Jean Dif
Jean Dif, né le à Saint-Sandoux et mort le à Paris[1], est un poète français qui a débuté sous la double influence du surréalisme et de l'École de Rochefort[2],[3].
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Activités
modifierIl a participé à des ouvrages collectifs (Anthologies Flammes Vives de 1995 à 2011) et a publié régulièrement des poèmes dans plus d'une dizaine de revues françaises, dont les revues papier Parterre verbal, Le Cri d'os, Encres vives, Traces[4], Avel IX[5], Mot à Maux[6], Rose des temps, et les revues numériques Alter texto[7] et Recours au poème[8], ainsi que dans des revues étrangères[9]. Certains de ses textes ont été traduits en anglais, en néerlandais[10],[11] et en espagnol[12]. Il est l'auteur de plusieurs recueils. Sur son site internet, on trouve des extraits de ses textes édités, des inédits et aussi des textes d'écrivains français et étrangers[13]. Il a traduit plusieurs dizaines de poètes étrangers pour la plupart espagnols ou latino-américains. Quelques-uns de ses poèmes et de ses traductions ont fait l'objet de vidéos ou ont été repris sur des sites français et étrangers[14],[15],[16].
Passionné d'histoire et grand voyageur, il a également rédigé des ouvrages historiques et des récits de voyage, notamment sur la Chine et le Tibet.
Au cours de sa carrière professionnelle, comme enseignant et chercheur, après un séjour en Amérique du Nord, il a participé à l'introduction en France de la théorie financière moderne[17] et a publié quelques travaux scientifiques dont on trouve un écho sur Internet[18],[19], ainsi que dans des ouvrages académiques.
Jean Dif collabore depuis au magazine en ligne Histoire pour tous dans lequel il a publié plusieurs articles concernant le Premier Empire et l'histoire du Québec qui a été republiée numériquement dans la Belle Province [20].
Il est membre de l'Académie européenne des sciences, des arts et des lettres et fait également partie de Poetas del Mundo[21].
Il figure dans le Dictionnaire littéraire des écrivains d'expression populaire[22].
Œuvres
modifierRecueils de poèmes
modifier- La Voix publique, Les Cahiers de Rochefort, 1956. Réédité en 2020 en EPUB et PDF par FeniXX [15]. Un fac-simile de ce recueil est ici[23]
- Kaléidoscope, Encres Vives, No 211, 1996
- Variations, Encres Vives, collection Encres Blanches, 1999[24]
- Églogues printanières, Encres Vives, collection Encres Blanches, 2005[25]
- Netchaiev dit..., Encres Vives, collection Encres Blanches, 2005[26]
- Masques de givre, Encres Vives, collection Encres Blanches, 2007[27]
- Sous les couteaux des horloges, Encres Vives No 388, 2010[28]
- L'Aile de la cendre, Edilivre, 2011[29]
- Sous les couteaux des horloges (2), Encres Vives No 439, 2015[30],[31]
- Dans l'ambre du temps, Encres Vives, collection Encres Blanches, 2020
- Le chalumeau du jardinier, Edilivre, 2021[32]
Histoire
modifier- Les Mémoires de Jakob Walter, 1812, La marche des fantassins wurtembergeois en Russie, Teissèdre, 2004, une page de présentation et des extraits sont ici
- Le Journal d'un soldat du 71e de 1806 à 1815, Edilivre, 2010, extraits ici, article[33]
- La Campagne de 1808 par Adam Neale - Les souvenirs de John Malcolm (1814), Edilivre, 2010, extraits ici : Neale, Malcolm, article[34]
- Bibliographie des autobiographies, mémoires, journaux, correspondances et documents officiels publiés en anglais sur la période napoléonienne, Internet Archive ex-Wobook, 2012 - Accès libre - (39 841 lecteurs distincts sous Wobook)
- Révolution et Empire - Bibliothèque numérique : liste d'ouvrages anciens en français gratuitement accessibles sur Internet, Internet Archive ex-Wobook, 2013 - Accès libre - (32 623 lecteurs distincts sous Wobook)
Récits de voyages
modifier- Un voyage au Yunnan (), Le Manuscrit, 2006, Feuilletage
Traductions
modifier- La poésie est un fond d'eau marine de Santiago Montobbio (Espagne), éditions du Cygne, 2011[35],[36]. Le Prix Chasseur de poésie 2012 a été attribué à Santiago Montobbio.
