Aller au contenu

Saint-Julien-sur-Cher

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Saint-Julien-sur-Cher
Saint-Julien-sur-Cher
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois
Maire
Mandat
Romain Sourioux
2020-2026
Code postal 41320
Code commune 41218
Démographie
Population
municipale
763 hab. (2021 en évolution de −1,17 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 58″ nord, 1° 46′ 29″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 152 m
Superficie 15,99 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Romorantin-Lanthenay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Selles-sur-Cher
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Julien-sur-Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Julien-sur-Cher
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Saint-Julien-sur-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Saint-Julien-sur-Cher
Liens
Site web saintjuliensurcher.fr

Saint-Julien-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Champagne berrichonne », un vaste plateau calcaire aux ondulations tendues. Elle est drainée par le Cher et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 43 en 1988, à 9 en 2000, puis à 7 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'abbaye d'Olivet.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Carte

La commune de Saint-Julien-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Champagne berrichonne[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 47,7 km de Blois[3], préfecture du département, à 8,9 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 16,3 km de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Romorantin-Lanthenay[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Villefranche-sur-Cher (1,2 km), La Chapelle-Montmartin (2,8 km), Langon-sur-Cher (4 km), Saint-Loup (5,3 km), Mennetou-sur-Cher (7,4 km), Gièvres (7,5 km), Pruniers-en-Sologne (8,8 km), Dun-le-Poëlier (8,9 km) (Indre) et Romorantin-Lanthenay (8,9 km).

Paysages et relief

[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de deux unités de paysage : les « marges de la Champagne Berrichonne », au sein de l'ensemble des « confins du Berry », et « le Cher des confins de la Sologne », dans « la vallée du Cher »[10].

Les marges de la Champagne Berrichonne sont constituées d'un plateau calcaire légèrement festonné par le Cher et ses affluents : le relief s'assouplit doucement en suivant une pente légère avant de basculer plus brutalement sur les coteaux proprement dits, formant des croupes aplanies qui s'avancent en doigts de gant vers la vallée[11].

À l'entrée dans le département, le Cher s'épanouit sur une grande plaine agricole. Les coteaux, éloignés de 2,5 kilomètres entre Châtres-sur-Cher et Maray, offrent des points de vue remarquables qui se répondent d'une rive à l'autre : vers le sud, le regard porte sur les doux reliefs cultivés des confins du Berry et vers le nord, il embrasse l'immense horizon boisé de Sologne. Puis coteaux entre Mennetou-sur-Cher et Gièvres, un couloir régulier d'1,2 km de large en moyenne dessine une courbe puis la vallée s'ouvre à nouveau à l'approche de Gièvres pour former une petite plaine dont la perception est devenue peu sensible visuellement : la vallée très boisée s'avère souvent imperméable au regard[12].

L'altitude du territoire communal varie de 82 mètres à 152 mètres[13],[14].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Julien-sur-Cher.

La commune est drainée par le Cher (5,62 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15,18 km de longueur totale[15].

Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romorantin-Pruniers », sur la commune de Gièvres à 8 km à vol d'oiseau[20], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[24]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[25] : le « Plateau de Chabris / La Chapelle - Montmartin », d'une superficie de 16 669 ha[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Julien-sur-Cher comprend deux ZNIEFF[27] :

  • les « Chênaies-charmaies de Saint-Loup-Sur-Cher » (57,47 ha)[28] ;
  • les « Prairies de Villefranches-Sur-Cher » (164,52 ha)[29].

Au , Saint-Julien-sur-Cher est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[6]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), prairies (24,5 %), forêts (10,2 %), zones urbanisées (4 %)[15].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

[modifier | modifier le code]

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[33].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Julien-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (9,2 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Saint-Julien-sur-Cher en 2016.
Saint-Julien-sur-Cher[34] Loir-et-Cher[35] France entière[36]
Résidences principales (en %) 84,3 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 9,2 18 9,6
Logements vacants (en %) 6,5 7,5 8,1

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Saint-Julien-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible)[37],[38].

Zones inondables de la commune de Saint-Julien-sur-Cher.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[37]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[40].

Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[41]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[42].

La commune doit probablement la première partie de son nom à l'évêque Julien de Vienne, qui a participé au deuxième concile d'Orléans en 533.

Par souci de différenciation avec les nombreuses communes homonymes[Note 4], la seconde partie porte le nom de la rivière constituant la bordure nord de la commune, le Cher.

