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HD 102776

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j Centauri

j Centauri
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 11h 49m 41,061s[1]
Déclinaison −63° 47′ 18,52″[1]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 4,32[2]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral B3V[3]
Indice U-B −0,59[2]
Indice B-V −0,15[2]
Indice R-I −0,14[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +29,0 ± 4,1 km/s[5]
Mouvement propre μα = −20,76 mas/a[1]
μδ = +4,30 mas/a[1]
Parallaxe 5,48 ± 0,59 mas[1]
Distance environ 180 pc (∼587 al)
Magnitude absolue −1,98[5]
Caractéristiques physiques
Masse 7,2 ± 0,1 M[6]
Rayon 5,00 ± 0,10 R[7]
Gravité de surface (log g) 3,20 ± 0,03[7]
Luminosité 1 342 L[5]
Température 20 000 ± 200 K[7]
Rotation 200 ± 4 km/s[7]
Âge 31,6 ± 0,6 × 106 a[6]

Désignations

j Cen, HR 4537, HD 102776, HIP 57669, CD-63 674, CPD-63 1988, FK5 2944, GC 16201, NSV 5357, SAO 251602[8]

j Centauri (en abrégé j Cen), également désignée HD 102776 ou HR 4537, est une possible étoile binaire[9] de la constellation australe du Centaure, située à environ 600 années-lumière de la Terre. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,32[2].

Environnement stellaire

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j Centauri présente une parallaxe annuelle de 5,48 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 180 pc (∼587 al) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale d'environ +29 km/s[5].

Le système est membre du groupe Bas-Centaure Croix du Sud de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire[10]. Il présente une vitesse particulière relativement élevée de 31,1 km/s et c'est une étoile en fuite candidate qui a été éjectée de son association, le plus probablement à la suite de l'explosion d'une supernova[11].

Propriétés

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j Centauri est une binaire astrométrique suspectée, qui est révélée par la présence d'anomalies dans la mesure son mouvement propre au cours du temps[9]. Sa composante visible est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B3V[3]. Elle est 7,2 fois plus massive que le Soleil et elle est âgée d'environ 32 millions d'années[6]. Elle tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée qui a été mesurée entre 200[7] et 270 km/s[12] ; cela donne à l'étoile une forme aplatie avec un bourrelet équatorial qu'on estime être 11 % plus grand que son rayon polaire[12]. j Centauri est également une étoile Be qui montre des raies en émission de la série de Balmer dans son spectre, en raison de la présente d'un disque circumstellaire de gaz éjectés en orbite[13]. C'est une variable suspectée dont la magnitude visuelle a été observée varier entre 4,30 et 4,39[4].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, lire en ligne)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -90° to -53°, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  4. a et b « VSX : Detail for NSV 5357 », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  5. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b et c (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883, S2CID 118629873)
  7. a b c d et e (en) C. Arcos et al., « Stellar parameters and H α line profile variability of Be stars in the BeSOS survey », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 474, no 4,‎ , p. 5287–5299 (DOI 10.1093/mnras/stx3075, Bibcode 2018MNRAS.474.5287A, arXiv 1711.08675)
  8. (en) * j Cen -- Be Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
  10. (en) A. G. A. Brown et W. Verschueren, « High S/N Echelle spectroscopy in young stellar groups. II. Rotational velocities of early-type stars in SCO OB2 », Astronomy & Astrophysics, vol. 319,‎ , p. 811–838 (Bibcode 1997A&A...319..811B, arXiv astro-ph/9608089)
  11. (en) R. Hoogerwerf, J. H. J. de Bruijne et P. T. de Zeeuw, « On the origin of the O and B-type stars with high velocities. II. Runaway stars and pulsars ejected from the nearby young stellar groups », Astronomy & Astrophysics, vol. 365, no 2,‎ , p. 49–77 (DOI 10.1051/0004-6361:20000014, Bibcode 2001A&A...365...49H, arXiv astro-ph/0010057, S2CID 18970167)
  12. a et b (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy & Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572, S2CID 119273474)
  13. (en) C. Arcos et al., « Evidence for Different Disk Mass Distributions between Early- and Late-type Be Stars in the BeSOS Survey », The Astrophysical Journal, vol. 842, no 1,‎ , p. 18, article no 48 (DOI 10.3847/1538-4357/aa6f5f, Bibcode 2017ApJ...842...48A, arXiv 1704.08133, S2CID 119418279)

Lien externe

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