- Les Imaginations de Luis Benitez (Argentine), L'Harmattan, 2013[37],
- Brève anthologie poétique de Luis Benitez (Argentine), La Résonance, 2014[38],
Notes et références
modifier- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Jean-Yves Debreuille : L'École de Rochefort - Théories et pratiques de la poésie 1941-1961 - Ouvrage publié avec le concours du CNRS - Presses Universitaires de Lyon - Pages 375, 460. "... Toute sa poésie est faite d'un végétalisme qui procède à la fois d'Eluard et de Cadou..."
- Calames (Bibliothèque Jacques Doucet, fonds André Breton - Bibliothèque universitaire d'Angers, Fonds Bouhier etc.)[1]
- Traces.
- Avel IX
- Mot à Maux
- Alter texto
- Recours au poème
- Arquitrave (Colombie)
- Site de Fa Claes
- Contrabras
- Poetas para el siglo XXI
- [2]
- Las insulas extrañas(Mexique)
- Portal de Poesia (Espagne)
- Anthologie universelle de poésie
- Jean Dif started his career in 1953 as a professional worker at the Compagnie des Machines Bull, a French company created in 1930, which was one of the companies that created the first punched cards and the first computers. He joined the Caisse des dépôts et consignations (CDC) in 1956 and became a computer scientist in 1961. In 1970, while working at the CDC, he received a one-year scholarship from the FNEGE to study at the Université de Sherbrooke (Québec, Canada). He graduated with a master’s degree in finance in 1973. He received his doctorate degree in 1974 at the Université de Rennes (France) on convertible bonds, which are similar to option contracts. At the CDC, he was working in a research group with other academics, such as Thierry Chauveau. As a computer engineer, he developed programs and mathematical models in particular for pricing convertible bonds. In addition to working at the CDC, he taught finance as a lecturer in several French universities. Jovanovic, Franck and Guy Numa 2021 "The Development of Financial Economics in France between the Mid-1970s and the Early 1980s : Import or Rediscovery ?", History of Political Economy 53 (2) : 279-312. Duke University Press (USA).
- Numdam [3]
- [4]
- https://biblio.republiquelibre.org/Histoire_du_Qu%C3%A9bec
- https://www.poetasdelmundo.com/continent/europa/POETS-1611377549-9363
- F.-G. Theuriau : Dictionnaire littéraire des écrivains d'expression populaire, essai d'anthropologie littéraire - Centre d'Etudes Supérieures de la littérature Editions - Tours (2018)
- Adrian Miatlev - La Tour du Feu, No 56, décembre 1957. "... Jean Dif de qui La Voix publique contient des joliesses frémissantes..."
- Michel Monnereau : Le Cri d'Os, N° 29/30, 1er semestre 2000.Comme le titre l'indique, ces poèmes sont un jeu, des variations intelligentes avec une grande densité d'images, surréalisantes en l'occurrence: "Les arbres en marche dans ton corps/souffrent au passage/quand tu traverses l'abîme." Poésie trop riche peut-être - si cela signifie quelque chose! - car l'attention se relâche, en tout cas la mienne. N'ayant pas la poésie infuse, j'imagine que ce type d'écriture serrée a ses adeptes, et ceux-là seront comblés.
