Israel Hayom (en hébreu : ישראל היום, Israël aujourd'hui) est un quotidien gratuit israélien. Il est par son tirage le premier des journaux israéliens et classé à droite[1],[2].

Israel Hayom
ישראל היום
Image illustrative de l’article Israel Hayom

Pays Drapeau d’Israël Israël
Langue Hébreu
Périodicité Quotidienne
Format Tabloïd
Prix au numéro gratuit
Date de fondation

Propriétaire Sheldon Adelson
Rédacteur en chef Amos Regev
Site web En hébreu : israelhayom.co.il

En anglais : israelhayom.com

Il appartient au milliardaire Sheldon Adelson[3],[4] et compte plus de 100 000 abonnés, avec une part de marché qui a augmenté dans la dernière moitié de 2009 de 23,2 à 26,6 pour cent[5]. Le rédacteur en chef est Amos Regev, anciennement à Yediot Aharonot et à Maariv. L'épouse de Sheldon, Miriam Adelson, en est l'éditrice[6].

À la Knesset, en , eut lieu un débat concernant la loi Adelson, loi qui visait à interdire la diffusion d'un journal gratuit plus d'un an. Nimrodi, le propriétaire de Maariv, a rencontré des députés pour les convaincre de soutenir cette loi, sinon, prévenait-il, Maariv risquait de fermer[7]. La proposition est rejetée le par la commission interministérielle pour la législation.

Ligne éditoriale

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Une étude menée en 2008 par Moran Rada du Israel democracy institute sur la couverture de l’actualité politique par les journaux israéliens a démontré que le traitement de l'actualité autour de Benyamin Netanyahou ne serait « pas particulièrement équitable », que la couverture de son actualité par Israel Hayom serait biaisée en sa faveur dans la plupart des décisions éditoriales et que le quotidien choisit de minimiser les évènements qui ne contribuent pas à promouvoir une image positive de Netanyahou, tandis que, d'autre part, il vanterait et gonflerait les évènements qui aident à promouvoir Netanyahou et le Likoud[8].

La ligne éditoriale du journal est considérée par les Israéliens comme très favorable à Netanyahou. Selon Theodore Sasson, chercheur au Cohen Center for Modern Jewish Studies, «le journal appartient à Sheldon Adelson, un éminent partisan de l’Organisation sioniste d'Amérique et un donateur majeur des politiciens républicains (ainsi que de Taglit-Birthright Israel)», et le journal est critiqué pour son «biais pro-Likoud»[9]. La rédaction d'Israel Hayom dément pour sa part avoir un parti pris politique[4].

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. (en) Tal Samuel-Azran, Amit Lavie-Dinur et Yuval Karniel, « Narratives used to portray in-group terrorists: A comparative analysis of the Israeli and Norwegian press », Media, War & Conflict, vol. 8, no 1,‎ , p. 3–19 (ISSN 1750-6352 et 1750-6360, DOI 10.1177/1750635214531106, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Paweł Pokrzywiński et Przemysław Zawada, « Diplomatic Crisis Between Poland and Israel in Right-Wing Dailies », Polish Political Science Review, vol. 9, no 1,‎ , p. 27–44 (DOI 10.2478/ppsr-2021-0003, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le Fouquet's de Netayahou », Marianne, 11-17 avril 2009, p. 50.
  4. a et b (en) Maayan Lubell, « Israeli police question U.S. casino mogul Adelson in Netanyahu probe », Reuters,
  5. (en) Li-Or Averbach, « TGI survey shows "Globes" only paper to grow », Globes,
  6. Julie Connan et Thierry Oberlé, « Sheldon Adelson, un parrain en or », Le Figaro,‎ 16-17 janvier 2021, p. 15 (lire en ligne).
  7. (he) http://www.themarker.com/tmc/article.jhtml?ElementId=zz20091220_32974
  8. (he) Moran rada, « נתניהו שילם, מה אתם רוצים ממנו? », HaAyin HaShevi'it, Israeli Democracy Institute.,‎ (lire en ligne)
  9. (en) Theodore Sasson, « 5. Attitudes and Attachment », dans 5. Attitudes and Attachment, New York University Press, (ISBN 978-0-8147-6011-6, DOI 10.18574/nyu/9780814760864.003.0006/html, lire en ligne), p. 114–143, p.120