Aller au contenu

Alzon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Alzon
Alzon
L'église avec le monument aux morts.
Blason de Alzon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
Maire
Mandat
Roger Laurens
2020-2026
Code postal 30770
Code commune 30009
Démographie
Population
municipale
173 hab. (2021 en évolution de −6,99 % par rapport à 2015)
Densité 6,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 04″ nord, 3° 26′ 25″ est
Altitude Min. 502 m
Max. 1 414 m
Superficie 27,48 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Le Vigan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Alzon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Alzon
Géolocalisation sur la carte : Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Alzon
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Alzon

Alzon est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Vis, l'Arre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : cinq sites Natura 2000 (le « massif de l'Aigoual et du Lingas », le « causse de Blandas », les « gorges de la Vis et de la Virenque », « les Cévennes » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles »), un espace protégé (le « Peyrebesse ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Alzon est une commune rurale qui compte 173 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 093 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Alzonais ou Alzonaises.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Le village d'Alzon.

La commune est située dans la partie sud du parc national des Cévennes, dans l'extrême est du département du Gard. Elle est limitrophe à l'ouest du département de l'Aveyron et son extrémité sud est à moins de 4 km de celui de l'Hérault. Alzon est située par la route à 18 km du Vigan (14 km à l'est-nord-est à vol d'oiseau) et à 55 km de Millau (34 km au nord-ouest à vol d'oiseau). Comme l'indique un panneau à l'entrée de la commune, Alzon est l'antipode des îles Chatham, un archipel néo-zélandais dans l'océan Pacifique Sud.

Hydrographie et relief

[modifier | modifier le code]
La Vis à Alzon.

La commune d'Alzon se situe dans la haute vallée de la Vis, en amont de la partie sèche, autour de Vissec, le village se trouve au sud du Massif central avec une hauteur moyenne de 958 mètres, ce qui en fait une commune de moyenne altitude avec tout de même une hauteur maximale notable de 1 414 mètres d'altitude[1] (le pic de Saint-Guiral, un chaos granitique[2], tout au nord de la commune, à la limite de celle de Dourbie).

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central »0[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 365 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 372,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records ALZON (30) - alt : 611m, lat : 43°58'44"N, lon : 3°26'38"E
Records établis sur la période du 01-09-1998 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,2 −0,3 2 4,6 7,7 10,9 12,9 12,5 9,5 7,7 3,5 0,6 6
Température moyenne (°C) 4 4,3 7,3 10,2 13,8 17,8 20,1 19,8 16 12,5 7,5 4,5 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,9 9 12,7 15,8 19,8 24,7 27,3 27,1 22,5 17,2 11,5 8,3 17
Record de froid (°C)
date du record
−12,2
11.01.10
−13,1
27.02.18
−13,4
01.03.05
−6
08.04.21
−2,4
07.05.19
1,4
04.06.01
3
17.07.00
3,8
29.08.21
−0,7
20.09.12
−4,6
30.10.12
−9,9
22.11.1998
−12,8
15.12.01
−13,4
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
21,2
01.01.22
23,4
27.02.19
25,5
17.03.14
29
09.04.11
32,9
29.05.01
39,3
28.06.19
37,2
16.07.22
40,6
22.08.23
32,3
04.09.05
29,2
02.10.11
24,4
10.11.15
21,2
31.12.21
40,6
2023
Précipitations (mm) 129,4 84,3 101,7 132,2 102 68,7 38,3 61,1 131,2 188,9 195,5 139,5 1 372,8
Source : « Fiche 30009001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Alzon est faiblement reliée aux villes principales du Gard, une seule route traverse la commune, il s'agit de la départementale D 999 qui relie à l'est le village à la ville de Nîmes et à l'ouest, via la D 7, à l'autoroute A75.

Point de covoiturage et d'auto-stop.

La commune comporte aussi un abri en dur servant de point de covoiturage et d'auto-stop.

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[10].

La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[11],[12].

Quatre autres espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

  • le « causse de Blandas », d'une superficie de 7 913 ha, fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[21] ;
  • le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de 10 546 ha, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis[22] ;
  • les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ha, un grand site régional qui entaille et sépare l'ensemble des grands causses méridionaux. Il présente deux intérêts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands éboulis et des pentes boisées de hêtraie calcicole[23]

et deux au titre de la directive oiseaux[20] :

  • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[24] ;
  • les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nécessaires à la reproduction, à l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, à différentes périodes de l’année, un grand nombre d’espèces remarquables à l’échelle européenne[25].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[26] : les « gorges de la Virenque et Pic de Saint-Guiral » (1 003 ha), couvrant 5 communes dont 2 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[27] et cinq ZNIEFF de type 2[Note 3],[26] :

  • le « causse de Blandas » (9 113 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[28] ;
  • les « causses de Campestre » (3 558 ha), couvrant 4 communes dont 1 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[29] ;
  • les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont 10 dans le Gard et 6 dans l'Hérault[30];
  • le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère[31];
  • les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[32];

Au , Alzon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,1 %), prairies (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Alzon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vis et l'Arre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 2003 et 2014[36],[34].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Alzon.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[37]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 255 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 242 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Alzon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].

Alzon s'est appelé St Martin d'Alzon jusqu'au XVIIIe siècle. L'Alzon (du pré-celtique *alz- "aulne, marais")[réf. nécessaire] était le nom de la rivière qui est appelée « La Vis » de nos jours[41].

