La Vapeur du Trieux
La Vapeur du Trieux est un train touristique, tracté par une locomotive à vapeur, qui assure pendant la saison, de mai à septembre, des trajets aller retour sur la ligne, à voie normale, de Paimpol à Pontrieux, dans le département des Côtes-d'Armor.
Train touristique La Vapeur du Trieux | |
En gare de Paimpol avec la 141 TD 740 | |
Pays | France |
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Propriétaire | Transdev Rail |
Création | 1997 |
Écartement de voie | voie normale (1,435m) |
Ligne exploitée | Paimpol - Pontrieux |
Site internet | http://www.vapeurdutrieux.com |
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Son exploitation est gérée par Transdev Rail Bretagne, anciennement CFTA Bretagne.
Histoire
modifierLe retour de la vapeur sur la ligne par un chemin de fer touristique désormais utilisée dans un but de tourisme ferroviaire, débute par un essai de circulation positif en 1997, lors des quatre journées du festival des chants de marins. Pour permettre le fonctionnement avec une locomotive à vapeur, la gare de Paimpol est rééquipée des infrastructures nécessaires.
En 2006, la fréquentation est toujours au rendez-vous, plus de 33 500 voyageurs sont transportés pendant la saison de mai à fin septembre.
Faute d'avoir pu disposer d'une locomotive à vapeur, c'est la locomotive diesel BB 63832 qui a assuré la saison 2012. Afin d'éviter à l'avenir ce genre de déconvenue l'exploitant chercherait à acquérir sa propre locomotive à vapeur[1], mais à partir de la saison 2015 les circulations vapeur sont suspendues en raison du mauvais état de la voie[2].
Les travaux de renouvellement voie et ballast de la ligne de Guingamp à Paimpol étant terminés pour le mois d', la Vapeur du Trieux reprend ses activités pour la saison 2017 avec la locomotive 141 TB 424 de l'AAATV section Mulhouse.
La ligne
modifierElle longe l'estuaire du Trieux sur le tronçon de la gare de Paimpol à la gare de Pontrieux, via la halte de Traou-Nez, de la ligne de Guingamp à Paimpol créée par le Réseau breton.
Les collections
modifierLes listes suivantes ne sont pas exhaustives et devront être complétées ou actualisées au fil du temps (dernière actualisation en février 2024) :
Locomotives à vapeur
modifierMatricule | Constructeur et date | État actuel | Origine et informations techniques | Photo |
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141 TB 424 de l'AAATV (section Mulhouse) | Société de Saint-Léonard, 1913 | Hors service (en cours révision). |
13,74 m, 71,7 t (92,1 t en ordre de marche), vitesse maximum : 90 km/h (1200 ch). Timbre chaudière : 16 kg/cm² Capacité de la soute à charbon : 3,5 t Capacité de la soute à eau : 7 500 L (7,5 m3). Distribution : Walschaerts à tiroirs cylindriques |
Voitures à voyageurs
modifierMatricule | Constructeur et date | État actuel | Origine et informations techniques | Photo |
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Boite à tonnerre[4] CFTA RN 070 (ex-B7t no 17210) | Construite en allemagne entre 1928/29. | Situation inconnue |
Voiture d'origine allemande, arrivée en France au titre de dommage de guerre après la 2ème guerre mondiale (1939-1945). Elle à appartenu au Train à vapeur des Cévennes et à la CITEV[5]. Type : Ci-28 13,92 m, 00 t, vitesse maximum : 100 km/h 56 places assises Numéro UIC : 50 87 24-17 210-3 B7t |
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Boite à tonnerre[4] CFTA RN 071 (ex-B7t no 17227) | Construite en allemagne entre 1928/29. | Situation inconnue |
Voiture d'origine allemande, arrivée en France au titre de dommage de guerre après la 2ème guerre mondiale (1939-1945). Elle a appartenu au Train à vapeur des Cévennes et à la CITEV[5]. Type : Ci-28 13,92 m, 00 t, vitesse maximum : 100 km/h 56 places assises Numéro UIC : 50 87 24-17 227-7 B7t |
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Boite à tonnerre[4] CFTA RN 072 (ex-B7t no 17219) | Construite en allemagne entre 1928/29. | Situation inconnue |
Voiture d'origine allemande, arrivée en France au titre de dommage de guerre après la 2ème guerre mondiale (1939-1945). Elle a appartenu au Train à vapeur des Cévennes et à la CITEV[5]. Type : Ci-28 13,92 m, 00 t, vitesse maximum : 100 km/h 56 places assises Numéro UIC : 50 87 24-17 219-4 B7t |
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Boite à tonnerre[4] CFTA RN 073 (ex-B7t no 17234) | Construite en allemagne entre 1928/29. | Situation inconnue |
Voiture d'origine allemande, arrivée en France au titre de dommage de guerre après la 2ème guerre mondiale (1939-1945). Elle a appartenu au Train à vapeur des Cévennes et à la CITEV[5]. Type : Ci-28 13,92 m, 00 t, vitesse maximum : 100 km/h 56 places assises Numéro UIC : 50 87 24-17 234-3 B7t |
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SNCB Voiture M2 RN-073 (ex-no 41.028) | Ateliers de Familleureux, 1958 | Situation inconnue | Ex voiture d'origine belge, acquise et rénovée entretemps par l'opérateur néerlandais Lovers Rail (nl), lui-même acquis par Connex (devenu entretemps Veolia Transport).
