Préface
Peut-on être écrivain et religieux dans l’Espagne du Siècle d’or ?
p. XI-XVI
Texte intégral
1Nous tenons avec ce livre le premier grand travail général sur Ribadeneyra, abordé jusqu’ici tantôt — le plus souvent — sous l’angle de l’écrivain du Siècle d’or, ou sous l’angle du biographe-hagiographe des premiers jésuites, ou sous l’angle du profès espagnol, figure de proue de sa province, ou encore sous l’angle de l’antimachiavélisme, mais jamais sous tous ces angles, comme « intellectuel organique » de la Compagnie de Jésus, si l’on peut risquer cet anachronisme. Comment Claire Bouvier, ancienne membre de la Casa de Velázquez, y parvient-elle ici, pour la première fois, dans un livre qui fera date sur tous ces terrains ?
2D’une part, en embrassant la très longue carrière de son personnage, depuis ses tout débuts dans le giron d’Ignace de Loyola, à Rome, dans les années 1550, jusqu’à sa grande vieillesse, en Espagne, occupé à ses « Confessions » avec son fidèle socius Cristóbal López. Entre ces deux extrêmes, une circulation intense en Europe, une vie « politique » mouvementée dans la Compagnie, une production littéraire considérable, et l’accompagnement sur cinq décennies du développement de l’organisation jésuite1, qui atteint un premier sommet culturel et géopolitique sous le généralat de Claudio Acquaviva (1581-1615), avec l’expansion, du Japon au Pérou, de l’Éthiopie à la Nouvelle-Espagne, de Constantinople à la Pologne, de l’entreprise missionnaire, l’achèvement de l’édifice pédagogique de la Ratio studiorum, l’entrée des jésuites sur la scène des grandes controverses confessionnelles, leur durable installation dans la plupart des grandes cours d’Europe et, instrument et miroir de cette action, la publication définitive des Constitutions de la Compagnie de Jésus.
3Or c’est justement le second atout maître du travail de Claire Bouvier : elle ne fait pas l’impasse sur l’écriture « grise », celle que Ribadeneyra consacre à sa propre institution, tout en attachant toute sa place à sa production spécifiquement littéraire, publique. C’est par exemple un engagement contraire à celui qui avait présidé à un recueil français récent d’écrits de Nadal2, qui avait évidemment le mérite de donner à lire des écrits, spirituels en particulier, trop peu connus, mais qui était, par ce choix essentiel, vidé de sa substance et de son sens, car la question centrale, qu’affronte Claire Bouvier, est bien celle de l’être-écrivain et de l’être-religieux, indissociablement c’est-à-dire tels que Ribadeneyra lui-même a vécu ces deux êtres, fussent-il souvent dans une coordination complexe.
4Ces deux atouts de Claire Bouvier, qui n’allaient pas sans un très patient labeur, une plongée dans la nuit des pages oubliées qui fait les œuvres durables, lui ont apporté de grands bénéfices.
5D’une part, elle donne toute sa place au récit brièvement évoqué plus haut des « Confessions » et à leur saisissante mélancolie, dans le sens le plus profondément freudien du mot : la difficulté à porter la mort du Père (du fondateur, Ignace de Loyola), c’est-à-dire à le penser véritablement comme Père et à se penser lui-même comme Fils, au-delà d’une relation fusionnelle, passionnelle même, dont les portraits de Ribadeneyra portant le portrait d’Ignace sont une impressionnante illustration. Les dernières pages des « Confessions » du vieux Ribadeneyra donnent beaucoup à penser, grâce à la perspective de longue durée de Claire Bouvier, qui nous indique aussi que, par ailleurs, les décennies ont passé et que l’institution a fait son chemin, bien au-delà des temps de la fondation.
