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« Élection présidentielle tunisienne de 2024 » : différence entre les versions

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L''''élection présidentielle tunisienne de 2024''' est prévue le {{date|6 octobre 2024}} afin d'élire le [[président de la République tunisienne]]. Il s'agit de la première élection de ce type depuis la promulgation de la [[Constitution tunisienne de 2022|Constitution de 2022]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Frida Dahmani|titre=Présidentielle 2024 en Tunisie : le grand flou|périodique=[[Jeune Afrique]]|date=8 mars 2024|issn=1950-1285|lire en ligne=https://www.jeuneafrique.com/1545266/politique/presidentielle-2024-en-tunisie-le-grand-flou/|consulté le=18 juillet 2024}}.</ref>.
L''''élection présidentielle tunisienne de 2024''' est prévue le {{date|6 octobre 2024}} afin d'élire le [[président de la République tunisienne]]. Il s'agit de la première élection de ce type depuis la promulgation de la [[Constitution tunisienne de 2022|Constitution de 2022]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Frida Dahmani|titre=Présidentielle 2024 en Tunisie : le grand flou|périodique=[[Jeune Afrique]]|date=8 mars 2024|issn=1950-1285|lire en ligne=https://www.jeuneafrique.com/1545266/politique/presidentielle-2024-en-tunisie-le-grand-flou/|consulté le=18 juillet 2024}}.</ref>.

== Contexte ==

{{Article détaillé|Crise politique de 2021-2024 en Tunisie}}
[[Fichier:President Kais Saïed cropped.jpg|vignette|redresse|gauche|Kaïs Saïed]]

Le {{date|25 juillet 2021}}, jour de la fête de la République, après des mois de crise politique entre le [[Président de la République tunisienne|président de la République]] [[Kaïs Saïed]] et l'[[Assemblée des représentants du peuple]], des milliers de manifestants réclament la dissolution de cette dernière et un changement de régime<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=En Tunisie, des milliers de manifestants défilent contre leurs dirigeants|url=https://www.letemps.ch/monde/tunisie-milliers-manifestants-defilent-contre-leurs-dirigeants|date=25 juillet 2021|site=letemps.ch|consulté le=2 août 2021}}.</ref>. Le gouvernement se voit reprocher l'état catastrophique de l'économie et son inaction, qui conduit notamment à l'aggravation de la crise sanitaire liée à la [[Pandémie de Covid-19 en Tunisie|pandémie de Covid-19]]. Le soir même, invoquant l'{{nobr|article 80}} de la [[Constitution tunisienne de 2014|Constitution]], Kaïs Saïed limoge le [[Gouvernement Hichem Mechichi|gouvernement Mechichi]] avec effet immédiat, en particulier [[Hichem Mechichi]] de ses attributions de chef du gouvernement et de ministre de l'Intérieur par intérim, annonce la suspension de l'assemblée {{incise|dont il lève l'immunité des membres}}, la formation d'un nouveau gouvernement {{incise|qui sera responsable devant lui}} et sa décision de gouverner par décrets ; il indique également qu'il présidera le parquet<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Kais Saied prend tous les pouvoirs en main, suspend le parlement, limoge Mechichi et s'érige en chef de l'exécutif et du parquet|url=https://www.leaders.com.tn/article/32197-kais-saied-prend-tous-les-pouvoirs-en-main-suspend-le-parlement-limoge-mechichi-et-s-erige-en-chef-de-l-executif-et-du-parquet|date=25 juillet 2021|site=leaders.com.tn|consulté le=25 juillet 2021}}.</ref>. [[Ennahdha]] dénonce aussitôt un {{citation|[[coup d'État]]}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : le président s'arroge le pouvoir exécutif, Ennahdha condamne un « coup d'État contre la révolution »|url=https://www.leparisien.fr/international/tunisie-le-president-sarroge-le-pouvoir-executif-ennahdha-condamne-un-coup-detat-contre-la-revolution-26-07-2021-5QRDP25NJJA5NHFEYDXZJ6TTK4.php|date=26 juillet 2021|site=leparisien.fr|consulté le=26 juillet 2021}}.</ref>. Cette qualification de coup d'État est partagée par des analystes politiques et juristes<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=En Tunisie, la crise politique débouche sur une crise constitutionnelle|url=https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/en-tunisie-la-crise-politique-debouche-sur-une-crise-constitutionnelle-1334809|date=26 juillet 2021|site=lesechos.fr|consulté le=3 août 2021}}.</ref>.

