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Étienne Hulot (1857-1918)

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Pour les articles homonymes, voir Étienne Hulot et Hulot.

Étienne Hulot
Le baron Hulot photographié par le studio Nadar entre 1890 et 1910.
Fonction
Secrétaire général
Société de géographie
-
Charles Maunoir
Guillaume Grandidier
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Étienne Gabriel Joseph HulotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Parentèle
Étienne Hulot (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Étienne Hulot, né le à Paris où il est mort le , est un géographe français[1].

Biographie

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Jeunesse et études

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Étienne Hulot est le fils du baron Henry Joseph Hulot, inspecteur général des finances, et de Marthe Alexandrine Nina Levallois. Il est le petit-fils du général Étienne Hulot.

Il effectue ses études secondaires à l’École libre des sciences politiques[2]. Il en devient plus tard président de l'association des anciens élèves et prononce le discours funéraire d'Émile Boutmy à sa mort en 1906[3].

Parcours professionnel

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Il commence par voyager et il en rapporta un ouvrage sur les changements au Canada et aux États-Unis d’une visite de l’Amérique du Nord[4]. Il publia ensuite deux études sur Dumont d’Urville et sur D’Entrecasteaux[4].

Il fut d’abord nommé secrétaire de groupe à la Société de géographie, puis associé au secrétariat général par Charles Maunoir, qui lui laissa la place en [4]. Dans ce poste, il appuya la Mission Foureau et la Mission Lenfant.

La baron Hulot s'est investi dans l'expérimentation scientifique et ses applications, entre autres en 1909 aux côtés de Henri Farjas dans le cadre de la fondation d'une banque du radium[5].

À l’avènement de la Première Guerre mondiale, il mit son temps, ses connaissances, ses relations et la Bibliothèque de la Société au service de la défense nationale[4]. Il organisa des réunions visant à résoudre quelques-uns des graves problèmes de la guerre et de l’après-guerre[4].

Publications

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  • De l’Atlantique au Pacifique : à travers le Canada et le nord des États-Unis (prix Montyon 1889), Paris, E. Plon, Nourrit, (OCLC 635568760).
  • Les rêves d'hégémonie mondiale (1918)
  • La Conquête du Cameroun (1916)
  • Autour de la Mission Lenfant (1904)
  • D'Entrecasteaux, 1737-1793 (1894)
  • Les Relations de la France avec la côte des esclaves (1894)
  • Le contre-amiral Dumont d'Urville (1790-1842) (1892)
  • Le Canada, de l'Atlantique au Pacifique, navigation et voies de communication (1888)
  • Les Chinois partout (question de l'immigration chinoise) (1888)
  • À propos du lac Tana

Références

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  1. ↑ « Étienne Hulot | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  2. ↑ Alphonse Leclaire, Revue canadienne, Revue canadienne, (lire en ligne)
  3. ↑ Discours prononcés aux obsèques de Émile Boutmy, membre de l'Institut, fondateur-directeur de l'École libre des sciences politiques: le 28 janvier 1906, P. Brodard, (lire en ligne)
  4. ↑ a b c d et e Louis Raveneau, « Le baron Étienne Hulot », Annales de Géographie, vol. 27, no 148,‎ , p. 390-391 (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ Cécile Raynal et Thierry Lefebvre, « Du radium dans les pharmacies ! Première partie : les usages pharmaceutiques du radium avant la Première Guerre mondiale », in: Revue d'Histoire de la Pharmacie, 2011, 431-446 — sur Persée.

Sources

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  • Louis Raveneau, « Le baron Étienne Hulot », Annales de Géographie, vol. 27, no 148,‎ , p. 390-391 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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