6C’est justement le second grand bénéfice : Claire Bouvier nous aide à comprendre pourquoi un historien de la Compagnie de Jésus aussi intensément savant que Michel de Certeau a toujours fait le choix de s’attacher non pas à la période de la fondation, qu’il connaissait pourtant admirablement et dont ses travaux sur Pierre Favre témoignent, mais à la fin du xvie siècle, et singulièrement à ce long généralat d’Acquaviva qui enjambe les deux siècles3, quand la Compagnie fait déjà histoire et que l’on peut s’interroger, en historien, sur le rapport de l’institution au temps de la fondation. Claire Bouvier nous donne par Ribadeneyra toutes les clés de cette construction historique de la nouvelle institution : une confrontation à l’ordre politique et la nécessité de trouver un état d’équilibre entre Rome et Madrid, c’est-à-dire aussi entre la papauté et le padroado, équilibre décisif pour la viabilité et l’autonomie relative de l’entreprise évangélisatrice qui est dans les principales préoccupations des Congrégations générales de la fin du xvie siècle dont Ribadeneyra, en Espagne, est une figure centrale ; une conquête du champ des représentations, artistiques et littéraires, du monde chrétien dans sa nouveauté et dans sa tradition, et l’œuvre de Ribadeneyra hagiographe est essentielle ici, du Flos Sanctorum à l’inscription des fondateurs jésuites dans le grand Livre de Vie, d’Ignace à Diego Laínez et à Francisco de Borja, ses deux premiers successeurs à la tête de la Compagnie ; un réglage de l’action sociale et de l’articulation entre le « dedans » et le « dehors », pour reprendre les catégories fécondes de Certeau. Claire Bouvier apporte sur ce dernier point des matériaux précieux, concernant en particulier le rapport de la production imprimée destinée à un lectorat laïc et le respect de la communication interne, par la lecture publique dans les communautés. Elle est ici au plus vif des recherches actuelles sur l’histoire culturelle de la première modernité, de Fernando Bouza à Roger Chartier, et des rapports complexes, longtemps négligés, de l’imprimé et du manuscrit, de l’oral et de l’écrit.
7C’est bien là que vient se situer la contribution majeure de Claire Bouvier. Ribadeneyra n’est pas seulement l’homme de la première Vita officielle d’Ignace de Loyola, l’homme d’une seconde génération donc, il est au contraire aussi, et peut-être surtout, un survivant des temps anciens. Certes le Récit d’Ignace, ces pages dictées par le fondateur à la fin de sa vie, est retiré de la circulation (manuscrite), pour faire place à cette Vita imprimée ; mais ladite Vita est censurée par le gouvernement romain de la Compagnie, ainsi que celle de son premier successeur, Diego Laínez, dossier très peu connu dont Claire Bouvier a mis en évidence tous les aspects dans un travail remarquablement minutieux. Certes, Ribadeneyra a partie liée sinon confondue avec les « mémorialistes » qui défendent l’autonomie de la province d’Espagne dans la dernière partie du siècle, mais il ne renonce pas — et nous retrouvons ici les « équilibres » ou les tensions que j’ai rappelés — à demeurer aussi un jésuite romain, qu’il a été pendant de nombreuses années. Certes, et c’est le foyer central, à vrai dire lumineux, de la réflexion de Claire Bouvier, Ribadeneyra fait une carrière d’écrivain, mais il reste jusqu’au bout pour la Compagnie un scriptor, moins celui qui « écrit » que celui qui « compose », moins celui qui invente que celui qui ordonne, bref un rhéteur plus qu’un créateur, pour simplifier à l’excès sans doute les écarts, puisque c’est justement entre ces deux pôles que Ribadeneyra fait sa place au soleil de l’écriture, une écriture à laquelle il consacre d’immenses efforts4.
8De ce point de vue, il faut insister sur le parti méthodologique de Claire Bouvier : travailler avec l’imprimé et avec le manuscrit. Avec les « textes » et avec les « sources ». Ce n’est pas si fréquent, cela continue souvent de départager historiens et « littéraires » (et leur malheureux adjectif sans nom), et Claire Bouvier se pose ici d’emblée dans une double compétence qui est aussi la conviction d’un partage possible, et non pas d’un départage. Les textes sont évidemment des sources, surtout lorsqu’on est aussi attentif que Claire Bouvier aux multiples paratextes, à l’objet éditorial ; et les sources sont des textes lorsqu’on les lit avec son acribie ; lorsqu’on adosse les textes à leurs sources enfouies et qu’on lève dans les sources des textes virtuels, des rêves d’être lues.
9Aussi ce beau travail, fondamental pour le devenir des études sur la première Compagnie de Jésus et sur le statut de l’« écrivain religieux » dans la modernité européenne, est-il aussi une leçon de méthode5. Comme je l’ai indiqué plus haut, la vie et l’œuvre de Pedro de Ribadeneyra prennent place dans une période très convulsive de la jeune Compagnie de Jésus, ce qui suffit évidemment à faire de l’ouvrage de Claire Bouvier une référence pour l’approche de cette période. Mais il se trouve aussi que l’histoire de l’institution jésuite déborde désormais très largement les cadres de la compréhension interne d’une organisation religieuse particulière. L’écriture de cette histoire est aujourd’hui ouverte sur des contextes dont l’envergure atteint les contours de l’histoire de la première modernité en général. C’est du reste déjà le cas des aspects que j’ai tout d’abord signalés, concernant le rapport du manuscrit et de l’imprimé, ou des pratiques orales et écrites de la transmission des savoirs ou des règles de vie qui s’en autorisent.