Le {{date|22 septembre}}, il confirme par [[Décret relatif aux mesures exceptionnelles du 22 septembre 2021|décret]] le prolongement des décisions ainsi que la dissolution de l'[[Instance provisoire chargée du contrôle de la constitutionnalité des projets de loi]], et décide de suspendre les salaires et les bénéfices accordés au [[Président de l'Assemblée des représentants du peuple|président]] de l'Assemblée des représentants du peuple et ses membres<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le président de la République publie des dispositions exceptionnelles|url=https://www.mosaiquefm.net/fr/actualite-national-tunisie/962219/le-president-de-la-republique-publie-des-dispositions-exceptionnelles|date=22 septembre 2021|site=mosaiquefm.net|consulté le=22 septembre 2021}}.</ref>, et s'octroie le droit de gouverner par décret, récupérant ''de facto'' le pouvoir législatif<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : Kaïs Saïed renforce les pouvoirs de la présidence|url=https://www.lefigaro.fr/international/tunisie-kais-saied-renforce-les-pouvoirs-de-la-presidence-20210922|date=22 septembre 2021|site=lefigaro.fr|consulté le=23 septembre 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Kaïs Saïed, seul maître à bord en Tunisie|url=https://www.letemps.ch/monde/kais-saied-seul-maitre-bord-tunisie|date=23 septembre 2021|site=letemps.ch|consulté le=23 septembre 2021}}.</ref>. Sa décision est critiquée par la plupart des partis représentés au Parlement<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : mécontentement dans la classe politique après les annonces de Kaïs Saïed|url=https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210923-tunisie-m%C3%A9contentement-dans-la-classe-politique-apr%C3%A8s-les-annonces-de-ka%C3%AFs-sa%C3%AFed|date=23 septembre 2021|site=rfi.fr|consulté le=23 septembre 2021}}.</ref>.

Le {{date|29 septembre}}, le président charge [[Najla Bouden]] de former un nouveau [[Gouvernement Najla Bouden/Ahmed Hachani|gouvernement]]. Elle devient de ce fait pionnière dans le pays ainsi que dans le [[monde arabe]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : Najla Bouden Romdhane chargée de former un nouveau gouvernement|url=https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210929-tunisie-najla-bouden-romdhane-charg%C3%A9e-de-former-un-nouveau-gouvernement-officiel|date=29 septembre 2021|site=france24.com|consulté le=29 septembre 2021}}.</ref>.

Du {{date|15 janvier}} au {{date|20 mars 2022}} a lieu une [[Vote électronique|consultation électronique]] sur les réformes à proposer en prévision du référendum. Lors du scrutin, qui a fait l'objet d'un très faible taux de participation, les options d'un passage à un régime présidentiel et au scrutin uninominal pour les législatives, l'emportent<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : la consultation citoyenne du président Kaïs Saïed a du plomb dans l'aile|date=18 mars 2022|url=https://www.franceculture.fr/emissions/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-du-vendredi-18-mars-2022|site=franceculture.fr|consulté le=3 avril 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : une consultation largement boudée plébiscite un régime présidentiel|url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/tunisie-une-consultation-largement-boudee-plebiscite-un-regime-presidentiel-20220401|date=1 avril 2022|site=lefigaro.fr|consulté le=3 avril 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : échec de la consultation nationale en ligne voulue par le président Saïed|url=https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220322-tunisie-%C3%A9chec-de-la-consultation-nationale-en-ligne-voulue-par-le-pr%C3%A9sident-sa%C3%AFed|date=22 mars 2022|site=rfi.fr|consulté le=3 avril 2022}}.</ref>.

