Momozono
Momozono (桃園天皇, Momozono-tennō), né le et mort le , est le 116e empereur du Japon selon l'ordre de succession traditionnel. Son règne s'étend du jusqu'à sa mort.
Momozono Tennō 桃園天皇 | ||
L'empereur Momozono. | ||
Titre | ||
---|---|---|
116e empereur du Japon | ||
– (15 ans, 2 mois et 22 jours) |
||
Shogun | Tokugawa Ieshige Tokugawa Ieharu |
|
Prédécesseur | Sakuramachi | |
Successeur | Go-Sakuramachi | |
Biographie | ||
Dynastie | Lignée Yamato | |
Nom de naissance | Toohito | |
Date de naissance | ||
Date de décès | (à 21 ans) | |
Père | Sakuramachi | |
Conjoint | Ichijō Tomiko | |
Enfants | Go-Momozono | |
|
||
|
||
Empereurs du Japon | ||
modifier |
Généalogie
modifierMomozono est le fils aîné de l'empereur Sakuramachi. Il porte avant son avènement au trône le nom personnel de Toohito (遐仁)[1]. Son premier titre est Yaho-no-miya (八穂宮) puis Sachi-no-miya (茶地宮)
Sa mère était Sadako (定子) qui deviendra Kaimei (開明門院).
- L'épouse de l'empereur Momozono[2]:
- Ichijō Tomiko (一条富子)
- Les fils de l'empereur Momozono[2]:
- 1er fils : Hidehito (英仁親), qui devint l'empereur Go-Momozono
- 2e fils : Fushimi-no-miya Sadamochi (伏見宮貞行親王)
Biographie
modifierPrince héritier en 1747, il devient empereur la même année à la suite de l'abdication de son père, l'empereur Sakuramachi.
En 1758, pendant son règne, éclate le scandale de l'affaire Hōreki, quand de nombreux jeunes nobles de la cour sont punis par le shogunat pour avoir défendu la restauration du pouvoir impérial direct.
Il meurt en 1762 à l'âge de 21 ans.
Les ères du règne de Momozono-tennō
modifier- Ère Enkyō (延享), 1744-1748
- Ère Kan'en (寛延), 1748-1751
- Ère Hōreki (宝暦), 1751-1764
L'ère Enkyō
modifierL'ère Kan'en
modifier- Ère Kan'en gannen (寛延元年) ou Kan'en 1 (1748) : des ambassadeurs de la Corée et des îles Ryūkyū (des îles Lieou Khieou) arrivérent au Japon[3].
- Kan'en 2 (1748) : il y eut une grande inondation à Edo[3].
L'ère Hōreki
modifier- Ère Hōreki gannen (宝暦元年) ou Hōreki 1 (1751) :
- Hōreki 2 (1752) : arrivée d'une ambassade des îles Ryūkyū[3].
- Hōreki 2 (1752) : on construisit le temple du mon Yeï san à Miyako[4].
- Hōreki 3 (1753) : le shogun distribua de l'argent à tous ceux de ses officiers qui n'avaient pas au-delà de mille kokus de revenu[3].
- Hōreki 5 (1755) : on construisit le portail du temple Tó yeï san à Edo[4].
- Hōreki 7 (1757) : Yin man-no miya alla à Yoshino[5].
- Hōreki 10 (1760) : Minamoto-no Tokugawa Ieharu devint shogun[6].
- Hōreki 11, le 7e jour de la 11e lune () : l'empereur Momozono abdiqua[7].
Notes et références
modifier- Titsingh, I. (1834). Annales des empereurs du Japon, p.418.
- Source: Wikipedia anglais
- Titsingh, p. 418.
- Titsingh, p. 418. [1834 transliteration, avant-Hepburn]
- Titsingh, p. 419. [1834 transliteration, avant-Hepburn]
- Titsingh, p. 419.
- Titsingh, p. 419. [Tsuchihashi conversion: 2.12.1761 (Wednesday)/宝暦十一年十一月七日]
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Ponsonby-Fane, Richard A. B. (1956). Kyoto: The Old Capital of Japan, 794-1869. Kyoto: The Ponsonby Memorial Society.
- (en) Screech, Timon. (2006). Secret Memoirs of the Shoguns: Isaac Titsingh and Japan, 1779-1822. London: RoutledgeCurzon. (ISBN 0-7007-1720-X)
- (fr) Titsingh, Isaac. (1820). Mémoires et Anecdotes sur la Dynastie régnante des Djogouns, Souverains du Japon, avec la description des fêtes et cérémonies observées aux différentes époques de l'année à la Cour de ces Princes, et un appendice contenant des détails sur la poésie des Japonais, leur manière de diviser l'année, etc.; Ouvrage orné de Planches gravées et coloriées, tiré des Originaux Japonais par M. Titsingh; publié avec des Notes et Eclaircissemens Par M. Abel Rémusat. Paris: Nepveu. --On ne peut pas lire ce livre rare en ligne, mais la bibliothèque de l'université de Stanford l'a déjà numérisé le 22 mai 2006.
- (fr) Titsingh, Isaac. (1834). [Siyun-sai Rin-siyo/Hayashi Gahō (林鵞峰)), 1652]. Nipon o daï itsi ran; ou, Annales des empereurs du Japon, tr. par M. Isaac Titsingh avec l'aide de plusieurs interprètes attachés au comptoir hollandais de Nangasaki; ouvrage re., complété et cor. sur l'original japonais-chinois, accompagné de notes et précédé d'un Aperçu d'histoire mythologique du Japon, par M. J. Klaproth. Paris: [Royal Asiatic Society] Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland.--Deux exemplaires numérisés de ce livre rare sont maintenant accessibles en ligne : (1) de la bibliothèque de l'université du Michigan, numérisé le 30 janvier 2007 ; et (2) de la bibliothèque de l'université de Stanford, numérisé le 23 juin 2006. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.