Daisaku Ikeda
Naissance |
Ōmori, Tokyoa (Japon) |
---|---|
Décès |
(à 95 ans) Shinjuku, Tokyo (Japon) |
École/tradition | Bouddhisme de Nichiren |
Maîtres | Josei Toda et Tsunesaburō Makiguchi |
Célèbre pour | Diffusion du bouddhisme de Nichiren hors du Japon |
Président de la Sōka Gakkai (du 3 mai 1960 au 23 avril 1979)
Président de la Soka Gakkai Internationale (depuis le 26 janvier 1975)
Daisaku Ikeda (池田 大作, Ikeda Daisaku ), né le à Ōmori et mort le [1], était un intellectuel, homme d'affaires, et leader religieux japonais.
Troisième président de l’organisation bouddhiste Sōka Gakkai, il a fondé la Soka Gakkai internationale (SGI) le , et écrit de nombreux ouvrages portant sur la spiritualité, le développement personnel, ou encore le bouddhisme de Nichiren. Il était docteur honoraire de plusieurs universités, et membre honoraire du Club de Rome[2]. Il était reconnu pour son implication concernant les droits humains et la paix.
Sa vie reste toutefois empreinte de nombreux épisodes polémiques. D'anciens membres de la Sôka Gakkai, des universitaires, des journalistes, ont ainsi pointé ses contradictions, son influence politique, ou sa richesse. Il reste aujourd'hui au Japon une figure largement controversée[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et formation
[modifier | modifier le code]Daisaku Ikeda est le cinquième d’une fratrie de huit enfants, dans une famille vivant de la culture des algues. La dévastation et l’horreur sans nom dont il est témoin adolescent pendant la Deuxième Guerre mondiale sont à l’origine de son engagement à œuvrer pour la paix et à venir à bout des causes fondamentales des conflits humains. Il dira, à propos de cette période : "J'avais 17 ans lorsque la Seconde Guerre mondiale a pris fin. Les jeunes éprouvaient un sentiment tourmenté de vide spirituel. Ce n'était pas seulement le paysage physique qui avait été réduit en cendres. L'étrange système de valeurs que l'on nous avait inculqué pendant les années de guerre avait été révélé comme trompeur... Il m'était impossible de faire confiance aux intellectuels et aux hommes politiques qui, après avoir chanté les louanges de la guerre et conduit un grand nombre de jeunes à la mort, étaient devenus du jour au lendemain les apôtres de la paix et de la démocratie".[1]
En 1947, à l’âge de 19 ans, il rencontre Josei Toda (1900-1958), éducateur et dirigeant de la Soka Gakkai, et découvre en lui une personne simple et ouverte, un homme aux convictions inébranlables capable d’expliquer des concepts bouddhiques profonds en des termes logiques et accessibles. Il trouve bientôt un emploi dans une des entreprises de Josei Toda, puis termine ses études sous la tutelle de celui-ci, qui devient son mentor[4].
Sôka Gakkai
[modifier | modifier le code]Le 3 mai 1960, il devient le troisième président. La même année, il entame une série de voyages en Amérique, en Asie et en Europe pour faire connaître le bouddhisme de Nichiren hors du Japon[5] et fonde dans les années 1960 un parti politique, le Komeito[6].
Principe de la « diplomatie citoyenne »
[modifier | modifier le code]À partir des années 1970, il décide d'entreprendre des voyages de « diplomatie citoyenne », au cours desquels il rencontre des personnalités universitaires, culturelles et politiques[7].
Dernières années
[modifier | modifier le code]Daisaku Ikeda ne fait plus d'apparition en public à partir de [8], ce qui a alimenté plusieurs controverses sur le web quant à sa mort supposée[9].
Mort
[modifier | modifier le code]Daisaku Ikeda est mort le dans sa résidence de Shinjuku à Tokyo[8].
Controverses
[modifier | modifier le code]Sōka Gakkai
[modifier | modifier le code]Depuis son accession à la présidence du mouvement en 1960, Daisaku Ikeda a fait l'objet de plusieurs critiques et controverses[10],[11],[12].
