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SCÈNE XX.
SCÈNE XX.
[Une salle dans la maison de Capulet. Le jour se lève.]
Entrent lady Capulet et la nourrice.
LADY CAPULET, donnant un trousseau de clefs à la nourrice.
— Tenez, nourrice, prenez ces clefs et allez chercher d’autres épices (115).
LA NOURRICE.
— On demande des dattes et des coings pour la pâtisserie.
Entre Capulet.
CAPULET.
— Allons ! debout ! debout ! debout ! le coq a chanté deux fois ; — le couvre-feu a sonné ; il est trois heures…
À lady Capulet.
— Ayez l’œil aux fours, bonne Angélique — et qu’on n’épargne rien.
LA NOURRICE, à Capulet.
Allez, allez, cogne-fétu, allez — vous mettre au lit ; ma parole, vous serez malade demain — d’avoir veillé cette nuit.
CAPULET.
— Nenni, nenni. Bah ! j’ai déjà passé — des nuits entières pour de moindres motifs, et je n’ai jamais été malade.
LADY CAPULET.
— Oui, vous avez chassé les souris dans votre temps ; — mais je veillerai désormais à ce que vous ne veilliez plus ainsi.
Lady Capulet et la nourrice sortent.