L’arbre me fixe dans son remuement.
Une blessure s’ouvre, balance des mots
par-dessus l’automne.
Je lui offre ma table, une nappe propre pour ses pensées, un reste de vieux vin à peine piqué
et l’invite à souper sous les arabesques que dessine l’arbre dans le couchant.
Le vent se pose. Le dernier verre est pour nous, envahis comme un éclair d’été.
- 7.11.24