Friedrich Silcher
Nom de naissance | Philipp Friedrich Silcher |
---|---|
Naissance |
Schnait, Duché de Wurtemberg |
Décès |
(à 71 ans) Tübingen, Royaume de Wurtemberg |
Activité principale | Compositeur |
Philipp Friedrich Silcher est un compositeur allemand, né à Schnait im Remstal, aujourd'hui Weinstadt, région vinicole, le et mort à Tübingen le .
Biographie
[modifier | modifier le code]En 1803, il est apprenti pendant trois ans à Fellbach de Ferdinand Auberlen, musicien et arrangeur de chœurs pour hommes. En 1806, il est aide instituteur à Schorndorf et devient précepteur de la famille von Berlichingen. En 1809, il trouve un poste à l'école de filles de Ludwigsburg, résidence princière, où il rencontre Carl Maria von Weber et Conradin Kreutzer qui lui conseillent de faire carrière dans la musique. Il suit Kreutzer à Stuttgart, devient professeur de musique et loge chez le facteur de claviers Schiedmayer (de). En 1817, il devient directeur de la musique à l'université de Tübingen. Il épouse en 1822 Luise Enslin, fille d'un commerçant ; ils auront deux filles et un garçon.
La célébrité lui échoit en 1825, lorsqu'il met en musique le poème Der gute Kamerad, composé 14 ans plus tôt par Ludwig Uhland à l'époque de l'occupation du royaume par les troupes de Napoléon Ier, des réquisitions et de l'enrôlement forcé des jeunes gens dans l'armée impériale française - poème dont la première phrase fut si populaire qu'elle en devint le titre de l'œuvre Ich hatt' einen Kameraden. Devenu un véritable hymne à la camaraderie masculine, les Allemands, à l'instar de l'hymne national, l'écoutent debout. Il s'est répandu en France par l'intermédiaire de la Légion étrangère. Il fonde le " Tübinger Akademische Liedertafel", orphéon ou chœur d'hommes qu'il va diriger pendant 30 ans. En 1852 l'université lui décerne le titre de Docteur en philosophie.
Œuvres
[modifier | modifier le code]Quelques lieder :
- Ich hatt' einen Kameraden
- Alle Jahre wieder
- Am Brunnen vor dem Tore (mélodie de Schubert, adaptée par Silcher)
- Die Lorelei
- Ännchen von Tharau (Annette de Tharau)
- Abschied : (Muss I denn, muss I denn...)
- So nimm denn meine Hände. 1842
Hommages
[modifier | modifier le code]L'astéroïde (10055) Silcher, découvert en 1987, est nommé en son honneur[1].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Harry Beyer, « Silcher, Philipp Fried(e)rich », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 10, Herzberg, (ISBN 3-88309-062-X, lire en ligne), colonnes 319-322
- (de) Friedhelm Brusniak (de), Silcher, Philipp Friderich. Dans: Ludwig Finscher (dir.), Die Musik in Geschichte und Gegenwart. 2e édition, Personenteil, Band 15 (Schoof – Stranz). Bärenreiter/Metzler, Cassel, 2006, ISBN 3-7618-1135-7 (lire en ligne, abonnement nécessaire)
- (de) Friedhelm Brusniak, « Silcher, Friedrich », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 24, Berlin, Duncker & Humblot, pas encore publié, p. 412–414 (original numérisé).
- Florian Russi (de) (dir.), Lieder von Friedrich Silcher. Bertuch, Weimar, 2018, (ISBN 978-3-86397-104-5).
- Paul Löffler (de), Aus dem Leben Friedrich Silchers. Dans: „Tübinger Blätter“ 1933, p. 33ff.
- (de) Weber, « Silcher, Friedrich », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 34, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 319-324
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « (10055) Silcher », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_7814, lire en ligne), p. 719–719
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Partitions libres de Friedrich Silcher dans Choral Public Domain Library (ChoralWiki)
- Silcher Museum in Weinstadt
- (en) « Friedrich Silcher », sur Find a Grave
- "The song of the Lorelei" (English lyrics and MP3)