D'après l'universitaire Daniel Métraux, Ikeda serait même "l'une des figures les plus controversées de l'histoire moderne japonaise, le Dr. Jekyll et M. Hyde de la société japonaise"[13], en raison des nombreuses attaques dont il a fait l'objet, des rumeurs, des polémiques et des scandales qui ont impliqué la Soka Gakkai. En 1996, le quotidien américain Los Angeles Times le décrivait comme "l'homme le plus puissant du Japon - et certainement l'un des plus énigmatiques (...), un ange et un démon, un despote comme un démocrate"[14].
Gourou
[modifier | modifier le code]D'après la sociologue Florence Lacroix, qui a écrit une thèse sur la Soka Gakkai, Daisaku Ikeda est un gourou[15]. Certains jugent excessive la vénération des membres envers Ikeda à l'intérieur de la Sōka Gakkai. De nombreux livres critiques sur Daisaku Ikeda ont été publiés au Japon. En 2013, d’anciens membres de l'organisation publient Adieu, mon Ikeda Daisaku[16], dans lequel ils le décrivent comme « narcissique » et « avide de pouvoir »[8].
Liens avec le Komeito
[modifier | modifier le code]D'après l’universitaire Gerald Curtis (en), le Komeito « a desserré les liens religieux qui le rattachaient à la Soka Gakkai et a développé une orientation pragmatique et flexible »[17]. Mais journalistes[18] et chercheurs pointent aujourd'hui les liens importants qui existent toujours entre l'organisation religieuse et le parti politique. "La secte continue néanmoins à fournir au parti ses argumentaires de campagne et ses cadres"[19], écrivait l'universitaire Eric Seizelet en 2012. Le chercheur américain Levi McLaughlin indique que "des générations d'adhérents à la Gakkai se sont mobilisées pour les candidats du Komeito", comme lors de la victoire de la coalition entre le PLD et le Komeito en 2014, "largement due aux électeurs de la Sôka Gakkai"[20].
En novembre 2022, le Komeito s'est opposé à une loi proposant d'interdire les dons à des organisations religieuses s'ils proviennent d'emprunts de particuliers, une mesure qui aurait été défavorable à la Sôka Gakkai[21].
Accusations de liens avec la mafia
[modifier | modifier le code]Dans sa biographie, parue en 2010, Tadamasa Goto, un ancien parrain du groupe criminel Yamaguchi-gumi, explique être devenu le garde du corps de Daisaku Ikeda : « Le temple principal de Nichiren Shoshu, la secte Nichiren Shoshu, à laquelle la Soka Gakkai adhérait autrefois, est situé à Fujinomiya, dans la préfecture de Shizuoka, et est naturellement devenu étroitement associé au clan Goto, qui est basé dans cette ville »[22]. Tadamasa Goto avance également avoir fait fortune en exécutant des contrats pour la Soka Gakkai. Il écrit : "Le plus grand maux de tous est Daisaku Ikeda, un homme qui fait faire aux autres tout le sale boulot dans les coulisses pendant qu'il se prélasse sous les feux de la rampe comme un saint... Il a été aidé par tant de gens, et pourtant il n'hésiterait pas à vous couper les vivres une fois obtenu ce qu'il cherchait. Je trouve cela impardonnable. Il suffit de voir le nombre de ses fidèles subordonnés qu'il a fini par perdre. Cet homme est une blague"[23].
Déclarations critiquées
[modifier | modifier le code]Abe Nikken (en), 67e administrateur du Taiseki-ji, temple siège de la Nichiren Shoshu, lui reproche la trahison des liens qui unissait la Soka Gakkaï à sa propre organisation, et certaines de ses déclarations, parmi lesquelles : « La Soka Gakkai est le plus grand allié des masses. Nos ennemis sont les mauvaises religions. Ce sont elles qui conduisent les hommes en enfer. Le véritable bouddhisme fait surgir le bouddha de tous les êtres[24]. »
Par ailleurs, au cours d'une interview avec le critique japonais Nakase Hiroi, D. Ikeda déclare : « Je suis le maître du Japon, son président, je suis un roi du monde spirituel et je suis l'homme le plus influent et le guide absolu de la culture des idées »[25].
