Soulom
Soulom | |||||
La mairie de Soulom. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Argelès-Gazost | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves | ||||
Maire Mandat |
Xavier Macias 2020-2026 |
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Code postal | 65260 | ||||
Code commune | 65435 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
286 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 98 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 57′ 21″ nord, 0° 04′ 23″ ouest | ||||
Altitude | Min. 458 m Max. 967 m |
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Superficie | 2,91 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée des Gaves | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Soulom est une commune française située dans le sud-ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Située en amont du Gave de Pau, juste au sud d'Argelès-Gazost, elle fait partie de l'unité urbaine de Pierrefitte-Nestalas, la plus petite agglomération du département.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave de Pau, le gave de Cauterets et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Soulom est une commune rurale qui compte 286 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 594 habitants en 1962. Ses habitants sont appelés les Soulomnais ou Soulomnaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Soulom se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 6 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Pierrefitte-Nestalas (0,7 km), Villelongue (1,3 km), Uz (1,6 km), Adast (2,1 km), Beaucens (2,6 km), Saint-Savin (3,1 km), Artalens-Souin (3,1 km), Préchac (4,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Soulom fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays de rivière de Saint-Savin, de part et d’autre du gave de Cauterets[4].
Soulom est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont Pierrefitte-Nestalas, Cauterets, Uz et Villelongue.
Paysages et relief
[modifier | modifier le code]L'altitude minimale, 457 ou 458 mètres[6], se situe au nord, au confluent des deux gaves. L'altitude maximale, avec 967 mètres, est atteinte au sud-est du « Turon de Carrère », en limite de la commune de Cauterets.
Pierre Augustin Eusèbe Girault de Saint-Fargeau cite la présence d'une mine de cuivre à Soulom en 1826 dans son ouvrage Dictionnaire de la géographie physique et politique de la France et de ses colonies[7].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le gave de Pau, le gave de Cauterets, Rioutou, le ruisseau de Bayet et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé 88 communes[10].
Le gave de Cauterets, d'une longueur totale de 26,3 km, prend sa source dans la commune de Cauterets et s'écoule vers le nord-est. Il se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[11].
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[17] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 031,4 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 26 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[23].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) »[25], d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar[26].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27] :
- le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du département[28] ;
- le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » (437 ha), couvrant 31 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et 29 dans les Hautes-Pyrénées[29] ;
- les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets» (121 ha), couvrant 5 communes du département[30] ;
- les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » (7 764 ha), couvrant 11 communes du département[31] ;
- le « versant est du Viscos » (1 484 ha), couvrant 6 communes du département[32] ;
- le « versant ouest du Viscos » (917 ha), couvrant 4 communes du département[33] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[27] :
- le « val d'Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » (35 378 ha), couvrant 22 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées[34] ;
- les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département[35].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Soulom est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,3 %), zones urbanisées (6,1 %), prairies (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Cette commune est desservie par la route départementale D 921 (ancienne N 21).
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Soulom est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le gave de Pau et le gave de Cauterets. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[39]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012 et 2013[40],[37].
Soulom est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[41]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[42].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 4,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 131 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[43],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[44].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[37].
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[45],[46].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Soulom est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[47].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[48] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- Solon (v. 1035, cartulaire de Saint-Savin ; v. 1050-1070, cartulaires Bigorre ; etc.) ;
- Solun (1168, bulle d'Alexandre III) ;
- Solon (v. 1200-1230, cartulaires Bigorre ; 1284, procès Bigorre ; etc.) ;
- Solon (1313, Debita regi Navarre ; etc.) ;
- De Solono, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
- Solon (1429, censier de Bigorre) ;
- Soulon (1790, Département 1 et 2) ;
- Soulom (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Du gascon souloûm (« lieu abrité du soleil »).
Nom occitan : Solon.
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Soulom fait partie de la communauté de communes de la Vallée de Saint-Savin, créée en , qui réunit sept communes.
Services publics
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].
En 2021, la commune comptait 286 habitants[Note 8], en évolution de +10 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d'une école élémentaire en 2018[54].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 148 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 299 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 490 €[I 5] (20 420 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 8,1 % | 14,5 % | 11,5 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 170 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (65,4 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 170 emplois en 2018, contre 181 en 2013 et 202 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 111, soit un indicateur de concentration d'emploi de 152,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %[I 11].
Sur ces 111 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 14,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église romane Saint-André, datant du XIIIe siècle, comporte un mur barlong fortifié avec galerie crènelée à mâchicoulis. Deux nefs collatérales ont été surajoutées au XIXe siècle. Inscription par arrêté du au titre des monuments historiques[55].
- Lavoirs.
- Monument aux morts.
- Centrale hydroélectrique.
-
L'église Saint-André. -
Le clocher fortifié
de l'église Saint-André. -
Son chevet. -
Le monument aux morts. -
Le lavoir de la Mairie. -
Le lavoir de la place Russel. -
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Émile Mousseigne (1891-1968), né à Soulom, est un joueur de rugby, vice-champion de France de rugby en 1914 avec Tarbes. Il jouait deuxième ligne (1,81 m, 86 kg)[56].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'argent aux trois corneilles contournées de sable[57].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Toussaint de Laboulinière cite en 1825 la présence d'un château fort ou d'une tour dans son livre Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-Pyrénées françoises[58]. Il relate également un duel au bâton entre un seigneur de Soulom et le champion des moines pour la possession de Cauterets[59].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Le Pays des Sept Vallées : le Lavedan
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Soulom sur le site de l'IGN (archive)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Soulom » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Soulom ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Soulom » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Soulom » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Soulom » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Soulom et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Soulom et Argelès-Gazost », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Soulom », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
- Carte IGN sous Géoportail
- Selon le Géoportail, la boîte de la commune affiche 458 mètres alors que le plan en indique 457.
- Pierre Augustin Eusèbe Girault De Saint-Fargeau - 1826 - Dictionnaire de la géographie physique et politique de la France et de ses colonies, À lire
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Soulom », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le Gave de Pau »
- Sandre, « le Gave de Cauterets »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Ayros-Arbouix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Soulom et Ayros-Arbouix », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Ayros-Arbouix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Soulom et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Soulom », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7300922 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Soulom », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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