Barrage de Lavaud-Gelade
(barrage de Lavaud Gelade,
barrage de la Vaud Gelade)
Pays | |
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Région | |
Département | |
Arrondissement | |
Coordonnées | |
Cours d'eau |
Vocation |
Alimentation en eau du lac de Vassivière |
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Propriétaire | |
Date du début des travaux |
1941 |
Date de la fin des travaux |
1943 |
Date de mise en service |
1944 |
Type | |
---|---|
Hauteur (lit de rivière) |
20,5 m |
Hauteur (fondation) |
21 m |
Longueur |
250 m |
Épaisseur en crête |
6,50 m |
Épaisseur à la base |
83,75 m |
Nom | |
---|---|
Altitude |
675 m |
Longueur |
4 km |
Le barrage de Lavaud-Gelade[1], ou de Lavaud Gelade[2], ou de la Vaud Gelade[3], est un barrage français situé en région Nouvelle-Aquitaine, dans le département de la Creuse sur la commune de Royère-de-Vassivière. Il barre le cours du Thaurion.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le barrage barre le cours du Thaurion sur le plateau de Millevaches, dans le département de la Creuse, sur la commune de Royère-de-Vassivière, deux kilomètres au nord-ouest du village de la Vaud Gelade[4]. Construit à plus de 650 mètres d’altitude, il se trouve à environ trois kilomètres et demi des bourgs de Royère-de-Vassivière et de Saint-Marc-à-Loubaud[2].
Origine et exploitation
[modifier | modifier le code]Le barrage a été édifié de 1941 à 1943[1] et mis en service en 1944[2] de façon à créer une réserve d'eau pour alimenter à partir de 1950 le lac de Vassivière par un aqueduc souterrain[5] — long de quatre kilomètres — en fonction des besoins en eau de celui-ci, pour la production d'hydroélectricité.
Il est exploité par l’unité de production Centre du groupe Électricité de France[2] qui rassemble 28 barrages et 25 centrales hydroélectriques sur les bassins de la Vienne et de la Creuse[6] et rattaché au Groupement d’exploitation hydraulique (GEH) de Limoges.
Caractéristiques techniques
[modifier | modifier le code]L'ouvrage est un barrage poids[7] en enrochement[1].
D'un volume de 100 000 m3, le barrage est constitué de terre[2],[1] avec des fondations en granulite[8]. La hauteur par rapport au terrain est de 20,50 m[2] et de 21 m, fondations comprises[1]. L'épaisseur du barrage en crête est de 6,50 mètres et en pied de 83,75 mètres[1]. Le fruit est de 1,5 m en amont et en aval[8]. La crête est à une hauteur de 676,60 NGF[2]. Le débit de prise est de 4 m3/s avec un débit possible en cas de crues de 75 m3/s[8].
Retenue
[modifier | modifier le code]Long de quatre kilomètres, le lac de Lavaud-Gelade est partagé entre les communes de Royère-de-Vassivière et de Saint-Marc-à-Loubaud. En dehors du Thaurion, il est alimenté par une dizaine de ruisseaux[9]. Il s'étend sur 250[2] à 300 hectares[7], drainant un bassin versant de 46 km2[2]. Le volume d'eau stocké représente 17,4[2] à 21,4 hm3[10].
Environnement
[modifier | modifier le code]Le lac se situe dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin.
Le lac et le barrage font partie d'un site inscrit depuis le qui s'étend sur 1 040 hectares[9], ainsi que de la zone Natura 2000 « Vallée du Taurion et affluents »[11] et d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2, la « vallée du Taurion, des sources à la confluence avec la Vienne »[12].
L'environnement du lac évolue comme l'ensemble du paysage du plateau de Millevaches. Les landes disparaissent peu à peu au profit des plantations de résineux[9]. L'agriculture déclinante laisse les prairies se transformer en friches[9].
Historique
[modifier | modifier le code]Au XVIIe siècle, les registres paroissiaux mentionnent « Lavaud de Gelée » comme orthographe pour le village de la Vaud Gelade, qui donne son nom au lac.
Photothèque
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Le barrage vu depuis l'aire des Pondauds, à Saint-Marc-à-Loubaud.
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La partie aval du barrage.
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Le lac de Lavaud-Gelade au niveau du barrage.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Lac de Lavaud-Gelade » (voir la liste des auteurs).
- Barrage de Lavaud-Gelade, Structurae, consulté le 8 août 2018.
- Comité français des barrages et réservoirs, « Lavaud Gelade », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
- « Lac de la Vaud Gelade » sur Géoportail (consulté le 8 août 2018)..
- « la Vaud Gelade » sur Géoportail (consulté le 8 août 2018)..
- Les cinq secrets du barrage hydroélectrique de Vassivière, le plus puissant du Limousin, La Montagne, consultée le 8 août 2018.
- EDF, « Hydraulique Vienne-Creuse », sur le site d'Électricité de France, consulté le 8 août 2018.
- [PDF] Le risque Rupture de barrage en Haute-Vienne, p. 3, Préfecture de la Haute-Vienne, consulté le 8 août 2018.
- « http://www.industrie.gouv.fr/energie/hydro/f1_bar.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.industrie.gouv.fr, Ministère de l'Industrie (consulté le ).
- [[PDF] Le lac de Lavaud-Gelade, DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le 8 août 2018.
- [PDF] Les risques technologiques}, DDRM 23, octobre 2012, p. 85, consulté le 9 août 2018.
- Vallée du Taurion et affluents, INPN, consulté le 8 août 2018.
- vallée du Taurion, des sources à la confluence avec la Vienne, INPN, consulté le 8 août 2018.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'architecture :