Instituts et universités fondés
[modifier | modifier le code]D. Ikeda a fondé des instituts éducatifs, culturels et de recherche :
- l’Institut de philosophie orientale (Tokyo)[26](1962), centre de recherches sur le bouddhisme Nichiren (aucune activité depuis 2017)
- l’Association des concerts Min-On[27](1963)
- le musée d’art Fuji (Tokyo), où sont montrées les œuvres d'art acquises par la Soka Gakkai[28](1983)
- l’Institut Toda de recherche sur la paix[29](1996), un think-tank qui produit des rapports sur le changement climatique et les nouvelles technologies entre autres.
- le Centre de recherches écologiques d’Amazonie[30], près de Manaus (Brésil)
- le Centre Ikeda pour la paix, l’enseignement et le dialogue (Boston, 1993), destiné à promouvoir les idées de la Soka Gakkai
- l’Université Soka (Hachioji, banlieue de Tokyo[31], 1971)
- l'Université Soka d'Amérique (Californie, Orange County, 2001)
Conférences et distinctions académiques
[modifier | modifier le code]Daisaku Ikeda a donné des conférences dans une trentaine d’universités et instituts[32]. Le , il donne une conférence à l'université d'État de Moscou et reçoit son premier doctorat honoraire[33]. En 1983, il reçoit la médaille de la paix des Nations unies. À sa mort, en 2023, il cumulait plus de 300 titres honorifiques universitaires du monde entier[34], dont plus de 130 délivrés par des institutions chinoises[35].
Ouvrages
[modifier | modifier le code]La Révolution humaine
[modifier | modifier le code]Les volumes de cette série[36] racontent sous forme de roman l'histoire de Soka Gakkaï. L'universitaire Levi Maclaughlin dira qu'avec ce texte, « Ikeda Daisaku s'est inventé un destin. Le livre établit ses prédécesseurs immédiats comme détenteurs d'une sagesse sacrée, et accrédite ainsi Ikeda ecomme chef d'une communauté spirituelle. Tout au long de l'ouvrage, Ikeda montre clairement qu'il est le successeur exclusif et choisi du règne éclairé de son maître et mentor, Toda Josei. »[37].
Ouvrages traduits en français
[modifier | modifier le code]Dialogues
[modifier | modifier le code]- La nuit appelle l'aurore, avec René Huyghe (Flammarion, 1980. Éditions du Rocher, 2002)
- Choisis la vie, un dialogue, avec Arnold Joseph Toynbee (Albin Michel, 1981)
- Culture et spiritualité, lettres des quatre-saisons, avec Yasushi Inoue (Éditions du Rocher, 1992)
- Dialogue pour la paix, avec Mikhaïl Gorbatchev (Éditions du Rocher, 2001)
- Bouddhisme et islam, le choix du dialogue, avec Majid Tehranian (Éditions du Rocher, 2004)
- Les Droits humains au XXIe siècle, avec Austregésilo de Athayde (L’Harmattan, 2013)
- Jazz, bouddhisme et joie de vivre, avec Herbie Hancock et Wayne Shorter (Acep[38], 2019)
Écrits sur le bouddhisme
[modifier | modifier le code]- La vie du Bouddha (Éditions du Rocher, 1982)
- Le bouddhisme en Chine (Éditions du Rocher, 1986)
- Commentaires sur les chapitres “Moyens” et “Durée de la vie du Bouddha” du Sûtra du Lotus, 2 volumes (ACEP, 1997)
- Le monde du Gosho avec Katsuji Saito et Masaaki Morinaka, commentaires des écrits de Nichiren, 3 volumes (ACEP, 2004)
- Le cycle de la vie, une perspective bouddhique (L’Harmattan, 2006)
- Une histoire du bouddhisme Mahayana : De l'Inde à la Chine (Les Indes savantes, 2011)
Essais et allocutions
[modifier | modifier le code]- Pour une spiritualité créatrice de paix, Éditions du Rocher, 2 vol., 1990 et 1991