10Il faut toutefois aller beaucoup plus loin et j’insisterai ici sur deux dimensions principales de cette première modernité. D’une part, on ne peut pas clairement entendre ce qui est en jeu dans les évolutions de l’institution jésuite dans les dernières années du siècle sans les inscrire dans les dynamiques de la seconde phase de l’évangélisation moderne, celles qui font venir au devant de la scène, après les grands ordres médiévaux dans la première moitié du siècle, la Compagnie de Jésus d’une part et les tribunaux d’inquisition d’autre part : c’est parce que jésuites et inquisiteurs prennent pied ensemble en Asie comme en Amérique et s’imposent en même temps face à l’héritage franciscain et dominicain, marqué en particulier par l’influence des courants millénaristes et l’espérance d’une rénovation radicale de l’Église chrétienne par, si je puis le dire dans le double sens de l’expression, le baptême des nouveaux mondes, c’est pour cela que, du même coup, les rapports longtemps conflictuels des jésuites et des inquisiteurs — la difficulté de l’écriture d’une Vie d’Ignace est là aussi ! — dans la période antérieure se trouvent complètement bouleversés. C’est dans cette conjoncture spécifique qu’il faut comprendre, par exemple, la fermeture progressive des maisons de la Compagnie aux nouveaux chrétiens, dont l’accueil avait au contraire été une marque de distinction à l’époque de la fondation de l’ordre, comme Claire Bouvier l’avait très bien montré dans un travail antérieur6. Les jésuites réfléchissent en quelque sorte dans l’espace européen ce qui est en train de se jouer hors d’Europe avec et contre les populations exilées par la persécution des juifs. La volonté d’autonomie des provinces d’Espagne et du Portugal pendant la période de la réunion des couronnes, une volonté qui pèse sur tout le généralat de Claudio Acquaviva, ne peut être comprise qu’en fonction de la différence fondamentale pour cette période entre d’une part une Compagnie de plus en plus profondément engagée en Espagne et au Portugal dans l’expansion coloniale et les stratégies religieuses qui lui sont liées, et d’autre part un gouvernement romain certes solidaire de l’ambition universelle d’un catholicisme encore traumatisé par le grand schisme de la Réforme, mais dont l’articulation sur les logiques impériales n’est pas encore réglée et ne le sera qu’avec l’instauration difficile de la Propaganda Fide après 1620. Or, comme le livre de Claire Bouvier nous le montre bien, Ribadeneyra est étroitement impliqué dans les tentatives d’entendre et de contraindre tout à la fois cette volonté d’autonomie. Et le prix de son enquête est de faire sa part, dans cette implication, au trajet personnel de Ribadeneyra entre Rome, les Flandres et Madrid. La multiplicité de ses modes d’intervention, et donc de ses registres d’écriture, est un aspect essentiel de cette carrière diplomatique parce qu’elle permet à Ribadeneyra de tenter de composer en permanence les différents cercles de son rayonnement et, par conséquent, l’efficacité de ses médiations.
11D’autre part, seconde dimension de l’inscription de l’œuvre de Ribadeneyra dans le contexte général de son temps, son apologie du « prince chrétien » a été à juste titre interprétée comme une défense de la Compagnie contre les accusations qui pèsent sur elle, depuis son expulsion hors de France dans les années 1590, d’une tolérance sinon d’une bienveillance, sinon même d’une complicité, avec l’acte de régicide, un acte dont la centralité politique est alors consubstantielle de l’affirmation même du principe monarchique dans la gestation des États modernes et dans l’évolution de la relation de ces États avec le gouvernement de l’Église. La tentative de concevoir cette relation dans les nouveaux termes qui sont désormais les siens sera comme on le sait au cœur du travail théologique et politique de la Compagnie de Jésus, dans cette période en particulier, à travers l’œuvre de Roberto Bellarmino, grand contemporain de Ribadeneyra. Mais dire cela — et il faudrait d’ailleurs le dire avec toutes les nuances subtiles que demande l’analyse du traité du Prince chrétien (1595), qui est certes une exaltation de la mission royale, mais par la voie de l’humiliation de ses grandeurs mondaines —, c’est dire à quel point Ribadeneyra, là aussi, se trouve placé au plus vif de l’une des grandes aventures de son époque, celle de la définition même des conditions de la légitimité des gouvernements civils ; et cette aventure poursuivra la Compagnie de Jésus, autant qu’elle-même cherchera à en contrôler les effets, jusqu’à sa suppression au xviiie siècle, suppression pour une part due à l’hostilité des monarchies envers cette institution toujours soupçonnée de transgresser les frontières politiques au nom des droits de l’Église universelle. Je dis : « pour une part » car, et ce serait ici le lieu d’une convergence des deux dimensions que je viens d’évoquer, la Compagnie de Jésus est bien finalement victime en 1773 tout à la fois de cette hostilité des États aux infiltrations d’un « cosmopapisme » jésuite, si l’on me permet ce néologisme, et des échecs, dans les deux Indes, des options singulières de l’évangélisation selon les conceptions que tente pendant deux siècles d’élaborer la Compagnie, aussi bien du côté des « réductions » américaines que de l’accommodatio indienne ou chinoise — mais aussi américaine à beaucoup d’égards7 — et qui se heurteront finalement aux arbitrages du Saint-Office.
