tranches d'âge 2016 % 2011 %
Ensemble 7 811 100 8 146 100
De 0 à 14 ans 1 097 14,0 1 143 14,0
de 15 à 29 ans 1 105 14,1 1 228 15,1
de 30 à 44 ans 1 117 14,3 1 322 16,2
de 45 à 59 ans 1 576 20,2 1 681 20,6
de 60 à 74 ans 1 683 21,5 1 570 19,3
75 ans et + 1 233 15,8 1 202 14,8

Économie et emploi

[modifier | modifier le code]

Catégories socioprofessionnelles des ménages, selon la personne de référence, en 2013 (INSEE)[35]

catégorie socio-professionnelle nombre de ménages % population des ménages %
Ensemble 3 900 100,00 % 7 691 100,00 %
Agriculteurs exploitants 35 0,95% 130 1,7 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 163 4,2% 431 5,6 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures 136 3,5 % 325 4,2 %
Professions intermédiaires 286 7,3% 615 8,0 %
Employés 381 9,8% 735 9,6 %
Ouvriers 903 23,1 % 2 253 29,3 %
Retraités 1 773 45,5 % 2 816 36,6 %
Autres personnes sans activité professionnelle 224 5,7 % 385 5,0 %

Établissements actifs par secteur d'activité au

Total % 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou +
Ensemble 620 100,0 391 182 23 12 12
Agriculture, sylviculture et pêche 26 4,2 24 2 0 0 0
Industrie 50 8,1 19 20 7 2 2
Construction 38 6,1 17 16 2 1 2
Commerce, transport, service divers 426 68,7 287 119 11 6 3
dont commerce et réparation automobile 126 20,3 73 46 4 1 2
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 80 12,9 44 25 3 3 5

Champ : ensemble des activités

Postes salariés par secteur d'activité au

Total % 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 salariés ou plus
Ensemble 2 725 100,0 574 296 363 439 1 053
Agriculture, sylviculture et pêche 4 0,1 4 0 0 0 0
Industrie 546 20,0 75 86 55 0 330
Construction 211 7,7 48 22 27 114 0
Commerce, transport, service divers 1309 48 22 142 187 56 582
dont commerce et réparation automobile 814 29,9 143 60 29 0 582
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 655 24,0 105 46 94 269 141

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église Notre-Dame-de-la-Providence, reconstruite à partir de 1876 et achevée dans son gros-œuvre en 1894, entièrement rénovée intérieurement à partir de 1975 à l'initiative de l'abbé Rhéty.
Cigognes et cigogneau
(église de Digoin, 2007).
  • Le pont-canal de Digoin (1834).
  • L'écluse du XIXe s.
  • Le pont-canal de la Bourbince.
  • L'ObservaLoire, musée installé dans les anciens abattoirs réhabilités, consacré au fleuve Loire et à ses canaux[36]. L'ObservaLoire a été créé en 2001. Il donne la possibilité d'observer, à partir de sa galerie vitrée, le canal, la Loire, le pont-canal et la faune et la flore présentes. L'observaLoire propose des expositions temporaires et quatre salles d'exposition permanentes : salle des canaux, salle de la Loire, salle « marine de la Loire » (vie du port de Digoin) et la salle sous l'eau permettant de voir diverses espèces de poissons[37].
ObservaLoire de Digoin (Musée de la Loire et des canaux).
  • L'église Notre-Dame-de-la-Providence (1869), dont la façade dispose de tympans et de chapiteaux sculptés entre 1975 et 1978 par le tailleur de pierre Pierre Griot (Cluny) d'après des dessins de Michel Bouillot[38] (artiste qui dota également l'édifice de deux tableaux : un Saint François prêchant aux oiseaux suspendu au-dessus de la chaire à prêcher débarrassée de son abat-voix et une Résurrection de Lazare au-dessus de la chapelle des morts[39]).
  • L'église Sainte-Bernadette (1937).
  • L'église Saint-Martin (Vigny-lès-Paray).
  • La Chapelle funéraire au [cimetière].
  • Le musée de la céramique[Note 7].
Château de Chiseuil.

Équipements culturels

[modifier | modifier le code]

Cinéma Le Majestic

[modifier | modifier le code]

Le cinéma Le Majestic de Digoin fait partie des Cinémas Panacéa (gérés par l'association Panacéa) qui comptent 3 autres cinémas : le cinéma « Le Danton » de Gueugnon et, depuis février 2022, les cinémas Les Plessis de Montceau-les-Mines et Le Morvan du Creusot (qui appartenaient à Pathé-Gaumont) depuis que Régis Faure, gérant du cinéma Le Majestic à Digoin et président de Panacéa, est devenu leur nouveau propriétaire[42],[43].

Digoin organise tous les ans en août depuis 1990 sa fête de l'Escargot (la 30e fête a eu lieu les 3, 4 et ). La commune détient ainsi le record de consommation d'escargots de Bourgogne[44]. Le record de 2006 a été battu le au cours de la 18e fête de l'escargot, où 8 400 douzaines, soit 100 800 escargots de Bourgogne ont été engloutis. En outre, 500 kg de beurre, 55 kg de persil et 33 kg d'ail ont été nécessaires pour la préparation, selon la recette « traditionnelle », de cette variété d'escargots.

