9e armée (France)

Unité de l'armée française

La 9e armée française est une unité de l'armée de terre française qui a combattu durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.

9e armée
Création 29 août - 5 octobre 1914
6 juillet - 7 août 1918
Dissolution Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Armée
Ancienne dénomination détachement d'armée Foch
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de la Marne
Bataille des Marais de Saint-Gond
1914 - Bataille de l'Aisne
1918 - Bataille de la Lys
1918 - Bataille de la Marne
Commandant historique Général Foch

Création et différentes dénominations

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  •  : création du détachement d'armée Foch
  •  : renommée 9e armée
  •  : dissolution
  •  : création du commandement supérieur du Nord (C.S.N.)
  •  : le C.S.N. devient Détachement d’armée du Nord (D.A.N.)
  •  : recréation de la 9e armée
  •  : dissolution
  •  : nouvelle formation de la 9e armée à partir du détachement d'armée des Ardennes
  •  : dissolution

Les chefs de la 9e armée

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Première Guerre mondiale

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Composition au 6 septembre 1914

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6e��division de cavalerie
9e division de cavalerie

Historique des opérations

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  •  : constitution du commandement supérieur du Nord et occupation d’un secteur vers Nieuport : actions locales
  •  : travaux en arrière du front
  •  : à l’ouest d’Amiens (de la Somme aux lignes avancées du G.M.P.)
  •  : dissolution, le même jour constitution du Détachement d’armée du Nord avec les unités françaises envoyées dans les Flandres lors de l’offensive allemande du sur le front britannique, dans la région d’Armentières lors de la bataille de la Lys.
  • perte du mont Kemmel, violents combats vers Locre puis stabilisation du front de la région de Fontaine-Houck au nord de l’étang de Dickebusch.
  • mai et juin violents combats dans la région de Locre ; fin juin retrait du front.
  • le D.A.N. devient la 9e armée
  • , introduction de la 9e armée sur le front entre Festigny-les-Hameaux à droite et Vaux à gauche, puis engagement dans la deuxième bataille de la Marne : offensive vers la Marne, atteinte le .
  •  : retrait du front
  •  : dissolution

Seconde Guerre mondiale

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Drôle de guerre

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La 9e armée est recréée le à partir du détachement d'armée des Ardennes, et est sous la direction du groupe d'armées n° 1[1]. La 9e armée conserve des lacunes dans les services et unités organiques et son état-major reste d'un niveau moyen, ce qui diminue l'influence de ses relations avec les états-majors supérieurs (GA1, QGQ)[2]. Sous le commandement du général Corap, elle occupe une région dont le front à défendre est situé entre Trélon, en liaison avec la 1re armée, et Pont-à-Bar (Donchery) où commence le secteur de la 2e armée; ce front couvre les trouées de Rocroi et Anor puis s'appuie notamment sur la Meuse entre Revin et Pont-à-Bar, excepté pour la tête de pont de Charleville-Mézières. Cette tête de pont bénéficie des fortifications les plus solides du secteur de la 9e armée; ailleurs elles sont relativement faibles[2]. L'attention au cours de la drôle de guerre se porte sur l'amélioration des organisations défensives entre Trélon et Rocroi mais la population, non évacuée, contrarie les travaux[2].

Dans l'hypothèse Escaut retenue en , la 9e armée doit rester sur cette position, et sa cavalerie doit avancer en Belgique jusqu'à la Meuse pour ralentir l'avance ennemie et au-delà du fleuve (en Ardenne) pour effectuer des découvertes[3]. Est envisagé pour un deuxième temps, en cas de circonstances favorables, une avancée de l'armée sur la Meuse jusqu'au sud de Namur, pour assurer le flanc droit de l'avancée des Alliés sur la ligne Anvers – Namur[3].

En , le plan Dyle est également adopté. Dans celui-ci, la 9e armée doit directement s'aligner sur la Meuse de Pont-à-Bar à Namur, en envoyant une couverture de cavalerie vers l'ouest, en Ardenne[2]. Sur le front que devra défendre la 9e armée n'est attendu qu'un effort secondaire des Allemands par le commandement français[2]. Le mouvement de l'armée vers la Meuse doit s'effectuer de nuit, pendant quatre nuits, soit être installé au cinquième jour, et encore un à deux jours supplémentaires pour bénéficier d'une mise en place correcte de l'artillerie[2],[4]. La cavalerie se déplaçant de jour doit occuper la Meuse dès la première journée et, celle-ci suffisamment tenue, mener une action retardatrice avec les forces de couverture belges en Ardenne[5]. Corap s'oppose d'abord à cette manœuvre : il n'estime pas disposer de moyens (équipements et grandes unités) suffisants et craint que certaines de ses unités n'aient pas le temps nécessaire pour s'installer sur la Meuse[2]. Les instructions de la 9e armée à ses unités ne sont finalement approuvées que fin décembre, mais les faiblesses de l'armée demeurent[2].

À partir de , la 9e armée dispose de trois corps d'armée, de gauche à droite :

L'armée possède en réserve deux divisions d'infanterie :

Pour sa couverture de cavalerie, l'armée a, à partir de , deux divisions légères de cavalerie et une brigade qui doivent former des groupements avec les groupes de reconnaissance des corps d'armée et des divisions d'infanterie de l'armée. La manœuvre prévue, en Ardenne au-delà de la Meuse, se finalise à partir du mois de mars[8]. Une fois sa mission accomplie, la cavalerie passera en réserve :

Bataille de France

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Organigramme

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Au [10]:
XLIe corps d'armée de forteresse :

XIe corps d'armée :

IIe corps d'armée :

Réserve :

Infanterie

  • 445e régiment de pionniers
  • 446e régiment de pionniers
  • 481e régiment de pionniers coloniaux

Chars de combat

Artillerie

Notes et références

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  1. Bruno Chaix, En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies » (no 35), , 2e éd., 349 p. (ISBN 2-7178-4149-0), p. 98.
  2. a b c d e f g h i j et k Chaix 2005, p. 135 à 140 et 175.
  3. a et b Chaix 2005, p. 98 à 101.
  4. Doumenc 1945, p. 42.
  5. Doumenc 1945, p. 43-44.
  6. a b c d e f g h et i Mary 2009, p. 29 à 32.
  7. Chaix 2005, p. 174.
  8. Chaix 2005, p. 175.
  9. a b et c Mary 2009, p. 33-34.
  10. Mary 2009, p. 444 à 453.

Voir aussi

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Bibliographie

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Lien externe

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