Le {{date|30 mars 2022}}, {{nobr|120 députés}}, sous la présidence du deuxième vice-président de l'assemblée [[Tarek Fetiti]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Ftiti : leur but était de pousser le chef de l'Etat à organiser un dialogue national ou à dissoudre le Parlement|url=https://www.tunisienumerique.com/ftiti-leur-but-etait-de-pousser-le-chef-de-letat-a-organiser-un-dialogue-national-ou-a-dissoudre-le-parlement-audio/|jour=31 mars 2022|site=tunisienumerique.com|consulté le=31 mars 2022}}.</ref>, se réunissent lors d'une session virtuelle pour voter la fin des mesures d'exception en vigueur depuis le {{date|25 juillet}}. Le jour même, Kaïs Saïed dissout le Parlement, ce qu'interdit pourtant la Constitution durant la période où l'état d'exception est appliqué, et menace les députés de poursuites judiciaires<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : la crise institutionnelle s'aggrave|url=https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/tunisie-le-president-dissout-le-parlement-1397321|date=30 mars 2022|site=lesechos.fr|consulté le=31 mars 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Frida Dahmani|titre=Tunisie : poussé dans ses derniers retranchements, Kaïs Saïed dissout l'Assemblée|url=https://www.jeuneafrique.com/1334874/politique/tunisie-pousse-dans-ses-derniers-retranchements-kais-saied-dissout-lasssemblee/|date=31 mars 2022|site=jeuneafrique.com|consulté le=31 mars 2022}}.</ref>.

Le {{date|6 avril}}, Kaïs Saïed annonce que les élections se tiendront au [[scrutin uninominal majoritaire à deux tours]]<ref name="reg">{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : Saïed annonce des nouvelles règles de vote aux élections législatives|url=https://www.challenges.fr/monde/tunisie-saied-annonce-des-nouvelles-regles-de-vote-aux-elections-legislatives_808090|date=6 avril 2022|site=challenges.fr|consulté le=7 avril 2022}}.</ref>. Le {{date|5 septembre}}, il indique que la loi électorale sera élaborée en considérant les recommandations des soutiens du processus du {{date|25 juillet}}, et que le reste de la classe politique sera exclue de ce processus<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Législatives : un nouveau projet avec les "adhérents au 25 juillet"|url=https://www.mosaiquefm.net/fr/actualite-national-tunisie/1083066/legislatives-un-nouveau-projet-avec-les-adherents-au-25-juillet|date=5 septembre 2022|site=mosaiquefm.net|consulté le=6 septembre 2022}}.</ref>. La loi électorale devra être publiée au plus tard le {{date|16 septembre}} pour respecter les délais<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Kaïs Saïed exclut ses opposants de l'élaboration de la loi électorale|url=https://www.businessnews.com.tn/kais-saied-exclut-ses-opposants-de-lelaboration-de-la-loi-electorale,520,122523,3|date=5 septembre 2022|site=businessnews.com.tn|consulté le=6 septembre 2022}}.</ref>.

Le {{date|25 juillet 2022}}, la nouvelle Constitution est adoptée par [[Référendum constitutionnel tunisien de 2022|référendum]] avec {{Pourcentage|94,60|pad=2}} des voix<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Référendum en Tunisie : la nouvelle Constitution adoptée malgré une forte abstention|url=https://www.france24.com/fr/afrique/20220726-r%C3%A9f%C3%A9rendum-en-tunisie-la-nouvelle-constitution-adopt%C3%A9e-%C3%A0-plus-de-94|date=26 juillet 2022|site=france24.com|consulté le=27 septembre 2022}}.</ref>. Une nouvelle loi électorale est ensuite publiée par décret le {{date|15 septembre}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=En Tunisie, une nouvelle loi électorale réduit le rôle des partis politiques|url=https://www.france24.com/fr/afrique/20220915-en-tunisie-une-nouvelle-loi-%C3%A9lectorale-r%C3%A9duit-l-influence-des-partis-politiques|date=15 septembre 2022|site=france24.com|consulté le=27 septembre 2022}}.</ref>. La suspension du parlement est prolongée en attendant l'investiture de la nouvelle législature<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tunisie : Saied prolonge la suspension du Parlement, nouvelles élections en décembre 2022|url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/tunisie-saied-prolonge-la-suspension-du-parlement-nouvelles-elections-en-decembre-2022-20211213|date=13 décembre 2021|site=lefigaro.fr|consulté le=17 janvier 2022}}.</ref>.


== Candidats ==
== Candidats ==

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Élection présidentielle tunisienne de 2024
Président de la République
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Type d’élection Présidentielle
Kaïs Saïed – Indépendant
Zouhair Maghzaoui – Mouvement du peuple
Ayachi Zammel – Azimoun
Président de la République
Sortant
Kaïs Saïed
Indépendant
Instance supérieure indépendante pour les élections
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L'élection présidentielle tunisienne de 2024 est prévue le afin d'élire le président de la République tunisienne. Il s'agit de la première élection de ce type depuis la promulgation de la Constitution de 2022[1].