Digoin est aussi un centre de joutes. L'ancien maire, Maxime Castagna, est un ancien champion de joute.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Digoin

D'azur à une ancre renversée d'argent sommée d'un croissant accosté de deux étoiles d'or, l'ancre accostée des lettres F et M aussi d'or et soutenue de deux besants, accompagné en pointe et en dessous de l'anneau des lettres C et I aussi d'or[45].

Ce blason est utilisé par la mairie depuis le début du XXe siècle. Il provient d’armes de 1626 sculptées sur une maison de la ville, d'appartenance inconnue. Il s’agissait d’un blason ovale (de Dame).

L'ancre renversée (avec un petit organeau à l’extrémité du « diamant », la « sincenelle ») est l’emblème de la marine de Loire. Les étoiles pourraient également symboliser la navigation. Le croissant d’or en chef évoque les croisades, mais symbolise également la richesse et la renommée. Ces armes appartenaient probablement à un riche batelier, dans une ville qui vivait du commerce fluviatile sur la Loire.

Certains blasonnements décrivent des besants et non des quartefeuilles, en contradiction avec les représentations du blason. La signification des lettres F et M, C et I reste obscure. Il pourrait s’agir des initiales du mari et de sa femme (blason de Dame), rajoutées au blason sur sa représentation murale.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  • Notes sur la démographie
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Digoin comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Structure devenue musée le 13 mai 1992, après avoir été le Centre de documentation de la céramique de Digoin créé en 1972[40]. Il est situé au no 8 rue Guilleminot[17].
  • Autres notes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c « Digoin », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
  2. « Digoin, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  3. EV6 c'est quoi ? - eurovelo6.org, site édité par le Conseil Régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des douze itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Digoin et Saint-Yan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Yan », sur la commune de Saint-Yan - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Yan », sur la commune de Saint-Yan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Digoin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Digoin ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Digoin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  17. a et b « Musée de la Céramique de Digoin », sur musee-ceramique-digoin.com (consulté le ).
  18. Chaussard 1996, p. 10.
  19. « Volgu, carte IGN interactive » sur Géoportail.
  20. [Aubry, Peyrouse & Walter 2003] Thierry Aubry, Jean-Baptiste Peyrouse et Bertrand Walter, « Les feuilles de laurier de Volgu (Saône-et-Loire) : une énigme en partie résolue ? », Paléo, no 15,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
  21. Chaussard 1996, p. 15-16.
  22. a et b Chaussard 1996, p. 19.
  23. Chaussard 1996, p. 141.
  24. Paul Chaussard, La faïencerie de Digoin, Éditions du Groupe 71, Mâcon, 1990.
  25. Jean-Claude Cagnon, « À la lueur des réverbères », Images de Saône-et-Loire, n° 88, hiver 1991-1992, p. 19-21.
  26. « Digoin (71160) : résultats élections sénatoriales 2017 », sur FranceTvInfo.fr (consulté le ).
  27. La fiche biographique de QUÉROY Louis-Léon sur le Maitron en ligne
  28. « L’ancien maire Pierre Louard n’est plus », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne).
  29. Les gentilés de Digoin, sur habitants.fr.
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Dossier complet. Commune de Digoin (71176) », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  35. INSEE, dossier complet consacré à la commune de Digoin http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-71176
  36. « ObsrvaLoire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur observatoire.com (consulté le ).
  37. « Observaloire : Digoin joue enfin sa carte Loire », Images de Saône-et-Loire, n° 127, septembre 2001, p. 14-18.
  38. Frédéric Lafarge, « 2007-2017 : Il y a dix ans, Michel Bouillot nous quittait », Images de Saône-et-Loire, n° 188, décembre 2016, p. 20-23.
  39. À la demande de l'abbé Lucien Rhéty (1921-2010), curé du lieu à partir de 1966. Source : Marie-Aude Poisson, « Michel Bouillot, l'Émerveilleur. Images Sacrées. », Éditions Doyen, Chevagny-sur-Guye, 2021 (ISBN 978-2905990-29-7).
  40. « 1966, premières fouilles sur le site du Vieux-Fresne à Gueugnon », sur academie-sabl-dijon.org (consulté le ).
  41. Paul Chaussard, « La tannerie Chopin à Digoin (1825-1960) », Images de Saône-et-Loire, n° 120, décembre 1999, p. 18-21 ; et n° 121, mars 2000, p. 2-3.
  42. JSL > Montceau-les-Mines > Article « On devrait attaquer les travaux du multiplexe en 2023 » par Lionel JANIN - 05 février 2022
  43. JSL > Le Creusot > Article « Il rachète Le Morvan et relance le projet du complexe cinématographique » par Éric BOUTHRAY - 08 février 2022
  44. La fête de l'escargot
  45. « Armoiries de Digoin », sur Les emblèmes de France (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Paul Chaussard, Images du passé digoinais, Génelard, Le Caractère en Marche, , 279 p. (ISBN 2-910012-11-5)
  • Paul Chaussard, L'habitat rural ancien dans la région de Digoin, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 39 (automne 1978), p. 5-8.
  • Thierry Bonnot, La ligne de démarcation en Saône-et-Loire pendant la Deuxième Guerre mondiale, Le Caractère en Marche, 1994. 179 p.
  • Fabien Genet, Digoinais dans la guerre, JP Neuville, 2004. 175 p.
  • Paul Chaussard, Marine de Loire et mariniers digoinais, Moulins, Cahiers Bourbonnais, 1970.
  • Paul Chaussard, La faïencerie de Digoin, Mâcon, Éditions du Groupe 71, 1990 (68 pages).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]