Évolution du nom de la ville

[modifier | modifier le code]

La commune est citée comme :

  • In parrochia Sancti Juliani juxta Chesiam, au début du XIIIe s. (cartulaire de l'archevêché de Tours, t. 2, n° 312, Livre de Eschequeste, p. 318) ;
  • Sainct Julien du Cher, en (A.N.-JJ 205, n° 182, fol. 99 v°) ;
  • Saint Julien, en 1740 (B. M. d'Orléans, Ms 995, fol. 213).

Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme. Ainsi, après délibération du conseil général de la commune et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), la commune nouvellement créée de Saint-Julien fut temporairement renommée Montjulien[43], en soutien au mouvement révolutionnaire de la Montagne[44].

La commune reprit son nom traditionnel le 5 vendémiaire an IX (), en application de la loi du 8 pluviôse an IX ()[réf. souhaitée].

C'est vers 1825 que la commune a adopté le nom de Saint-Julien-sur-Cher[réf. souhaitée].

Le site du village fut habité dès l'époque gallo-romaine. En effet des poteries de l'époque ont été retrouvées au début du XXe siècle dans une carrière de sable.

Moyen âge et Ancien régime

[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale

[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[45], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Julien-sur-Cher devient formellement « commune de Saint-Julien-sur-Cher »[45],[46].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mennetou et au district de Romorantin[46]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[47],[48]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[47]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[49]. Saint-Julien-sur-Cher est alors rattachée au canton de Mennetou et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[50],[46],[51]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Paroisse du diocèse de Bourges jusqu'en 1790, puis de Blois à partir de la création des départements.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Julien-sur-Cher est membre de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [52].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[53] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[54].

Politique et administration municipale

[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Saint-Julien-sur-Cher, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[55] avec listes ouvertes et panachage[56]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[57].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1844 1857 Alphonse de Bellescize    
1857 1864 François Rousseau    
1864 1882 Charles Belliard    
1882 1908 Albéric Barillet    
1909 1919 Alphonse Bourguigne    
1919 1924 Rémy Vaslin    
1924 1924 Désiré Gillet    
1924 1927 Auguste Chauvet    
1927 1947 Narcisse Guibert    
1947 1951 Raymond Thion    
1951 1971 Cyrille Vaslin    
1971 1995 Maurice Landre    
1995 janvier 2018 Jean-Louis Marchenoir PS puis SE Conseiller général
vice-président depuis 2011
mars 2018 En cours Romain Sourioux[58],[59]   Employé de commerce
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement

[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[60].

Alimentation en eau potable

[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[61]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Veolia dont le contrat arrive à échéance le [62].

Assainissement des eaux usées

[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune de Saint-Julien-sur-Cher gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de Établissement public[63]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[64] : « Rue Du Bac », un équipement utilisant la technique par décantation, aération par boues activées, avec prétraitement, .Dénitrif. Bio., dont la capacité est de 540 EH, mis en service le [65].

Sécurité, justice et secours

[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mennetou-sur-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[66].

En matière de justice, Saint-Julien-sur-Cher relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[67], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[68].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].

En 2021, la commune comptait 763 habitants[Note 5], en évolution de −1,17 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
414384382417423484426476490
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
487510517477508494508544529
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
534534519458419373390376413
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
387403447553627663737754769
2018 2021 - - - - - - -
764763-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 364 hommes pour 400 femmes, soit un taux de 52,36 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,2 
90 ou +
1,5 
9,1 
75-89 ans
10,3 
22,5 
60-74 ans
20,0 
23,1 
45-59 ans
21,5 
16,2 
30-44 ans
15,5 
12,1 
15-29 ans
13,0 
14,8 
0-14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Julien-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[75] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[76]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 53 100,0 (100) 39 13 1 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 7 13,2 (11,8) 5 2 0 0 0
Industrie 5 9,4 (6,5) 3 2 0 0 0
Construction 7 13,2 (10,3) 3 3 1 0 0
Commerce, transports, services divers 28 52,8 (57,9) 26 2 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 10 18,9 (17,5) 8 2 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 6 11,3 (13,5) 2 4 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (28 entreprises sur 53) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (13,2 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 53 entreprises implantées à Saint-Julien-sur-Cher en 2016, 39 ne font appel à aucun salarié, 13 comptent 1 à 9 salariés et 1 emploie entre 10 et 19 personnes

Agriculture

[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[77]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[78]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 20 en 1988 à 9 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 63 ha en 1988 à 130 ha en 2010[77]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Julien-sur-Cher, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Saint-Julien-sur-Cher (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[77]
Nombre d'exploitations (u) 20 9 7
Travail (UTA) 39 13 25
Surface agricole utilisée (ha) 1 251 901 907
Cultures[79]
Terres labourables (ha) 867 689 604
Céréales (ha) 386 373 405
dont blé tendre (ha) 77 176 166
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 190 s s
Tournesol (ha) 110
Colza et navette (ha) 33 s 82
Élevage[77]
Cheptel (UGBTA[Note 6]) 797 619 637

Produits labellisés

[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Julien-sur-Cher est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] de deux produits[80] : deux fromages (le Selles-sur-cher[81] et le Valençay[82]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[83], les volailles de l’Orléanais[84] et les volailles du Berry[85],[80].

