Aller au contenu

La Fin d'une liaison

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Fin d'une liaison

Titre original The End of the Affair
Réalisation Neil Jordan
Scénario Neil Jordan
Musique Michael Nyman
Acteurs principaux
Sociétés de production Columbia Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre drame romantique
Durée 110 minutes
Sortie 1999

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Fin d'une liaison (The End of the Affair) est un film américano-britannique réalisé par Neil Jordan et sorti en 1999. Il s’agit d'une adaptation du roman du même nom de Graham Greene, publié en 1951, qui avait déjà été adapté au cinéma en 1955 avec Vivre un grand amour réalisé par Edward Dmytryk, avec Deborah Kerr et Van Johnson dans les rôles principaux.

À Londres en 1939, Sarah Miles est une femme belle et passionnée. Elle est cependant prisonnière d'un mariage stérile avec Henry, un époux doux mais terne. Au cours d'une fête, elle fait la connaissance de Maurice Bendrix, un romancier. C'est le coup de foudre. Après quelques années d’une passion intense, un obus frappe la maison de Bendrix tandis que les deux amants sont ensemble. Pendant quelques minutes, Sarah croit Bendrix mort. Lorsqu'il réapparaît quelques instants plus tard, Sarah, bouleversée, met brutalement fin à leur liaison sans un mot d'explication. L’amour que Bendrix portait à Sarah se transforme rapidement en haine. Pourtant, l’amant éconduit s'est mépris sur la cause de la rupture…

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

[modifier | modifier le code]

Genèse et développement

[modifier | modifier le code]

Attribution des rôles

[modifier | modifier le code]

Miranda Richardson et Kristin Scott Thomas étaient envisagées pour le rôle de Sarah Miles. Très emballée par le rôle, Julianne Moore a personnellement écrit une lettre à destination du réalisateur Neil Jordan pour lui demander le rôle. Ce qui a fonctionné[1].

Ce film marque la 8e apparition de Stephen Rea dans un film de Neil Jordan[2].

Le tournage a lieu à Londres (Cimetière de Kensal Green, gare de Maida Vale, Park Lane Hotel, église Saint-Barthélemy-le-Grand) et ses environs (Cité de Westminster, Kew), ainsi qu'à Brighton et dans les studios de Shepperton[3].

Neil Jordan choisit initialement son compositeur habituel Elliot Goldenthal. Mais ce dernier est occupé par le film Titus réalisée par sa compagne Julie Taymor. John Barry sera alors envisagé. Il écrit un thème démo, mais Neil Jordan lui préfère Michael Nyman[1].

Liste des titres
  1. Diary of Hate 2:38
  2. Henry 1:46
  3. The First Time 2:16
  4. Vigo Passage 1:04
  5. Jealous of the Rain 5:29
  6. The Party in Question 3:45
  7. Intimacy 3:04
  8. Smythe with a "Y" 1:55
  9. Dispossessed 3:22
  10. Love Doesn't End 4:31
  11. Diary of Love 5:16
  12. Breaking the Spell 1:20
  13. I Know your voice, Sarah 4:10
  14. Sarah dies 3:01
  15. The End of the Affair 2:59

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Le film reçoit quatre nominations à la 57e cérémonie des Golden Globes en 2000 : meilleure actrice dans un film dramatique pour Julianne Moore, meilleure photographie pour Roger Pratt, meilleur film dramatique pour Neil Jordan et meilleure musique pour Michael Nyman

Le film reçoit deux nominations à la 72e cérémonie des Oscars en 2000 : meilleure actrice pour Julianne Moore et meilleure photographie pour Roger Pratt.

Contrairement aux critiques britanniques, américains et canadiens, les critiques français expriment des avis très mitigés lors de la sortie du film.

Éric Leguède dans le Parisien parle de « chef-d’œuvre ». La Croix, Télérama et Le Figaro sont particulièrement sensibles à la grande qualité de l’ensemble (interprétation, photo, musique et mise en scène).

À l'inverse, Les Cahiers du cinéma condamnent le film en le taxant d’académique. Selon Erwan Higuinen seule « une ligne terne et inchangée » traverse un film « ronronnant ».

Enfin la presse cinéma people, notamment Première, critique très violemment le long métrage en le rangeant dans la catégorie des navets prétentieux. Selon Jean-Jacques Bernard : « si un amant passionné est une nouvelle variété de légume, alors Ralph Fiennes est le roi du potager. Quant au Stephen Rea de mari, c'est Droopy en pays noir. La photo marronnasse et tramée à mort n'arrange rien à ce pensum. »

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  2. Secrets de tournage - Allociné
  3. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]