Contexte

Article détaillé : Crise politique de 2021-2024 en Tunisie.
Kaïs Saïed

Le , jour de la fête de la République, après des mois de crise politique entre le président de la République Kaïs Saïed et l'Assemblée des représentants du peuple, des milliers de manifestants réclament la dissolution de cette dernière et un changement de régime[2]. Le gouvernement se voit reprocher l'état catastrophique de l'économie et son inaction, qui conduit notamment à l'aggravation de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Le soir même, invoquant l'article 80 de la Constitution, Kaïs Saïed limoge le gouvernement Mechichi avec effet immédiat, en particulier Hichem Mechichi de ses attributions de chef du gouvernement et de ministre de l'Intérieur par intérim, annonce la suspension de l'assemblée — dont il lève l'immunité des membres —, la formation d'un nouveau gouvernement — qui sera responsable devant lui — et sa décision de gouverner par décrets ; il indique également qu'il présidera le parquet[3]. Ennahdha dénonce aussitôt un « coup d'État »[4]. Cette qualification de coup d'État est partagée par des analystes politiques et juristes[5].

Le , il confirme par décret le prolongement des décisions ainsi que la dissolution de l'Instance provisoire chargée du contrôle de la constitutionnalité des projets de loi, et décide de suspendre les salaires et les bénéfices accordés au président de l'Assemblée des représentants du peuple et ses membres[6], et s'octroie le droit de gouverner par décret, récupérant de facto le pouvoir législatif[7],[8]. Sa décision est critiquée par la plupart des partis représentés au Parlement[9].

Le , le président charge Najla Bouden de former un nouveau gouvernement. Elle devient de ce fait pionnière dans le pays ainsi que dans le monde arabe[10].

Du au a lieu une consultation électronique sur les réformes à proposer en prévision du référendum. Lors du scrutin, qui a fait l'objet d'un très faible taux de participation, les options d'un passage à un régime présidentiel et au scrutin uninominal pour les législatives, l'emportent[11],[12],[13].

Le , 120 députés, sous la présidence du deuxième vice-président de l'assemblée Tarek Fetiti[14], se réunissent lors d'une session virtuelle pour voter la fin des mesures d'exception en vigueur depuis le . Le jour même, Kaïs Saïed dissout le Parlement, ce qu'interdit pourtant la Constitution durant la période où l'état d'exception est appliqué, et menace les députés de poursuites judiciaires[15],[16].

Le , Kaïs Saïed annonce que les élections se tiendront au scrutin uninominal majoritaire à deux tours[17]. Le , il indique que la loi électorale sera élaborée en considérant les recommandations des soutiens du processus du , et que le reste de la classe politique sera exclue de ce processus[18]. La loi électorale devra être publiée au plus tard le pour respecter les délais[19].

Le , la nouvelle Constitution est adoptée par référendum avec 94,60 % des voix[20]. Une nouvelle loi électorale est ensuite publiée par décret le [21]. La suspension du parlement est prolongée en attendant l'investiture de la nouvelle législature[22].