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église, située à l'écart du bourg en haut d'un coteau date du XIIe siècle, et a été fortement remaniée aux XVIe et XVIIe siècles. Des fresques ont été redécouvertes il y a peu et remises en état. C'est la seule église du canton à être encore entourée de son cimetière.
  • L'abbaye Notre-Dame d'Olivet, propriété privée, est située à quelques kilomètres du bourg. Fille de l'abbaye cistercienne de la Cour-Dieu, au diocèse d'Orléans (sur le territoire de l'actuelle commune d'Ingrannes, dans le Loiret), elle a été fondée en 1144. Aujourd'hui seule la salle capitulaire (XIIIe siècle) et deux ailes du cloître (XVIIe siècle) subsistent. L'accès en est possible sur rendez-vous, et elle est ouverte lors des journées européennes du patrimoine.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Voir Saint-Julien Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  7. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Saint-Julien-sur-Cher" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Saint-Julien-sur-Cher" et "Romorantin-Lanthenay" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Saint-Julien-sur-Cher" et "Selles-sur-Cher" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Julien-sur-Cher ».
  7. « Communes les plus proches de Saint-Julien-sur-Cher »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : Les marges de la Champagne Berrichonne - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Unité de paysage : Les marges de la Champagne Berrichonne - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. « Unité de paysage : Le Cher des confins de la Sologne (Châtre/Gièvres) - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  13. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  14. Carte de Saint-Julien-sur-Cher, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  15. a et b « Fiche communale de Saint-Julien-sur-Cher », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  16. Sandre, « le Cher ».
  17. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  20. « Orthodromie entre Saint-Julien-sur-Cher et Gièvres », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Romorantin-Pruniers », sur la commune de Gièvres - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  22. « Station Météo-France « Romorantin-Pruniers », sur la commune de Gièvres - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  24. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Julien-sur-Cher » (consulté le ).
  26. « site Natura 2000 le « Plateau de Chabris / La Chapelle - Montmartin » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Julien-sur-Cher » (consulté le ).
  28. « ZNIEFF les « Chênaies-charmaies de Saint-Loup-Sur-Cher » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF les « Prairies de Villefranches-Sur-Cher » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  31. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay », sur insee.fr (consulté le ).
  32. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  33. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Saint-Julien-sur-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  35. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  36. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  37. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  38. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  39. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  40. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Saint-Julien-sur-Cher »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  41. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 18-23.
  42. « PPRI du Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
  43. Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, , 125 p. (lire en ligne Accès libre [PDF]), p. 34
  44. Michel Rateau, « Quand l’hydronymie vient au secours de la nouvelle toponymie administrative française (post)révolutionnaire (1789-1793) », Société française d’onomastique,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  45. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  46. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Julien-sur-Cher », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  47. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  48. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  49. Christian Poitou 1997, p. 48.
  50. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  51. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  52. « CC du Romorantinais et du Monestois - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  53. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  54. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  55. Article L. 252 du Code électoral
  56. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  57. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  58. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  59. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  60. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  61. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  62. « syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  63. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  64. « Catalogue des stations d'épuration en service en Loir-et-Cher au 31 janvier 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  65. « Fiche descriptive de l'ouvrage « Rue Du Bac » », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  66. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  67. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  68. « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Saint-Julien-sur-Cher », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  69. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  70. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  71. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  72. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  73. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Julien-sur-Cher (41218) », (consulté le ).
  74. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  75. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Saint-Julien-sur-Cher (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  76. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  77. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Julien-sur-Cher », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  78. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  79. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Julien-sur-Cher », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  80. a et b « Liste des produits par commune - Saint-Julien-sur-Cher », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  81. « Fiche produit - le Selles-sur-Cher », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  82. « Fiche produit - le Valençay Fromage », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  83. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  84. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  85. « Fiche produit - les volailles du Berry », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Liste des communes de Loir-et-Cher

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :