Gare du Chapus
La gare du Chapus était une gare ferroviaire française, de la ligne de Cabariot au Chapus. Elle est située à quelques dizaines de mètres de l'extrémité de la pointe du Chapus sur le territoire de la commune de Bourcefranc-le-Chapus, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.
Le Chapus | |
L'ancien bâtiment voyageurs en 2017 | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Bourcefranc-le-Chapus |
Coordonnées géographiques | 45° 51′ 17″ nord, 1° 10′ 05″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Services | Fermée et désaffectée |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Cabariot au Chapus |
Altitude | 3 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | (voyageurs) (marchandises) |
Architecte | Modèle type État |
modifier |
C'était une gare terminus lorsqu'elle fut mise en service, en , par l'Administration des chemins de fer de l'État. Elle sera fermée au service des voyageurs en et totalement au service des marchandises en .
Situation ferroviaire
modifierÉtablie à 3 mètres d'altitude[a], la gare terminus du Chapus était située au point kilométrique (PK) 30,478 de la ligne de Cabariot au Chapus, après la gare de Bourcefranc[1].
Elle disposait d'un faisceau de plusieurs voies de service et d'aiguillages pour faire le rebroussement des motrices des convois [1].
Histoire
modifierL'installation d'une gare terminus à la pointe du Chapus sur le territoire de la commune de Marennes[b], se précise en 1880 avec une mise à l'enquête, dans le cadre du projet de ligne de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus. Le le ministre confirme qu'elle est une gare d'extrémité[2].
La « gare du Chapus » est mise en service le [3] par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à une « exploitation restreinte » son « chemin de fer de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus »[4]. L'ouverture officielle à une exploitation ordinaire de la ligne et de la gare a lieu le [5].
A partir de 1938, la SNCF nouvellement créée, propose une desserte directe - Paris Gare d'Austerliz - Le Chapus - pour desservir l'embarcadère pour l'Ile d'Oléron[réf. souhaitée].
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Bâtiment voyageurs, jadis.
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Halle, grue et wagons de marchandises, jadis.
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Bateaux desservant l'Ile d'Oléron à la descente des voyageurs dans la Gare.
La ligne, et la gare, seront fermées au service des voyageurs le [6] au dernier jour de l'horaire d'été. Elle sera fermée au service des marchandises le [7].
Patrimoine ferroviaire
modifierLe bâtiment voyageurs d'origine est toujours présent, restauré et réaffecté en un espace de vente à l'enseigne "Comptoir de la Mer".
Notes et références
modifierNotes
modifier- L'altitude de 5 mètres provient du site Google Earth.
- Avant 1908, année de la création de la commune de Bourcefranc-le-Chapus, le village du Chapus était sur le territoire de la commune de Marennes.
Références
modifier- Chemins de fer de l'État (Traction), Profils et bifurcation des lignes du réseau : II Sud-Ouest, Paris, État/imp E. Lefèvre, , 68 p. (lire en ligne [PDF]), « Pl. 140 Cabariot au Chapus - Saujon-la-Tremblade-la-Grève », p. 66.
- Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Ligne de Tonnay-Charente à Marennes », p. 148-149.
- Banaudo 1982, p. 135.
- « Réseau de l'État », Journal des chemins de fer des mines et des travaux publics, no 5713, , p. 120 (lire en ligne, consulté le ).
- « Ouvertures de lignes : Chemins de fer de l'État », Le Journal des Transports, no 26, , p. 311 (lire en ligne, consulté le ).
- Banaudo 1982, p. 110 et 135.
- « La gare SNCF de Bourcefranc », sur Bibibourcefranc.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- José Banaudo, Trains Oubliés, vol. 4 : L'État - Le Nord - Les Ceintures, Manton, Les Éditions du Cabri, , 223 p. (ISBN 2-903310-24-6). .
- Jacques Poget, 1889, l'arrivée du chemin de fer à Marennes, Marennes, Jacques Poget, , 194 p., 30 cm (ISBN 979-10-699-1226-7, BNF 45434221).
- Luc Fournier, « Le Chapus, une gare qui prenait l'air du large », Correspondances Ferroviaires, no 29, , p. 24-35 (lire en ligne, consulté le ).