- Un nouvel humanisme : Conférences dans des universités et instituts, Éditions du Rocher, , 274 p. (ISBN 978-2-26802-736-4)
- Réflexions d'un bouddhiste sur notre époque, Éditions du Rocher, , 240 p. (ISBN 978-2-26801-606-1)
- Propositions pour la paix adressées aux Nations unies 2008-2015, Les Indes savantes, , 333 p. (ISBN 978-2-84654-423-8)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Levi McLaughlin, Sōka Gakkai's Human Revolution. The Rise of a Mimetic Nation in Modern Japan, Honolulu, University of Hawaii Press,
- (en) Alfred Métraux, The Soka Gakkai Revolution, University Press of America Tauris, , 304 p. (ISBN 978-0-857-71938-6)
Auteurs proches de la Soka Gakkai / de D. Ikeda
- (en) Jason Goulah, « Daisaku Ikeda and the Soka movement for global citizenship », Asia Pacific Journal of Education, vol. 40, no 1, , p. 35-48 (lire en ligne )
- (en) Olivier Urbain, Daisaku Ikeda's Philosophy of Peace. Dialogue, Transformation and Global Citizenship, London - New York, I.B. Tauris, , 304 p. (ISBN 978-0-857-71938-6)
Articles en ligne
[modifier | modifier le code]- Masamitsu Takahashi, « Ikeda Daisaku, le parti Kômeitô et l’organisation religieuse Sôka Gakkai : une histoire de compromis », Nippon.com, 23 janvier 2024.
Références
[modifier | modifier le code]- (ja) « 創価学会名誉会長の池田大作氏が死去、95歳…日本最大規模の宗教団体に育て上げる », sur 読売新聞オンライン, (consulté le )
- (en) Liste des membres honoraires du Club de Rome
- P. Mesmer, « Daisaku Ikeda, dirigeant adulé et controversé de l’organisation bouddhiste japonaise Soka Gakkai, est mort », Le Monde, (lire en ligne )
- « Early Life | Daisaku Ikeda Official Website », sur www.daisakuikeda.org (consulté le )
- Karel Dobbelaere, La Soka Gakkai, Elledici, 2001, p. 12.
- Hartmut Rotermund, « Sôka-gakkai. Idéologie d'une nouvelle secte japonaise », Revue de l'histoire des religions, vol. 184, no 2, , p. 137–157 (DOI 10.3406/rhr.1973.10065, lire en ligne, consulté le )
- “The SGI’s Peace Movement” in Buddhist Peacework, Creating Cultures of Peace, Wisdom Publications, 1999, p. 129.
- Philippe Mesmer, « Daisaku Ikeda, dirigeant adulé et controversé de l’organisation bouddhiste japonaise Soka Gakkai, est mort », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
- BlancheFromage, « "Is Daisaku Ikeda really alive?" », sur r/sgiwhistleblowers, (consulté le )
- (en) Daniel Alfred Métraux, The Soka Gakkai Revolution, 1994, page 147, chapitre "Ikeda Daisaku: religious savior or diabolical dictator?" : "Ikeda, possibly one of the more controversial figures in Japan's modern history"
- « Japan’s Crusader or Corrupter? », Los Angeles Times, , "Daisaku Ikeda, leader of the nation’s largest religious organization, has been condemned and praised as a devil and an angel, a Hitler and a Gandhi, a despot and a democrat" (lire en ligne)
- Japan Studies Review, Volumes 2 à 4, University of North Florida, (lire en ligne), "The actual role of Soka Gakkai's spiritual leader Ikeda Daisaku has been a matter of some controversy in Japanese politics for several decades. As the self-proclaimed founder and avid supporter of the Komeito [...]"
- (en) Daniel Métreaux, The Soka Gakkai Revolution, University Press of America, (lire en ligne)
- (en) « "Japan's Crusader or Corrupter?" », Los Angeles Times, (lire en ligne)
- Benoit Tabaka et Florence Lacroix, « Sectes & Religions », https://www.rajf.org/spip.php?article46, (lire en ligne)
- Titre original: Ningen No Kagaku Shinsha, non traduit.
