Aller au contenu

Luc Barnier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Luc Barnier
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Luc Robert Charles BarnierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinctions

Luc Barnier est un monteur français, né le à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et mort le (à 57 ans) à Paris d'un cancer[1],[2]. Il a coréalisé avec Alain Lasfargues, en 1978, le documentaire Les Oiseaux de nuit[3].

Luc Barnier est le fils de Louis Barnier, directeur de l'Imprimerie Union de 1957 à 1995 et provéditeur du Collège de 'Pataphysique[4],[n. 1], et de son épouse Lucie née Strouzer[7]. Après des études au Lycée Claude-Bernard[8], il entre à l'IDHEC (28e promotion - diplômé en 1975). Au début des années 1970, il collabore au collectif H Lights, composé notamment de Jean-Jacques Birgé, Philippe Danton, Thierry Dehesdin, Antoine Guerreiro et Michaëla Watteaux[9], inventant les images projetées lors de concerts (Gong, Red Noise, Dagon…) ou de spectacles d'avant-garde[10].

Il monte tous les films d'Olivier Assayas à partir du court-métrage Laissé inachevé à Tokyo (1982)[11]. Il travaille aussi beaucoup avec Benoît Jacquot, Anne Fontaine et Gabriel Aghion. En 1999, il est nommé, avec Françoise Bonnot, au César du meilleur montage pour Place Vendôme de Nicole Garcia. En 2008, il travaille sur le montage de Bienvenue chez les Ch'tis réalisé par Dany Boon, film chaleureusement accueilli par le public, devenant le film qui réalise le plus d'entrées en France[12]. En 2010 il reçoit un European film award et en 2011 une nomination au César pour le montage de Carlos d'Olivier Assayas[13].

Chevalier de l'ordre national du mérite en 2011[14], il était le compagnon de la réalisatrice Liria Begeja.

Dany Boon lui rend hommage en lui dédiant son dernier film Supercondriaque en 2014[15]. Benoît Jacquot lui dédie son film Trois cœurs. Thierry Klifa lui dédie son film Tout nous sépare.

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Réalisateur

[modifier | modifier le code]

Nominations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Luc Barnier, monteur d'Olivier Assayas, de Benoît Jacquot, d'Anne Fontaine », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Aurélien Ferenczi, « Luc Barnier est mort, et c'était un grand monteur », Télérama,‎ (lire en ligne)
  3. Les Oiseaux de nuit, un document de L. Barnier et A. Lasfargues
  4. « Collège de ‘Pataphysique », Imprimerie Union,
  5. « Dataires », sur Fatrazies
  6. Antoine Coron, « Bibliothèque Louis et Lucie Barnier - Imprimerie Union », sur Artcurial,
  7. « Lucie Barnier », sur Imprimerie Union
  8. Jean-Jacques Birgé, « Souvenir de Luc Barnier », sur Miroir de drame, (consulté le )
  9. Light-book, groupe de l’Œuf hyaloïde, Imprimerie Union, (lire en ligne).
  10. Thomas Sotinel, « Hommage à Luc Barnier », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. (en) David Thomson, « My Generation », Film Comment, vol. 49, no 2,‎
  12. « Intouchables détrône La Grande Vadrouille au box-office », France TV Info,‎ (lire en ligne)
  13. Julien Dokhan, « Décès de Luc Barnier, monteur d'Assayas, Dany Boon, Jacquot... », Allo Ciné, (consulté le )
  14. « La chanson, la télévision et le cinéma à l’honneur », Ministère de la culture, (consulté le )
  15. [1]

Liens externes

[modifier | modifier le code]