Candidats

Pressentis ou n'yayant pas déposé leur candidature

  • Hatem Boulabiar, ancien candidat en 2019, annonce en novembre 2020 sa candidature[23].
  • Rached Ghannouchi, ancien dirigeant du mouvement Ennahdha, souhaiterait se présenter selon un groupe de membres du mouvement[24].
  • Adel Ltifi, un activiste, annonce en qu'il sera candidat[25],[26].
  • Abdellatif Mekki, ancien ministre de la Santé et fondateur du mouvement Travail et Réalisation, annonce en qu'il pourrait être candidat[27].
  • Nizar Chaari, ancien fondateur du mouvement New Chartage, annonce sa candidature en [28].
  • Lotfi Mraïhi, fondateur de l'Union populaire républicaine et candidat en 2019, annonce en sa probable candidature[29] et la confirme en [30].
  • Fadhel Abdelkefi, ancien président du parti Afek Tounes et ancien ministre des Finances, annonce en qu'il pourrait être candidat[31].
  • Lazhar Akremi, journaliste, avocat et activiste politique, annonce sa candidature lors d'une audition judiciaire en [32].
  • Olfa Hamdi, présidente du Parti de la Troisième République, annonce sa candidature en [33].
  • Issam Chebbi, secrétaire général d'Al Joumhouri emprisonné depuis le , est proposé par son parti comme candidat en [34].
  • Néji Jalloul, président du parti Coalition nationale, ancien ministre de l'Éducation et candidat en 2019, annonce en qu'il n'écarte pas la possibilité d'une candidature[35].
  • Dhaker Lahidheb, cardiologue et ancien dirigeant du Courant démocrate, annonce son intention de se présenter en [36].
  • L'actrice Najoura Miled annonce son intention d'être candidate en [37].
  • Malek Saïhi, secrétaire général du mouvement des Jeunes patriotes tunisiens et ancien candidat aux élections législatives de 2022-2023 dans la circonscription de Nabeul, annonce sa candidature en [38].
  • Kamel Akrout, ancien premier conseiller à la sécurité nationale sous la présidence de Béji Caïd Essebsi, est pressenti comme candidat potentiel[39],[40],[41] et annonce sa candidature en [42].
  • Ghazi Chaouachi, ancien dirigeant du Courant démocrate emprisonné à partir du , est candidat[43].
  • Hichem Meddeb, ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur, annonce sa candidature en [44].
  • Issam Guerfel, avocat et ancien membre du Parti destourien libre, annonce sa candidature en [45].
  • Azmi Belhaj Ahmed, docteur en chimie, annonce sa candidature en [46].
  • Abid Briki, secrétaire général de la Tunisie en avant et ancien candidat en 2019, pourrait être candidat de son parti[47].
  • Abdelmonem Belaâti, général et ministre de l'Agriculture, est pressenti comme candidat[47]
  • Un candidat du Courant démocrate sera probablement présenté par le parti[48].
  • Karim Gharbi dit K2Rhym, ancien rappeur et gendre du président Zine el-Abidine Ben Ali, dénonce la situation catastrophique du pays au niveau des matières premières et la répression croissante des médias ; il se profile comme candidat indépendant[49]. Il affirme que les autorités ne lui ont pas fourni un extrait de son casier judiciaire[50], et n'a pas déposé sa candidature.

Candidatures déposées

Le dépôt des candidatures à l'Instance supérieure indépendante pour les élections débute le et devrait durer jusqu'au . La liste préliminaire des candidatures doit être annoncée le après l'examen des dossiers et la liste définitive annoncée le [51].

  • Fathi Ben Khemaïes Krimi, travailleur journalier ayant également déposé sa candidature en 2019, soumet sa candidature le [52].
  • Leila Hammami, professeure d'économie, conseillère d'organisations internationales et militante de la société civile ayant annoncé sa candidature en [53] dépose sa candidature le [54].
  • Yosri Slimane, homme d'affaires, dépose sa candidature le [55].
  • Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, annonce en qu'elle sera la candidate de son parti[56]. En détention depuis , sa candidature est déposée par son comité de défense le sans bulletin n°3 ni parrainages, suite au refus de l'ISIE de fournir l'exemplaire nécessaire[57].
  • Kaïs Saïed, président de la République sortant, ayant annoncé officiellement sa candidature à sa propre réélection le [58], la dépose le [59].
  • Ayachi Zammel, chef du mouvement Azimoun, annonce son intention d'être candidat en [60] et la dépose le [61].
  • Mondher Zenaidi, plusieurs fois ministre sous la présidence de Zine el-Abidine Ben Ali et candidat en 2014, annonce officiellement sa candidature le [62] et la dépose le sans le bulletin n°3 qui lui a été refusé[réf. nécessaire].
  • Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du Mouvement du peuple, dépose sa candidature le [63].
  • Safi Saïd, fondateur du parti Les Jardins des abeilles et candidat en 2014 et 2019, annonce sa candidature en [64] et dépose son dossier le [65].

Candidatures retenues

Trois candidats, dont le président sortant Kaïs Saïed, sont finalement retenus le 10 août. Il s'agit de celle du président sortant Kaïs Saïed, de celle de Zouhair Maghzaoui et celle de Ayachi Zammel[66].

