Réalisation:
Roman PolańskiScénario:
Rafael YglesiasPhotographie:
Tonino Delli ColliMusique:
Wojciech KilarVOD (1)
Résumés(1)
Une république d'Amérique latine, au début des années 90. Paulina Escobar (Sigourney Weaver) est l'une des innombrables victimes de la dictature militaire qui a régné pendant plusieurs décennies sur son pays avant de céder la place à une timide et fragile démocratie. Emprisonnée, violée et torturée à l'époque où elle militait dan un journal d'opposition estudiantine, elle porte encore les traces physiques et mentales de ces sévices, et vit désormais en recluse aux côtés de son mari Gerardo (Stuart Wilson), brillant militant libéral que courtise le nouveau régime. Révoltée à l'idée que ses bourreaux échapperont à la justice, Paulina reproche amèrement à Gerardo d'avoir accepté de présider une commission d'enquête fantoche sur les crimes de la junte. Tombé en panne un soir d'orage, Gerardo est pris en stop par un homme à l'allure courtoise, le Dr Roberto Miranda (Ben Kingsley), qui le raccompagne à sa maison de campagne.
Lorsque ce bon samaritain revient en pleine nuit sous un prétexte futile, Paulina croit soudain reconnaître la voix doucereuse et le rire de son tortionnaire. Surmontant sa peur, elle s'empare de la voiture du médecin, où elle découvre une cassette de « La jeune fille et la mort » de Schubert – le quatuor qui accompagnait chacun de ses viols. Après avoir précipité le véhicule du haut d'une falaise, elle regagne la maison où elle surprend Miranda assoupi, qu'elle frappe à coups de crosse, baillonne et ligote. Groggy, le visage en sang, celui-ci proteste vivement de son innocence, affirmant qu'il était en Espagne à l'époque des faits. Mais Paulina reste sourde à ses arguments comme aux objections craintives de Gerardo. Tenant en respect les deux hommes, elle entreprend de faire passer aux aveux Miranda. Gerardo accepte à contrecoeur de jouer le rôle d'avocat dans ce procès qui devient bientôt le sien. Le verdict tombera à l'aube... (Pyramide Distribution)
(plus)Critiques (4)
Brillant drame psychologique théâtral, analysant les codes du crime, de la culpabilité et de l'éthique de la punition légale. À partir de ce que Roman Polanski a réussi à accomplir ici dans l'espace d'un salon avec trois acteurs, les générations de cinéastes peuvent apprendre. Sigourney Weaver offre une performance exceptionnelle ici. ()
Another dense filmmaking experience from the master. A film built on three exceptional performances and a thematically strong and rewarding story. Gradually escalating and revealing a shocking truth that is clear from the beginning, but we want to hear it at the end. The ending is not cathartic, is just natural, and the rest is a solid psychological game of who with whom. Too bad that the hints of legal issues and the question of guilt/innocence and the right to punish/not to punish are much less entertaining than the similarly atmospheric, depressing but much more personal and intimate Bitter Moon, which the viewer can relate to much better. ()
A superb conversational thriller that reliably keeps the viewer guessing, thanks mainly to the excellent performance of Sigourney Weaver, who very convincingly straddles the border between a traumatised person longing for revenge and madness. Polanski has never impressed me very much (not even this time), but this film at least doesn’t feel as cold and emotionless as the rest of his work. Death and the Maiden really deserves attention. ()
Sigourney Weaver became a superstar of the highest caliber and a sought-after representative of strong female characters thanks to her role as Officer Ripley in the Alien saga. However, the Film Academy avoided her for a long time. Most film fans associate her acting peak with the Oscar-winning film Gorillas in the Mist, but I argue that she showcased her acting mastery best in Polanski's unassuming intimate film Death and the Maiden. Polanski often and successfully used stage adaptations as a starting point for his dramas. I consider this piece to be his "most theatrical." Three top-notch actors and an excellent screenplay keep the viewer in suspense and uncertainty until the very end, unsure of which side of the conflict to take, who the actual victim is, and which path leads to coming to terms with a dirty past. Polanski directed an emotionally charged conversational drama that only has one weakness, which is that some viewers would (quite understandably) prefer a more visually appealing form of an impressive thriller. Overall impression: 90%. ()
Photos (37)
Photo © Fine Line Features
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