Feuillantines
Ordre des Feuillantines | |
Ordre religieux | |
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Approbation pontificale | par Sixte V |
Institut | Ordre monastique |
Type | Contemplatif |
Spiritualité | cistercienne |
Règle | de saint Benoît |
But | Prière, travail, vie liturgique, mortification. |
Structure et histoire | |
Fondation | 1588 Montesquieu-Volvestre (Haute-Garonne) |
Fondateur | Jean de La Barrière |
Fin | 1791 |
Liste des ordres religieux | |
Les feuillantines étaient des religieuses bernardines de l'étroite obédience qui suivait la réforme des feuillants.
Historique
[modifier | modifier le code]Création
[modifier | modifier le code]Les feuillantines ou feuillantes furent créées par Jean de la Barrière. Approuvées par le pape Sixte-Quint, elles eurent pour première supérieure Marguerite de Polastron, veuve de Jean de Grammond seigneur de Saubens. La première communauté d'une dizaine de religieuses,établie à quelques distances du château de Saubens sur une terrasse dominant la Garonne doit rapidement s’établir plus largement et Monseigneur Du Bourg évêque de Rieux consacre le premier monastère de l'ordre à Montesquieu-Volvestre le 23 mai 1588[1].
Extension
[modifier | modifier le code]Devant l’étendue de leur succès, l'archevêque de Toulouse obtient du pape Sixte V une seconde bulle imposant la translation de l'ordre à Toulouse, ce qui est chose faite le 12 mai 1599 au faubourg Saint-Cyprien en 1599. À cette date, le couvent accueille Antoinette d'Orléans-Longueville, descendante par sa mère de Saint-Louis, cousine au deuxième degré de Henri IV et jeune veuve du marquis de Belle-Isle. Elle fait construire une partie de l'église et le cloître. De là, les Feuillantines se développent à Bordeaux en 1602 avec la fondation de l'ordre associé des Ursulines[2] puis à Arles[3].
Les Feuillantines à Paris
[modifier | modifier le code]En 1622[4] Anne d'Autriche, à la demande d'Anne Gobelin, fille d'un des célèbres teinturiers de ce nom, fit venir à Paris une colonie de feuillantines et les établit faubourg Saint-Jacques sur l'emplacement de la rue qui garde leur nom. Les feuillantines portaient une robe de laine blanche et un voile noir[5]. La Révolution française mit fin à leur congrégation. Au cours du Premier Empire, Sophie Trébuchet et ses trois enfants habitèrent un temps l’ancien couvent. Plus tard, Victor Hugo évoquera ces feuillantines.
Spiritualité
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Source
[modifier | modifier le code]- Nouveau Larousse illustré. Dictionnaire universel encyclopédique, publié sous la direction de Claude Augé, quatrième tome (E-G), édition année 1900.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Histoire et costumes des ordres religieux, civils et militaires, volume 2, abbé Tiron, page 140.
- « Ursulines de la Congrégation de Bordeaux (1606 - 1790) - Organisation - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- http://chateaudebazert.free.fr/patrimoine/feuillantines.htm Revue de Comminges, 3ème trimestre 1976, Tome LXXXIX
- Paris ancien et moderne, Jean de Marlès, page 496.
- Histoire du clergé séculier et régulier, des congrégations de chanoines et de clercs, et des ordres religieux de l'un et de l'autre sexe, qui ont été établis jusques à présent. Volume 4, pages 100 et 101.