Empress of Canada (paquebot, 1961)
Empress of Canada | |
Le Mardi Gras à Montréal en août 1979 | |
Autres noms | Mardi Gras (1972-1993) Olympic (1993-1994) Star Of Texas (1994-1995) Apollon (1995-1997) Olympic 2004 (1997-1998) Apollon (1998-2003) Apollo (2003) |
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Type | Navire de croisière |
Histoire | |
Chantier naval | Vickers-Armstrong de Newcastle (Angleterre) |
Quille posée | |
Lancement | |
Mise en service | |
Statut | Détruit à Alang en 2003 |
Équipage | |
Équipage | 470 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 198 m |
Maître-bau | 6 m |
Tirant d'eau | 8,8 m |
Tonnage | 27 284 t |
Puissance | 30 000 cv |
Vitesse | 20 nœuds |
Caractéristiques commerciales | |
Passagers | 1 240 |
Carrière | |
Armateur | Canadian Pacific Steamship Company (1961-1972) Carnival Cruise Lines (1972-1993) Epirotiki Lines (1993-1995) Royal Olympic Cruises (1995-2003) |
Affréteur | Direct Cruises (1998-1999) |
Pavillon | Royaume-Uni (1961-1972) Panama (1972-1990) Bahamas (1990-1994) Grèce (1994-2003) Saint-Vincent-et-les-Grenadines (2003) |
Port d'attache | Londres |
IMO | 5103936 |
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L’Empress Of Canada est un paquebot construit en 1961 par les chantiers Vickers-Armstrong de Newcastle pour la Canadian Pacific Steamship Company.
Après avoir eu divers noms et armateurs, il est détruit à Alang en 2003 sous le nom d’Apollo.
Histoire
[modifier | modifier le code]L’Empress of Canada est un paquebot construit en 1961 par les chantiers Vickers-Armstrong de Newcastle pour la Canadian Pacific Steamship Company. Il est lancé le et quitte Liverpool pour son voyage inaugural à destination de Montréal le . Il effectue cet itnéraire lorsque le Saint-Laurent est navigable. En hiver, il effectue des croisières, Montréal n’étant pas accessible car le Saint-Laurent est gelé.
Au cours des années 1960, le trafic maritime sur l’Atlantique Nord est fortement concurrencé par le domaine de l’aviation. C'est ainsi qu'en 1969, le navire ne traverse l’Océan Atlantique que sept fois, passant le reste du temps à effectuer des croisières dans les Caraïbes[1].
Le , le paquebot arrive à Liverpool depuis le Canada pour la dernière fois. Le , il arrive à Londres. Il y est désarmé et mis en vente, après avoir effectué 121 traversées de l’Atlantique Nord et 82 croisières.
En , il est acquis par Carnival Cruise Lines et est renommé Mardi Gras. Il effectue son premier voyage au départ de Tilbury à Miami le . Le navire s'échoue sur un banc de sable lors de cette traversée.
En 1993, Carnival Cruise Lines met en service une nouvelle série de navires de croisières et décide de vendre son premier navire, le Mardi Gras, afin de renouveler sa flotte. Il est vendu à la compagnie Epirotiki Lines et devient l’Olympic, puis le Star of Texas en 1994. L’année suivante, Epirotiki Lines devient Royal Olympic Cruises. Le Star of Texas devient l’Apollon. En 1997, il est affrété par Direct Cruises et prend le nom d’Olympic 2004 pour la durée de l’affrètement. En 2000, le navire est désarmé au Pirée. Il est alors propriété de V-Ships (en). En 2001, il effectue des croisières afin de compenser le retard dans la livraison de l’Olympic Explorer avant d’être à nouveau retiré du service en 2003.
Quelques semaines plus tard, il est vendu à la casse sous le nom d’Apollo et est détruit à Alang.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « RMS Empress of Canada (1960) » (voir la liste des auteurs).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- L’histoire de l’Empress of Canada sur Fakta om Fartyg
- L’histoire de l’Empress of Canada sur Liverpool Ships
- L’histoire de l’Empress of Canada sur Simplon Postcards
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- William H. Miller Jr. (en) (dir.), Picture History of British Ocean Liners : 1900 to the Present, Mineola, Dover Publications, Inc., , 134 p. (ISBN 978-0-486-41532-1, lire en ligne), p. 92, 117, 118