- Cité dans « Le Komeito et la politique japonaise » in Citoyens du monde, le mouvement Soka Gakkai au Japon, sous la direction de David Machacek et Bryan Wilson, L’Harmattan, 2004, p. 161.
- (en) « Religious Group Soka Gakkai Has Strong Influence in Japan’s Political Landscape », Yomiuri Shimbun, (lire en ligne)
- « « Le principe de séparation de l’Etat et de la religion à l’épreuve des dérives sectaires : le cas du Japon » », CRCAO - Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie Orientale, (lire en ligne )
- (en) « Religion and Politics in Japan: A Conversation With Religion Scholar Levi McLaughlin », Site internet de la North Carolina State University, (lire en ligne)
- (en) « Relief bill for church victims to ban donations based on loans », Asahi Shimbun, (lire en ligne)
- « 「憚りながら」後藤忠政著/宝島社文庫 », sur nikkan-gendai.com, 日刊現代, (consulté le ).
- (ja) 後藤忠政, 憚りながら, , 357 p. (ISBN 9784796681346, lire en ligne).
- Ryuei Michael McCormick, « Naissance de la Soka Gakkai: Daisaku Ikeda », sur nichiren-etudes.net, (consulté le )
- (ja)高瀬広居 『人間革命を目指す池田大作・その思想と生き方』(有紀書房 1965) [Takase Hiroi “ningenkawainochi o mezasu ikeda daisaku sono shisō to ikikata” (Yuki shobō 1965). Google traduction : Hiroi Takase «Daisaku Ikeda vise la révolution humaine: sa pensée et son mode de vie» (Yuki Shobo 1965)] : « 私は、日本の国主であり、大統領であり、精神界の王者であり、思想文化一切の指導者・最高権力者である » [Watashi wa, Nihon no kokushudeari, daitōryōdeari, seishin-kai no ōjadeari, shisō bunka issai no shidō-sha saikō kenryoku-shadearu. Google traduction : «Je suis le propriétaire du Japon, le président, le roi du monde spirituel, le chef de toute pensée et culture, et l'autorité suprême.»]
- (en) Institut de philosophie orientale
- (en) Association des concerts Min-On
- (en) Musée d’art Fuji de Tokyo
- (en) Institut Toda de recherche sur la paix
- (en) Centre de recherches écologiques d’Amazonie (CEPEAM)
- (en) Université Soka de Tokyo
- (en) « Lectures delivered », sur daisakuikeda.org
- « Une nouvelle route pour les échanges culturels entre Orient et Occident », in Daisaku Ikeda, Un nouvel humanisme, Éditions du Rocher, 1997, p. 87.
- (en) « Curriculum Vitae », sur daisakuikeda.org
- (en) « Academic Honors Conferred », sur daisakuiekda.org,
- Voir ci-après la « Bibliographie » (s.v. « Romans »).
- (en) Levi Mclaughlin, Dominating tradition, Soka Gakkai and the creation of history, Toronto, Levi Mclaughlin Graduate Department of East Asian Studies University of Toronto, , 61 pages, p. 3 : “Through writing this book, Ikeda Daisaku has created history. The book establishes his immediate predecessors as holders of sacred wisdom, and therefore effectively justifies himself as leader of a spiritual community. Through the course of the book, Ikeda makes it clear that he is the exclusive chosen successor to the enlightened rule of his teacher and mentor, Toda Josei.”
- Ikeda, Handcock et Shorter, « Morceaux choisis », sur acep-france, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Religieux japonais
- Personnalité du bouddhisme du XXe siècle
- Bouddhisme de Nichiren
- Docteur honoris causa de l'Université Laval
- Docteur honoris causa de l'université de Sydney
- Docteur honoris causa de l'université nationale principale de San Marcos
- Membre du club de Rome
- Membre de l'Académie européenne des sciences et des arts
- Membre de l'Académie brésilienne des lettres
- Grand-croix de l'ordre du Soleil
- Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne
- Commandeur de l'ordre national de la Croix du Sud
- Récipiendaire de l'ordre de la Couronne de Thaïlande
- Naissance en janvier 1928
- Naissance à Ōta
- Décès à 95 ans
- Décès en novembre 2023
- Décès à Shinjuku