« Adrien de Nansouty » : différence entre les versions
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Max Marie Paul Adrien Champion Dubois de Nansouty naît le {{date-|22|4|1816}} à [[Dijon]]<ref name=":0">{{Lien web |titre=Mémorial des officiers de marine |url=https://memorial-aen.fr/detail.php?&id=456 |site=memorial-aen.fr |date=1 janvier 2013 |libellé="Histoire de la Polynésie orientale" (E. Caillot Paris 1910) page 236 - (Département Marine du Service historique de la Défense cote II-V-16)}}</ref>. Il est le fils d'Eugène Champion de Nansouty et d'Herminie Dubois d'Aizy<ref name=":1">{{Lien web |titre=Adrien Champion de Nansouty |url=https://roglo.eu/roglo?lang=fr;i=3544424 |site=roglo.eu |consulté le=2024-01-11}}</ref>. L'un de ses quatre frères et sœurs, [[Charles-Marie-Étienne Champion Dubois de Nansouty|Etienne]], sera général sous le [[Second Empire]] puis fondateur de l'[[Pic du Midi de Bigorre|observatoire du Pic du Midi de Bigorre]]<ref name=":1" />. |
Max Marie Paul Adrien Champion Dubois de Nansouty naît le {{date-|22|4|1816}} à [[Dijon]]<ref name=":0">{{Lien web |titre=Mémorial des officiers de marine |url=https://memorial-aen.fr/detail.php?&id=456 |site=memorial-aen.fr |date=1 janvier 2013 |libellé="Histoire de la Polynésie orientale" (E. Caillot Paris 1910) page 236 - (Département Marine du Service historique de la Défense cote II-V-16)}}</ref>. Il est le fils d'Eugène Champion de Nansouty et d'Herminie Dubois d'Aizy<ref name=":1">{{Lien web |titre=Adrien Champion de Nansouty |url=https://roglo.eu/roglo?lang=fr;i=3544424 |site=roglo.eu |consulté le=2024-01-11}}</ref>. L'un de ses quatre frères et sœurs, [[Charles-Marie-Étienne Champion Dubois de Nansouty|Etienne]], sera général sous le [[Second Empire]] puis fondateur de l'[[Pic du Midi de Bigorre|observatoire du Pic du Midi de Bigorre]]<ref name=":1" />. |
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Adrien de Nansouty étudie à l'[[École navale|Ecole navale]] à partir de l'âge de 16 ans<ref name=":0" />. Il y navigue sur le vaisseau ''Orion'' (1832-1833), puis sur le brig ''Méléagre'' (1833-1835) et la frégate ''Iphigénie'' (1835-1836)<ref name=":0" />. Nommé [[Enseigne (grade militaire)|enseigne de vaisseau]] le {{date-|1|5|1838}}, il sert successivement sur la frégate ''Arthémise'' puis sur le vaisseau ''Montebello'' (1840-1841) avant d'embarquer en 1842 comme officier en second à bord de l'aviso à vapeur ''Phaéton'', de la Division navale du Pacifique<ref name=":0" />. Il est promu le {{date-|1|11|1843}} au grade de [[lieutenant de vaisseau]]<ref name=":0" />. |
Adrien de Nansouty étudie à l'[[École navale|Ecole navale]] à partir de l'âge de 16 ans<ref name=":0" />. Il y navigue sur le vaisseau ''Orion'' (1832-1833), puis sur le brig ''Méléagre'' (1833-1835) et la frégate ''Iphigénie'' (1835-1836)<ref name=":0" />. Nommé [[Enseigne (grade militaire)|enseigne de vaisseau]] le {{date-|1|5|1838}}, il sert successivement sur la frégate ''Arthémise'' puis sur le vaisseau ''Montebello'' (1840-1841) avant d'embarquer en 1842 comme officier en second à bord de l'aviso à vapeur ''Phaéton'', de la Division navale du Pacifique<ref name=":0" />. Il est promu le {{date-|1|11|1843}} au grade de [[lieutenant de vaisseau]]<ref name=":0" />. |
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Son bâtiment prend part à la conquête de [[Tahiti]] par la France, proclamée le {{date-|7 novembre 1843}} mais qui attise encore en 1844 une forte résistance, soutenue par les Anglais<ref name=":0" />. En mars 1844, sous les ordres du capitaine de vaisseau Bruat, le ''Phaéton'' bombarde une troupe de {{unité|1500|combattants}} opposés aux Français et conduits par une princesse tahitienne, Teritoua. La manœuvre est vaine, et Bruat lance à l'assaut du retranchement {{unité|461|hommes}} issus des corps de débarquement des frégates ''Charte'' et ''Uranie'', de la corvette ''Embuscade'' et du ''Phaéton''. Le {{date-|17 avril 1844}} Nansouty commande une charge à la [[Baïonnette (arme)|baïonnette]]. Percé de trois balles, il est une des dix-huit victimes françaises de cette escarmouche qui se clôt par la dispersion des autochtones<ref name=":0" />. |