Alzon est une variante d'Auzon ou Alzou, noms de nombreux cours d'eau et de plusieurs localités.

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

À la fin du XVIIe siècle, la seigneurie d'Alzon est acquise par la famille Daudé, établie au Vigan mais originaire de Saint-André-de-Majencoules. Les héritiers de Jacques Daudé seigneur de La Coste et d'Alzon, voient leurs terres érigées en vicomté par le roi Louis XV pour services rendus à la Couronne. Ils restaurent le château (angle de la Placette et de la route départementale). La seigneurie d'Alzon est ensuite cédée en 1766 à une autre famille viganaise, les Faventines.

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Le village fut chef-lieu du canton du même nom.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
vers 1990 mars 2008 Hubert Brun DVD  
mars 2008 En cours Roger Laurens PS Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 5], en évolution de −6,99 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8008321 0289991 0751 0551 0931 0651 002
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9529429728828389161 0461 031744
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
683665623517508518457383339
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
358280237201183208220223196
2018 2021 - - - - - - -
172173-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,2 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 85 hommes pour 87 femmes, soit un taux de 50,58 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,82 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,3 
10,6 
75-89 ans
13,8 
36,5 
60-74 ans
24,1 
17,6 
45-59 ans
17,2 
15,3 
30-44 ans
14,9 
5,9 
15-29 ans
14,9 
12,9 
0-14 ans
12,6 
Pyramide des âges du département du Gard en 2021 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
8,3 
75-89 ans
10,6 
19,4 
60-74 ans
19,9 
20,4 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
17 
16,4 
15-29 ans
14,2 
17,8 
0-14 ans
15,8 

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

D'une hauteur de cinquante mètres, le viaduc situé à Alzon offre un cadre permettant la pratique du saut à l'élastique.

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 95 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 166 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 470 [I 6] (20 020  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 12,4 % 10,3 % 10 %
Département[I 9] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 90 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (67,8 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 57 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 62, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,3 %[I 12].

Sur ces 62 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

18 établissements[Note 8] sont implantés à Alzon au [I 15]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,8 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 18 entreprises implantées à Alzon), contre 30 % au niveau départemental[I 16].

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010 2020
Exploitations 11 4 3 5
SAU[Note 9] (ha) 890 885 25 441

La commune est dans le Causses du Larzac, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 441 ha[49],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Édifices religieux

[modifier | modifier le code]
L'église.

Édifices civils

[modifier | modifier le code]
  • Hameau de la Goutte.
  • La maison des abeilles.
  • Viaduc de Valcroze, d'une longueur de 175 mètres et composé de 7 arches et sur lequel se situe l'ancienne ligne de chemin de fer, aujourd'hui désaffectée, Tournemire - Le Vigan[50].

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

Alzon a la particularité - très rare sur le territoire français métropolitain - d'avoir une terre émergée comme antipode : il s'agit de Waitangi, principal village de l'île Chatham au large de la Nouvelle-Zélande. Depuis les années 1980, des échanges ont lieu entre les deux villages.

Patrimoine environnemental

[modifier | modifier le code]
  • Arboretum de Cazebonne, créé en 1903.
  • Rocher de Saint-Guiral

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Jean-Charles Arnal du Curel (1858-1915). Évêque de Monaco.
  • Justin, Mathieu Lacas (1844-), tailleur de pierres, capitaine d'artillerie à la 18e légion fédérée pendant la Commune de Paris de 1871.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason d'Alzon

Les armes d'Alzon se blasonnent ainsi :

D'or aux trois daims de sable ailés d'argent[51].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Alzon, Dépliant patrimoine, Office de Tourisme des Cévennes Méridionales, 2008.
  • Le Journal du Canton d'Alzon, semestriel, La placette 30770 Alzon. Tirage : 150 exemplaires
  • Alzon est au cœur du roman La fissure de Jean-Paul Didierlaurent.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Vigan », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Alzon (30009) », (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Alzon » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Alzon » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Alzon » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Alzon » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. « PLAN ALZON - Plan, carte et relief d'Alzon 30770 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
  2. "Saint-Guiral" sur le site du parc national des Cévennes
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France commune de Brouzet-lès-Alès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France commune de Alzon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  9. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
  11. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
  12. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « le « Peyrebesse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « la « Camargue Gardoise » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le ).
  15. « la « Camargue Gardoise » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « l'« étang de l'Or » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le ).
  17. « l'« étang de l'Or » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « la Petite Camargue - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  20. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Alzon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « site Natura 2000 FR9101383 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « site Natura 2000 FR9101371 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « site Natura 2000 FR9101384 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « site Natura 2000 FR9110033 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « site Natura 2000 FR9112011 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Alzon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF les « gorges de la Virenque et Pic de Saint-Guiral » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF le « causse de Blandas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF les « causses de Campestre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF les « gorges de la Vis et de la Virenque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF le « massif de l'Aigoual et du Lingas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF les « vallées amont de l'Hérault » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  34. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Alzon », sur Géorisques (consulté le ).
  35. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  36. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  37. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  38. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  39. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Alzon », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  41. Eugène Germer-Durand, Dictionnaire topographique du département du Gard (noms de lieux anciens et modernes), Paris 1868
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Gard (30) », (consulté le ).
  47. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  48. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  49. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Alzon - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  50. « Viaduc », sur massifcentralferroviaire.com (consulté le ).
  51. Le blason de la commune sur « Gaso »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com (consulté le ).