- Daniel Brochard : Mot à maux - La revue des revues, juin 2005.[5]
- Hélène Soris: Francopolis - Entretien avec Jean Dif (septembre 2005)[6]
- Francesca-Yvonne Caroutch : SUR MASQUES DE GIVRE de Jean Dif - Traversées, 2007... Jean Dif fit ses débuts, très jeune, en publiant La Voix publique, aux Cahiers de Rochefort. Historien, il est l'auteur de cinq autres recueils de poèmes, dont Netchaiev dit (Encres vives). Ici, derrière un titre modeste, se cache un véritable "Traité des miroirs". Il s'agit de méditations poétiques entrecoupées de poèmes très denses. Ce sont d'innombrables éclats de miroirs de givre qui nous entourent, entre la feinte profondeur du vide et celle de la vive pensée. Une traversée enchantée des palais des glaces, un foisonnant voyage entre philosophie et magie verbale. Jean Dif écrit fort justement que les miroirs "font seulement semblant de voir". Pourtant, ensevelis sous la poussière de l'ignorance ou du temps - clin d'œil à Jean Cocteau - ils oublient rarement de réfléchir. On sait que si le miroir est fragmenté en mille morceaux, c'est toujours la même image qui est reflétée, à l'infini, car elle n'est autre que nous-même, projection de notre esprit. Est-ce la raison pour laquelle les métaphysiques orientales évoquent "la sagesse semblable au miroir" ? Le vertigineux miroitement des formes est celui de l'universelle vacuité, d'où tout émane et où tout se résorbe. Une fois le miroir poli par l'ascèse, horreur ou splendeur ne peuvent en altérer la sérénité. Les miroirs évoquent aussi les grands espaces du ciel criblé d'astres. Les anciens scrutaient le firmament avec un miroir,speculum, à l'origine du terme "spéculer". L'horoscope d'une personne se nommait joliment "Miroir du ciel", et les termes "considération", "sidéré", proviennent de Sidus, l'étoile. Tout cela renvoie à l'étude des corps célestes reflétés dans un miroir, qui est aussi miroir de l'âme. "Ne suis-je pas/le reflet d'une inconnue /qui se cache au fond de moi/et se contemple/dans le regard que je lui tends."
- Christian Saint-Paul : Radio Occitania - Les poètes, 9 décembre 2010. Lectures d'extraits de Sous les couteaux des horloges, un texte à lire et relire.[7]
- Jean-Paul Gavard-Perret : Jean Dif et les labyrintes du temps, Edilivre, 2011 - Traversées, 11 juillet 2012.[8]
- Francopolis - Annonces : "Suite du texte paru sous le même titre chez le même éditeur en 2010 (Encres vives no 388), ce poème-fleuve est une introspection, une interrogation sur l’être et sur la parole, une quête de soi : « Fils de la nuit / orpailleur des ténèbres / (…) je tamise le sable du ciel / j’accumule mon butin / pour l’ensevelir dans des signes / qui ne sont que les étoiles / d’un fil de fer barbelé »".
- Aumane Placide : Rose des temps - No 21 - Printemps 2015. "Ce texte représente la suite d'un premier long poème publié aux mêmes éditions en 2010. Les premiers mots sont porteurs de tout ce qui va suivre: J'alimente ma peine/Je construis mon terrier/J'en mure l'entrée. Se découvre un long poème écrit en sabliers successifs qui s'accrochent les uns aux autres comme le temps qui nargue les hommes en faisant parfois semblant de durer..."
- Jean-Paul Gavard-Perret.[9]
- Institut Napoléon[10]
- Jacques-Olivier Boudon, Eric Ledru, Bernard Quintin, « Bibliographie napoléonienne », Revue de l'Institut Napoléon N° 201, , p. 115 - Jean Dif poursuit sa redécouverte des souvenirs laissés par des soldats anglais en publiant les mémoires d'Adam Neale, médecin militaire, au sein du corps expéditionnaire anglais dans la Péninsule ibérique en 1808, et de John Malcolm qui intègre l'armée anglaise d'Espagne et combat avec elle dans le Sud-Ouest jusqu'à Toulouse en avril 1814. En complément, une analyse des lettres du soldat Wheeler en 1811 et quelques documents annexes.
- Beauty will save the world (2016)[11]
- Paul Van Melle, Le chasseur abstrait, 19 mai 2013[12]
- Le livre-vie[13]
- Jean-Paul Gavard-Perret, lelitteraire.com, 9 décembre 2014[14]
Liens externes
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