Son bâtiment prend part à la conquête de [[Tahiti]] par la France, proclamée le {{date-|7 novembre 1843}} mais qui attise encore en 1844 une forte résistance, soutenue par les Anglais<ref name=":0" />. En mars 1844, sous les ordres du capitaine de vaisseau Bruat, le ''Phaéton'' bombarde une troupe de {{unité|1500|combattants}} opposés aux Français et conduits par une princesse tahitienne, Teritoua. La manœuvre est vaine, et Bruat lance à l'assaut du retranchement {{unité|461|hommes}} issus des corps de débarquement des frégates ''Charte'' et ''Uranie'', de la corvette ''Embuscade'' et du ''Phaéton''. Le {{date-|17 avril 1844}} Nansouty commande une charge à la [[Baïonnette (arme)|baïonnette]]. Percé de trois balles, il est une des dix-huit victimes françaises de cette escarmouche qui se clôt par la dispersion des autochtones<ref name=":0" />. |
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== Références == |
== Références == |
Version du 11 janvier 2024 à 14:50
Naissance | |
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Décès | |
Activité |
Officier de marine |
Max Marie Paul Adrien Champion Dubois de Nansouty, dit Adrien de Nansouty est un officier de marine français né à Dijon et mort en le à Tahiti.
Biographie
Max Marie Paul Adrien Champion Dubois de Nansouty naît le à Dijon[1]. Il est le fils d'Eugène Champion de Nansouty et d'Herminie Dubois d'Aizy[2]. L'un de ses quatre frères et sœurs, Etienne, sera général sous le Second Empire puis fondateur de l'observatoire du Pic du Midi de Bigorre[2].
Adrien de Nansouty étudie à l'Ecole navale à partir de l'âge de 16 ans[1]. Il y navigue sur le vaisseau Orion (1832-1833), puis sur le brig Méléagre (1833-1835) et la frégate Iphigénie (1835-1836)[1]. Nommé enseigne de vaisseau le , il sert successivement sur la frégate Arthémise puis sur le vaisseau Montebello (1840-1841) avant d'embarquer en 1842 comme officier en second à bord de l'aviso à vapeur Phaéton, de la Division navale du Pacifique[1]. Il est promu le au grade de lieutenant de vaisseau[1] (il meurt avant d'être informé de cette promotion[3]).
Son bâtiment prend part à la conquête de Tahiti par la France, proclamée le mais qui attise encore en 1844 une forte résistance, soutenue par les Anglais[1]. En mars 1844, sous les ordres du capitaine de vaisseau Bruat, le Phaéton bombarde une troupe de 1 500 combattants opposés aux Français et conduits par une princesse tahitienne, Teritoua. La manœuvre est vaine, et Bruat lance à l'assaut du retranchement 461 hommes issus des corps de débarquement des frégates Charte et Uranie, de la corvette Embuscade et du Phaéton. Le Nansouty commande une charge à la baïonnette. Percé de trois[1] ou six[3] balles, il est une des dix-huit victimes françaises de cette escarmouche qui se clôt par la dispersion des autochtones[1].
Il est enterré sur un îlot situé à environ 500 mètres au large de Maha'ena, appelé Taaupiri ou îlot Nansouty[1],[4]. Au XXIe siècle la tombe a disparu après qu'une tempête a réduit la superficie de l'île[5].
Références
- ["Histoire de la Polynésie orientale" (E. Caillot Paris 1910) page 236 - (Département Marine du Service historique de la Défense cote II-V-16)] « Mémorial des officiers de marine », sur memorial-aen.fr,
- « Adrien Champion de Nansouty », sur roglo.eu (consulté le )
- « Motu Taaupiri, dit Nantousy : (extrait du Moniteur Universel du 25 février 1845) », sur Tahiti Heritage, (consulté le )
- Henry Teuira, « Anciennes divisions des îles de la société et des îles voisines. — Liens politiques », dans Tahiti aux temps anciens, Société des Océanistes, coll. « Publications de la SdO », , 75–125 p. (ISBN 978-2-85430-076-5, lire en ligne)
- « Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le )