24 m, 35 t, vitesse maximum : 140 km/h 68 places au total en 1re classe Numéro UIC : 50 88 18-48 628-6 |
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SNCB Voiture M2 RN-074 (ex-no 41.030) | Ateliers de Familleureux, 1958 | Situation inconnue | Ex voiture d'origine belge, acquise et rénovée entretemps par l'opérateur néerlandais Lovers Rail (nl), lui-même acquis par Connex (devenu entretemps Veolia Transport).
24 m, 35 t, vitesse maximum : 140 km/h 68 places au total en 1re classe Numéro UIC : 50 88 18-48 630-2 |
Les locomotives à vapeur ayant roulé à La Vapeur du Trieux
modifierDepuis le début du train touristique, "La Vapeur du Trieux" à connu différentes locomotives à vapeur qui se sont succédé et ont assuré le service sur la ligne. Le parcours étant difficile et l'âge des locomotives et de la voie est à l'origine de ce « passage de relais ».
La 230 G 353, Société de Construction Batignolles-Châtillon (1922) de la SNCF de 1998 à 2000.
La 231 K 8, Henschel & Sohn (1912) du MFPN (via la FACS) de 2001 à 2005.
La 231 G 558, Société de Construction Batignolles-Châtillon (1922) du PVC de 2006 à 2007.
La Mallet 020+020T, Henschel & Sohn no 10416 (1911) du TTDA de 2008 à 2010[6],[7].
La 141 TD 740, Société Française de Construction Mécanique de Denain (1932) du Chemin de Fer Touristique Limousin-Périgord en 2011.
La 141 TB 424, Société de Saint-Léonard (1913), de l'AAATV (l’Amicale des Anciens et Amis de la Traction Vapeur) section Mulhouse en 2013 & 2014 et de nouveau de 2017 à 2019[8]. Depuis le mois de , cette locomotive est stationnée hors saison touristique aux ateliers CFTA de Carhaix, afin d'éviter les longs acheminements vers et depuis Longueville (AJECTA) où elle était habituellement garée pendant l'hiver[9].
Correspondances
modifierLa gare de Paimpol est également desservie par des trains du réseau TER Bretagne en service toute l'année sur la ligne de Guingamp à Paimpol. Cette ancienne ligne à voie métrique du Réseau Breton est aujourd'hui une ligne SNCF à écartement standard (depuis 1953) confiée en affermage à la CFTA, devenue Transdev Rail.
Notes et références
modifier- Vapeur du Trieux cherche locomotive à louer ! sur www.letelegramme.com (Consulté le 13/10/2012).
- « La Vapeur du Trieux trop lourde... », sur lapressedarmor.fr (consulté le )
- Notice no PM68000588, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Site TVNP rail-France, « Du sobriquet Donnerbuchse « donné » par les Allemands en raison du bruit qu'elles font en roulant »
- Site TVNP rail-France, Voitures boîtes à tonnerre lire (consulté le 11/11/2009).
- « Site La Vapeur du Trieux, Histoire de la locomotive » (consulté le )
- « Paimpol : premier départ enfumé de la vapeur du Trieux », guingamp.maville.com (Ouest-France), (lire en ligne)
- « Paimpol la vapeur du Trieux est de nouveau sur les rails », sur ouest-france.fr (consulté le )
- « Carhaix. La machine à vapeur est à la CFTA », sur ouest-france.fr (consulté le )
Bibliographie
modifier- Jérôme Camand, « La Vapeur du Trieux et la ligne des CFTA », dans Petits trains de France, Sélection du Reader's Digest, 2002, p. 12-17 (ISBN 2-7098-1324-6).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Transdev Rail
- Liste des chemins de fer touristiques de France
- Chemins de fer des Côtes-du-Nord (à voie métrique)
- Union des exploitants de chemins de fer touristiques et de musées (UNECTO)
Liens externes
modifier- Le site officiel de la Vapeur du Trieux
- Le train dans le journal télévisé de 13 H de France 2 du . Début à 29 minutes et 52 secondes [1].