Aller au contenu

Basilique Notre-Dame des Martyrs de Lisbonne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Basilique Notre-Dame-des-Martyrs de Lisbonne
Présentation
Type
Style
Architecte
Reinaldo Manuel dos Santos (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Patrimonialité
Site web
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

La Basilique Notre-Dame des Martyrs de Lisbonne[1] (en portugais : Basílica de Nossa Senhora dos Mártires)[2] est une église catholique romaine de la capitale portugaise Lisbonne. Située sur la rua Garrett, dans l'historique quartier du Chiado[3], elle a donné son nom à l'ancienne freguesia Mártires, dans laquelle elle se trouve et qui appartient aujourd'hui à la freguesia Santa Maria Maior[4].

L'église, qui a le statut de basilique mineure[5] a été construite dans le style baroque tardif et néo-classique. Elle représente un exemple de l'architecture et de la conception de haute qualité d'une église lors de la reconstruction de la ville après le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 par le marquis de Pombal.

Église précédente

[modifier | modifier le code]
Vue de l'église des Martyrs avant le tremblement de terre sur un panneau d'azulejo du début du XVIIIe siècle. Musée national de l'Azulejo.

La paroisse Notre-Dame des Martyrs a été fondée immédiatement après la reconquête de Lisbonne sur les Maures en 1147[6],[7]. Ce fut la première église catholique de Lisbonne qui devint le centre de la plus ancienne paroisse de la ville. La chapelle originale a été construite afin de vénérer une image de la Vierge Marie apportée par les Croisés anglais pour commémorer les soldats morts en défendant la foi chrétienne. Selon la tradition, Alfonso Ier a demandé aide et protection à Notre-Dame. Le premier baptême de la ville après la Reconquista a eu lieu dans la chapelle[8]. Après des agrandissements vers 1600 et l'ajout des chapelles vers 1700, l'édifice est devenue une grande église baroque, qui a été rénovée en 1750 lorsqu'elle a été complètement détruite par le tremblement de terre de 1755[9].

L'église actuelle

[modifier | modifier le code]

La basilique actuelle a été conçue par Reinaldo Manuel dos Santos et consacrée en mars 1784[6]. L'église à nef unique est encadrée de huit chapelles latérales. L'intérieur est recouvert de marbre et abrite de nombreuses statues et peintures.

Les peintures du plafond et les retables sont de Pedro Alexandrino de Carvalho[10] et de son élève José António Narciso. L'orgue et le buffet avec sculpture dorée ont été réalisés par le facteur d'orgue António Xavier Machado e Cerveira. La Basilique des Martyrs conserve une crèche du XVIIIe siècle avec 126 personnages sculptés par l'école de Machado de Castro[11].

Le clocher se trouve à l'arrière du bâtiment[9].

Les fonts baptismaux proviennent de la basilique originale avant le tremblement de terre. Entre autres, le bienheureux Bartolomeu Fernandes (Barthélemy des Martyrs) y fut baptisé en 1514 ; En 1630, le cardinal Luis de Sousa et en 1888, le poète Fernando Pessoa.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Basilica of Our Lady of the Martyrs
  2. (es) Fernando Pessoa et José Antonio Llardent, Poesía, Dirección General de Difusión Cultural, Ministerio de Cultura, (lire en ligne)
  3. (pt) Mário Costa, O Chiado pitoresco e elegante: história, figuras, usos e costumes, Município de Lisboa, (lire en ligne)
  4. (pt) Domingos Maurício Gomes dos Santos, Broteria. serie mensal, Brotéria, (lire en ligne)
  5. Modèle:Article : Basílica de Nossa Senhora dos Mártires
  6. a et b http://www.paroquiadosmartires.pt/html/historia/visita_guiada.html, A visita à Basílica dos Mártires, consulté le 23 novembre 2015
  7. http://www.snpcultura.org/tvb_basilica_martires.html , História e arte da Basílica de Nossa Senhora dos Mártires , publié le 13 octobre 2008, consulté le 23 novembre 2015 (Secretariado Nacional da Pastoral da Cultura)
  8. Geschichte der Kirche (port.)
  9. a et b Basilika auf snpcultura.org (port.)
  10. Base de dados SIPA
  11. Besucherführer (port.)

Source de traduction

[modifier | modifier le code]