Dette : la vieille angoisse de la banqueroute de l’Etat

Par Rémi Noyon

Publié le , mis à jour le

 Manifestation d’Occupy Wall Street, mouvement pacifiste dénonçant  les abus du capitalisme financier, 
le 15 novembre 2011, à New York.

Manifestation d’Occupy Wall Street, mouvement pacifiste dénonçant les abus du capitalisme financier, le 15 novembre 2011, à New York. MANTEL/SIPA

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Décryptage  La dette de l’Etat a toujours fait figure d’épouvantail. Une peur qui a souvent conduit à favoriser les uns au détriment des autres.

En cette fin d’année, la dette ressurgit dans les conversations, avec ce mélange d’intensité et de mélancolie qu’elle acquiert aux moments critiques. Deux scènes résument la polarité de ce débat. Le 27 septembre, à l’Assemblée nationale, des chercheurs discutent de « La décroissance contre l’austérité », à l’invitation de la députée ­Delphine Batho.

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Sur scène, l’économiste Alma Monserand propose de changer de logiciel : on ne peut plus attendre de la croissance qu’elle remplisse nos caisses et finance la Sécurité sociale. Le 13 octobre, à Blois, lors d’une discussion organisée dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire, le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier, balaie ce qu’il juge être des contes pour enfants : il n’y a pas de remède magique, il faudra faire des choix difficile…

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