Couvent hospitalier
Le Couvent a pris dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem plusieurs sens. Dès l'origine de l'Ordre le terme recouvre l'ensemble des frères de l'Hôpital de Jérusalem[1]. Ensuite par métonymie le terme désigne le lieu de vie des frères, il est alors en concurrence avec celui de Collachium[1]. Le couvent à Jérusalem et à Saint-Jean-d'Acre est une réalité topographique puisque les frères résident dans un même lieu jouxtant le xenodochium, en même temps hostel, hospice et hospital. À Rhodes et à Malte, le couvent désigne le groupe des dignitaires de l'Ordre, sous l'autorité des baillis conventuels, qui élit le grand maître et arbitrait avec celui-ci les principales affaires de l'Ordre par opposition au Collachium qui est alors la partie de la ville de Rhodes, de Birgu puis de La Valette à Malte, réservé aux frères, où sont regroupés l'église conventuelle et les auberges des langues[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Philippe Josserand (2009) p. 266
Sources
[modifier | modifier le code]- Nicole Bériou (dir. et rédacteur), Philippe Josserand (dir.) et al. (préf. Anthony Luttrel & Alain Demurger), Prier et combattre : Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, , 1029 p. (ISBN 978-2-2136-2720-5, présentation en ligne)