Gabriel Brohan
Gabriel Brohan (Saint-Nazaire, -Brest, ), est un officier de marine français.
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Gabriel Marie Zéphirin Brohan |
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Officier de marine |
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Biographie
modifierGabriel Marie Zéphirin Brohan entre à l'École navale en et en sort en aspirant de 1re classe sur le cuirassé Charles-Martel. Il participe alors à une campagne en Extrême-Orient sur le cuirassé Redoutable et le croiseur cuirassé Montcalm (1902-1903).
Enseigne de vaisseau (), sur le croiseur Forbin en 1904, il est breveté officier torpilleur en 1907 et prend part sur le croiseur Galilée aux opérations du Maroc avant de rejoindre les cuirassés Marceau et Charlemagne.
Nommé en lieutenant de vaisseau, il sert sur le Gaulois puis sur le croiseur cuirassé Condé et devient en 1913 officier instructeur à l’École navale. Affecté à l'état-major général à Brest en août 1914 puis à la division des chalutiers de la Manche en , il commande le dragueur Nord en et la canonnière Vaillante en 1919.
Capitaine de corvette (), il devient élève de l’École de guerre et est breveté d'état-major en . Il sert alors à Brest.
En , il est promu capitaine de frégate. Second du cuirassé Condorcet (1924), il commande en 1925-1926 le contre-torpilleur Chacal. Second du croiseur Tourville (1927), il est nommé capitaine de vaisseau en , chef d'état-major à la majorité générale à Brest et commande le croiseur Duquesne (1929-1930) et le cuirassé Lorraine (1931-1932).
En 1933, auditeur au Centre des hautes études navales, il devient en chef d'état-major de l'inspection générale des forces maritimes en Méditerranée. Contre-amiral (), vice-président du Comité technique et de la Commission permanente des essais des bâtiments de la flotte, major général à Brest (), il commande la 2e flottille de torpilleurs de 1936 à 1938.
Inspecteur de la protection contre les gaz (1938), major général du port de Brest (), il est nommé vice-amiral en .
Le , l'amiral Brohan met à disposition 5 paquebots, Ville d'Oran5, El Mansour6,7, El Kantara, El Djezaïr et Ville d'Alger afin d'évacuer l'or de la banque de France pour qu'il ne tombe pas aux mains de l'envahisseur. En , il est fait prisonnier à Brest et est libéré en . Il prend alors sa retraite.
Récompenses et distinctions
modifier- Chevalier (1913), officier (1927) et commandeur de la Légion d'honneur (1940).
- Croix de Guerre (1916).
- Ordre de la Francisque[1].
Références
modifier- Henry Coston (préf. Philippe Randa), L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 38 — première édition en 1987.
Bibliographie
modifier- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 74
Liens externes
modifier- Ressource relative à la vie publique :
- Gabriel Brohan sur le site de l’École navale (avec photographie)