12Pourquoi esquisser ici cette fresque trop sommaire ? Parce qu’elle est, me semble-t-il, la meilleure manière de rendre hommage à l’objet que Claire Bouvier a su fabriquer : l’atelier d’écriture de Pedro de Ribadeneyra en ce qu’il se révèle comme une matrice, dans ses manières comme dans ses fins, de toute l’histoire moderne de la Compagnie de Jésus, ou plus précisément de toute l’histoire de la Compagnie de Jésus dans la modernité, depuis ces dernières années du xvie siècle jusqu’au terme que je viens d’évoquer. Les deux cadres généraux de la construction impériale et de la construction étatique peuvent trouver leur première réflexion dans la passion politique et religieuse de Ribadeneyra, une passion dont Claire Bouvier a magnifiquement su entendre l’expression souvent douloureuse, et dont elle a tout aussi bien donné à comprendre comment cette douleur a pu prendre le nom de la figure humiliée et acharnée du scriptor.
Notes de bas de page
1 Il n’y a guère que Jerónimo Nadal (1517-1580) que l’on puisse lui comparer, dans ce second xvie siècle, par la durée de son parcours et l’ampleur de sa production écrite. Nadal qui, lui, attend encore, au-delà du travail déjà ancien de William Bangert, une approche voisine de celle de Claire Bouvier. Voir cependant, sur un ouvrage qui a fait l’essentiel de sa gloire posthume, les recherches réunies par Ralph Dekoninck, Pierre Antoine Fabre, Walter Melion, « Je révise les images... » : genèse, structure et postérité des Evangelicæ historiæ imagines de Jerónimo Nadal (Rome, École française de Rome, à paraître).
2 Jérôme Nadal, Contemplatif dans l’action. Écrits spirituels ignatiens (1535‐1575), Paris, Desclée de Brouwer, 1994.
3 Voir en particulier les textes réunis par Luce Giard dans Michel de Certeau, Le lieu de l’autre. Histoire religieuse et mystique, Paris, Gallimard – Éd. du Seuil, coll. « Hautes études », 2005.
4 L’élaboration, par la figure de Ribadeneyra, de ce statut du scriptor donne en outre une vertu particulière aux recherches de Claire Bouvier, celle d’éclairer la singularité d’autres œuvres, dans de tout autres époques, et qui restent cependant marquées par une certaine forme de précarité, parce que l’écrivain y reste soumis aux exigences du scriptor. Je pense ici en particulier à l’œuvre immense et méconnue de Manuel Antunes, jésuite portugais du xxe siècle, récemment découverte en France (voir Manuel Antunes, Revisiter les passés, interpréter les présents et anticiper les futurs, textes choisis et traduits du portugais par Joseph de Almeida Monteiro, o. p., avec la coll. de Pierre Antoine Fabre, Paris, Éditions du Cerf, 2020).
5 Leçon précieuse pour une rencontre, « Être écrivain et religieux dans la péninsule Ibérique moderne (xvie-xviiie siècle) », accueillie par la Casa de Velázquez en coopération avec la Complutense de Madrid, en 2018, sur le statut de l’écrivain religieux dans un large spectre d’institutions d’époque moderne. Nous espérons en voir les résultats prochainement publiés.
6 Claire Bouvier, « Les controverses à propos des Nouveaux-Chrétiens dans la Compagnie de Jésus : la défense des conversos du père Pedro de Ribadeneyra (1526-1611) », dans Michèle Guillemont (coord.), Querelles littéraires et disputes politiques (Italie et Espagne, xiiie-xviie siècles), no 2 d’Atlante. Revue d’études romanes, printemps 2015, pp. 117-160.
7 Je me permets de renvoyer sur ce point à Ines G. Županov, Pierre Antoine Fabre (dir.), The Rites Controversies in the Early Modern World, Leyde, Brill, 2018.
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