Saint-Jean-de-Liversay
Saint-Jean-de-Liversay est une commune de l’ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Liversois et les Liversoises[1].
Saint-Jean-de-Liversay | |||||
Mairie de Saint-Jean-de-Liversay. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | La Rochelle | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aunis Atlantique | ||||
Maire Mandat |
Alexandre Trouche 2024-2026 |
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Code postal | 17170 | ||||
Code commune | 17349 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Liversois | ||||
Population municipale |
3 038 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 16′ 11″ nord, 0° 52′ 24″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 39 m |
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Superficie | 41,42 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | La Rochelle (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Marans | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.saintjeandeliversay.fr | ||||
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Géographie
modifierSituée à 6 km au nord-ouest de Courçon, à 10 km à l'est du chef-lieu du canton, Marans, et à 25 km au nord de La Rochelle, la commune comprend notamment, outre le bourg, les villages de Luché, de Normandie, de Thairé-le-Fagnoux, de Choupeau, de Sourdon, et du Vanneau.
Communes limitrophes
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Jean-de-Liversay est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[4]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,6 %), prairies (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), zones urbanisées (5,2 %), forêts (0,2 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Saint-Jean-de-Liversay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999 et 2010[10],[8].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 270 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 270 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Toponymie
modifierLe nom de Saint-Jean-de-Liversay est issu pour la première partie de Jean le Baptiste, à qui la paroisse avait été dédiée. Liversay provient du nom d'un propriétaire de l'époque romaine appelé Eberius, déformé en Ibersius, puis Ibersius, ainsi que du suffixe -acum, donnant le toponyme Iversay[15].
Luché a pour origine l'anthroponyme Lupius, suivi du suffixe -acum[16].
Thairé-le-Fagnoux provient de l'anthroponyme gallo-romain Tarius, suivi du suffixe -acum[16].
Histoire
modifierAdministration
modifierListe des maires
modifierDémographie
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 3 038 habitants[Note 2], en évolution de +9,6 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Équipements et services
modifierEnseignement
modifierLa commune dispose d'un groupe scolaire rassemblant une école maternelle et une école primaire relevant de l'enseignement primaire public.
Services de la santé
modifierSaint-Jean-de-Liversay a développé un certain nombre de services dans les secteurs médical, paramédical et médico-social[26] qui en font une des communes rurales parmi les mieux équipées dans ce domaine en Charente-Maritime.
- Les services médicaux
Saint-Jean-de-Liversay dispose de deux cabinets médicaux rassemblant quatre médecins généralistes et d'un cabinet en soins dentaires, tous situés dans le centre-bourg.
La commune ne dispose pas de médecins spécialistes, les habitants vont habituellement consulter ceux installés à La Rochelle.
La commune n'est pas équipée d'un centre de radiologie médicale ou IRM, elle dépend de La Rochelle pour ce type de prestation[Note 3].
Le centre hospitalier le plus proche est celui de La Rochelle, situé à 25 kilomètres au sud, offrant une palette très étendue de soins, étant le plus grand hôpital du département de la Charente-Maritime.
- Les services paramédicaux
Saint-Jean-de-Liversay est bien pourvue en services paramédicaux où se trouvent notamment deux centres en soins infirmiers, un kinésithérapeute et un pédicure-podologue. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à Marans[Note 4].
À cela s'ajoutent une pharmacie dotée d'un service en orthopédie générale et un prothésiste dentaire.
La commune est équipée d'un service d'ambulanciers agréé qui étend ses interventions sur les cantons de Courçon et de Marans.
Pour les services d'urgence médicale, Saint-Jean-de-Liveray dépend du centre de secours principal de La Rochelle.
- Les services médico-sociaux
Une résidence publique pour l'accueil de personnes âgées est implantée dans le bourg. Le foyer-logement La Chancelière de Saint-Jean-de-Liversay dispose de 80 chambres[27].
Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), la Résidence le Pays d'Aunis. Sa capacité est de 69 lits dont 31 en unité protégée pour personnes atteintes de démence type Alzheimer et apparentées. Cet établissement des Jardins de Cybèle a été ouvert en .
Lieux et monuments
modifier- L'église Saint-Jean-Baptiste.
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean René Constant Quoy, chirurgien de Marine et zoologiste.
- Marc Antoine Alexis Giraud (1748-1821), homme politique.
- Bernard COUTANT dit Abbé COUTANT-(1920-2008)-, prêtre peintre et guide historien de la Ville de LA ROCHELLE-(17)- de 1973 à 1990, y est né.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les onze villes de la Charente-Maritime à être équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon et Surgères
- Liste des villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale (par ordre alphabétique) : Aytré, Châtelaillon-Plage, Jonzac, Marans, Marennes, Montendre, Pons, Puilboreau, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon, Surgères, Tonnay-Charente et La Tremblade. À cette liste de 19 villes s'ajoute le centre rural de Montguyon dans la Double saintongeaise.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Rochelle », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Jean-de-Liversay », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Jean-de-Liversay », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Saint-Jean-de-Liversay, les bords de Sèvre : présentation - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur inventaire.nouvelle-aquitaine.fr (consulté le ).
- Pierre Gauthier, « Toponymie spécifique du Marais poitevin », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, vol. 9, no 1, , p. 75–100 (lire en ligne, consulté le )
- A apporté son parrainage au candidat Antoine Waechter lors de l'élection présidentielle de 1988.
- Journal Radical 605, PRG, consulté le 22 avril 2014
- « Saint-Jean-de-Liversay. Sylvie Gatineau ne sera pas candidate à sa propre succession lors des élections municipales de mars », L'Hebdo de Charente-Maritime, (lire en ligne).
- Frédéric Aitsiali, « Saint-Jean-de-Liversay : Alexandre Trouche est le nouveau maire de la commune », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- Frédéric Aitsiali, « Saint-Jean-de-Liversay : Alexandre Trouche voit « Saint-Jean Autrement » et vise l’élection municipale partielle », Sud Ouest, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de l'annuaire de la santé
- Site de présentation du Foyer-logement La Chancelière
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes de la Charente-Maritime.
- Arrondissement de La Rochelle.
- Canton de Courçon.
- Géographie de l'Aunis.