Anapo
Anapo | |
Cours de l'Anapo (Carte interactive) Fiume Anapo sur OpenStreetMap | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 52 km |
Bassin | 180 km2 |
Débit moyen | 0,99 m3/s |
Cours | |
Source | Monts Hybléens |
· Localisation | Mont Lauro |
· Altitude | 986 m |
· Coordonnées | 37° 05′ 12″ N, 14° 50′ 14″ E |
Embouchure | Mer Ionienne |
· Localisation | Près de Syracuse |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 15° 16′ 13″ N, 37° 03′ 15″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Italie |
Région | Sicile |
Principales localités | Syracuse |
Sources : OpenStreetMap | |
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L'Anapo est un fleuve côtier de Sicile situé dans la province de Syracuse dont le nom signifie invisible en grec ancien. Cela lui vient du fait qu'il a un cours souterrain dans de nombreuses parties de son parcours. Le mythe grec d'Anapos lui est associé.
Géographie
[modifier | modifier le code]Il prend sa source au mont Lauro, le plus haut sommet des monts Hybléens près de Palazzolo Acréide. La rivière (ou torrent) Calcinara est son affluent au niveau du site de la Nécropole de Pantalica. Il traverse ensuite tout le territoire de Syracuse où il se mélange à la Ciane.
Histoire
[modifier | modifier le code]Dans l'Histoire, ses eaux servaient à alimenter l’aqueduc de Syracuse, construit en -480 par le tyran Gélon et long de 22 km. Elles servent aujourd'hui à alimenter la station hydroélectrique de Solarino.
En 1846, Alexis de Valon écrit dans son récit de voyage intitulé Une année dans le Levant, que le fleuve Anapus est "un petit ruisseau de douze ou quinze pieds de largeur, sur les rives duquel on trouve le papyrus. Syracuse est le seul endroit d'Europe où croisse cette plante égyptienne, c'est le point le plus chaud de la Sicile"[1].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Fiume Anapo sur OpenStreetMap
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Une année dans le Levant, tome I, 2e éd., Dauvin et Fontaine, Paris, 1850, p. 149.