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Girecourt-sur-Durbion

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Girecourt-sur-Durbion
Girecourt-sur-Durbion
Château de Girecourt-sur-Durbion.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges
Maire
Mandat
Catherine Holveck
2021-2026
Code postal 88600
Code commune 88203
Démographie
Gentilé Goëricurtiens, Goëricurtiennes
Population
municipale
355 hab. (2021 en évolution de +5,34 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 52″ nord, 6° 36′ 02″ est
Altitude 335 m
Min. 330 m
Max. 357 m
Superficie 6,92 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Épinal
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bruyères
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Girecourt-sur-Durbion
Géolocalisation sur la carte : France
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Girecourt-sur-Durbion
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Girecourt-sur-Durbion
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Girecourt-sur-Durbion

Girecourt-sur-Durbion est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est et membre de la communauté de communes Vologne-Durbion.

Ses habitants sont appelés les Goëricurtiens.

Géographie

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Localisation

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Situation géographique de Girecourt-sur-Durbion.

Communes limitrophes

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Rose des vents Padoux Destord Rose des vents
Dompierre N Gugnécourt
O    Girecourt-sur-Durbion    E
S
Fontenay Méménil Viménil

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Durbion, le ruisseau de la Grande Roye, le ruisseau de Fontenay, le ruisseau de la Chapelle, le ruisseau de la Haie Paxure et le ruisseau d'Haraucourt[1],[Carte 1].

Le Durbion, d'une longueur totale de 35,1 km, prend sa source dans la commune de Méménil et se jette dans la Moselle à Châtel-sur-Moselle, après avoir traversé douze communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Girecourt-sur-Durbion.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 964 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Girecourt-sur-Durbion est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,5 %), forêts (27 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (5,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le village fut le siège d'une seigneurie qui fut importante aux XVIIIe et XIXe siècles. Elle fut également le chef-lieu d'un des cantons du district de Bruyères sous la Révolution.

Politique et administration

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Découpage territorial

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Girecourt-sur-Durbion fut une des communes fondatrices de la communauté de communes de l'Arentèle-Durbion-Padozel dont elle fut membre de 2003 à 2013.

Depuis le , elle est intégrée à la communauté de communes Vologne-Durbion[15]. Depuis le la commune appartient à la Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges

Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges[16].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1985 juin 1995 Hubert Marquis    
juin 1995 mars 2001 Bernard Haraux    
mars 2001 mars 2014 Gérard Lecomte    
mars 2014 octobre 2014 Monique Fays   Ouvrière, démissionnaire au cours du mandat
octobre 2014 octobre 2021 Sandrine George   Agent territorial à la ville d'Épinal, démissionnaire pour raison de santé
décembre 2021 En cours Catherine Holveck   Ambulancière
La mairie.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 355 habitants[Note 3], en évolution de +5,34 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
266327341341407433467481481
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
488476425403400402378345355
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
304253249235233254235239215
1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021
235254272306304304337344355
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Barthélemy.
  • Le château, totalement inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêtés de juin 1994 puis du [21].
  • La nécropole des comtes de Bourcier de Villers, propriétaires du château au XIXe siècle, avec les sépultures des comtes Charles-Gabriel-Dieudonné (1765-1846), Charles-Jean-Baptiste (1798-1874) et Charles-Dieudonné (1836-1882), des comtesses Louise-Caroline-Henriette de Raguet de Brancion (1814-1878) et Jeanne-Marie-Thérèse Roxand de la Salle (1848-1914).
  • L'église Saint-Barthélemy recèle une Déposition de Croix de Jean Girardet et un chœur voûté de caissons. L'orgue de tribune a été réalisé par Jaquot-Jeanpierre en 1878[22].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Girecourt-sur-Durbion » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Girecourt-sur-Durbion », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « le Durbion »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Girecourt-sur-Durbion et Le Roulier », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Girecourt-sur-Durbion ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Recueil des Actes Administratifs 2013 - Arrêté préfectoral n°1251/2013 du .
  16. Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du ,‎ , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Domaine du château », notice no PA00132652, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 316 à 317.