Mosfilm

société de production cinématographique russe et sovietique

Mosfilm (en russe : Мосфильм) est une société de production cinématographique fondée en 1920, après la nationalisation des moyens de production soviétiques[1]. C'est aussi un très grand village cinématographique situé à Moscou, au lieu-dit colline des Moineaux.

Mosfilm
Image associée au studio
Moscou, studios Mosfilm, vue des décors du vieux Moscou.

Localisation Mosfilmovskaya ul. 1
Moscou
Drapeau de la Russie Russie
Site web Mosfilm.ru
Entrée des studios de Mosfilm.

Historique

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En 1920, les deux grandes sociétés cinématographiques A.A. Khanjonkov et I.N. Ermolïev sont nationalisées et fusionnent pour devenir le Service Cinématographie Panrusse, VFKO (en russe : ВФКО), rebaptisé Goskino (Госкино, c'est-à-dire Cinéma d'État) en 1922. L'entreprise nationale cinématographique de l'Union soviétique prend le nom de Mosfilm en 1935. Les studios réalisèrent plusieurs films de propagande pour le régime soviétique, notamment Les Cosaques de Kouban en 1949 ou La Chute de Berlin en 1950, dans lesquels la personnalité de Staline et le système soviétique sont mis en avant. Staline interviendra d'ailleurs à plusieurs reprises dans la production et la réalisation de ces films[2].

Mosfilm a produit la majorité des chefs-d'œuvre du cinéma soviétique, d'Eisenstein à Tarkovski, et même coproduit Dersou Ouzala d'Akira Kurosawa. Après une passe difficile dans les années 1990, à la suite de la dislocation de l'Union soviétique, elle reprend aujourd'hui de la vitalité[3].

Un musée du cinéma se trouve également sur le site des studios Mosfilm.

La sculpture monumentale de Vera Moukhina, L'Ouvrier et la Kolkhozienne, qui fut la pièce maîtresse du pavillon soviétique à l'Exposition internationale « Arts et Techniques dans la Vie moderne » de 1937 à Paris — où elle faisait un face à face prémonitoire à l'aigle du pavillon allemand — est le logo de Mosfilm depuis 1947[3].

Sélection de films produits

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Voir aussi

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Notes et références

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  1. Dimitri Filimonov, « Le géant endormi : l’essor du cinéma comme instrument de soft power russe », sur www.areion24.news (consulté le ).
  2. Erik Reumann, « Entre artisanat et high-tech: Mosfilm », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Alexandra Gouzeva, « 30 films majeurs des studios soviético-russes Mosfilm », sur Russia Beyond,

Liens externes

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