Sondages

Sondages
Source Date Échantillon Indécis Abstention Refus K. Saïed
Ind. – sortant 		M. Zenaidi
Ind. 		S. Saïd
Ind. 		L. Mraïhi
UPR 		A. Moussi
PDL 		A. Mekki
TA 		K. Gharbi
Ind. 		N. Jalloul
CNT 		M. Abbou
Courant démocrate 		F. Abdelkefi
AT 		M. Marzouki
MTV 		Y. Chahed
Tahya 		O. Hamdi
3e République 		E. Fakhfakh
FDTL 		N. Karoui
Qalb Tounes 		Autres
Emrhod Consulting[67] NC NC NC 54 % - 7 % - 19 % 6 % - - - - - 3 % - - 8 % NC
Sigma Conseil[68] NC NC NC NC 67 % - 3.8 % - 6,5 % - - - - - 1,9 % - - - 7,6 % NC
Sigma Conseil[69] 1 200 NC NC NC 55,3 % - 9,9 % - 11,5 % - - - - - 2 % - - - 9,8 % -
Emrhod Consulting[70],[71] NC NC NC 39 % - 10 % - 16 % 5 % - - - - - - - - 6 % -
Sigma Conseil[72] NC NC NC 57 % - 9,9 % - 6,2 % - - - - - - - - - 9,1 % NC
Sigma Conseil[73] NC NC NC 53,3 % - 13,1 % - - - - - - - - - - - 8,4 % NC
Emrhod Consulting[74] 1400 NC NC NC 44 % - 11 % - 17 % - - - - - 5 % - - - 8 % NC
Sigma Conseil[75] NC 43,3 % - 10,8 % - 14,5 % - - - - - 2,7 % - - - 11 % -
Sigma Conseil[76] NC NC NC NC 39,2 % - 9,1 % - 15,2 % 3,3 % - - - - - - - - 13,6 % NC
Emrhod Consulting[77] NC 21,5 % NC NC 71,2 % - - - 2,9 % - - - - - - - - - - NC
Emrhod Consulting[78] NC NC NC NC 82 % - - - - - - - - - - - - - - NC
Sigma Conseil[79] NC NC NC 88,5 % - 1,2 % - 3,7 % - - - - - - - - - - NC
Sigma Conseil[80] 81,9 % - 2,1 % - 5,6 % - - - - - - - - - - -
Emrhod Consulting[81] NC NC NC NC 76 % - 3 % - 7 % - - - - 2 % 2 % - - - - NC
Sigma Conseil[82] NC 83,4 % - 2 % - 4,6 % - - - - 1,1 % - - - 1 % NC
Emrhod Consulting[83] 60 % NC 76 % - - - 8 % - - - - - - - - - - -
Sigma Conseil[84] NC NC NC NC 84,2 % 1,7 % - 5,2 % - - - - - 1,3 % - - - 1,6 % NC
Sigma Conseil[85] NC NC NC 62,2 % - 7,2 % - 9,8 % 4,5 % - - - - 4,6 % - - - - NC
Emrhod Consulting[86] NC NC NC NC 70 % - 3 % - 8 % - - - - 2 % - - - - - NC
Sigma Conseil[87],[88] NC NC NC 49,4 % - 10,3 % - 4,6 % 2,1 % 5,9 % 2,7 % - 3,4 % 4,3 % - 2,3 % 2 % - 13 %
Emrhod Consulting[89] NC 37 % NC NC 65 % - - - 6 % - - - - - - - - - - NC
Emrhod Consulting[90] 1176 NC NC NC 68,7 % - 7,6 % 1,4 % 8 % - - - 1,1 % 4,8 % 4,1 % - - - - NC
Zogby Research Services[91] NC NC 21,1 % - - - 10 % - - - - - - - - - - NC
TunisiaMeters[92] NC NC NC NC 21,9 % 11,2 % 10,8 % 9,7 % 3,6 % - - - - - - - - - - 42,8 %
 

Boycott

Un candidat du Front de salut national peut initialement être présenté par la coalition si les conditions sont réunies[93]. Cependant, en , elle annonce boycotter le scrutin qu'elle qualifie de « comédie électorale »[94].

Le Parti des travailleurs annonce boycotter les élections et ne pas présenter de candidat[95].

Résultats

Résultats de la présidentielle tunisienne de 2024
Candidats Partis Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Kaïs Saïed Indépendant
Zouhair Maghzaoui Mouvement du peuple
Ayachi Zammel Azimoun
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Références

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