Tour de Sauvabelin
Architecte |
Bernard Bolli |
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Ingénieur |
Julius Natterer, Johannes Natterer |
Construction |
2003 |
Coût |
1'190'000 CHF |
Usage |
Style |
construction en bois |
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Matériau | |
Hauteur |
Toit : 35,2 m |
Étages |
1 |
Pays |
Suisse |
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Ville | |
Coordonnées |
La Tour de Sauvabelin est une tour en bois massif située sur les hauts de la ville de Lausanne, achevée le [1].
Haute de plus de 35 mètres, elle se caractérise par ses 302 marches (151 pour la montée et 151 pour la descente) qui forment une double hélice[2],[3],[4]. Les poutres formant les marches sont fixées sur un axe central, ce qui entraîne la séparation de l'escalier de montée et de celui de descente. Tout le bois utilisé provient des forêts de la ville[1].
Construite par l'Union des sociétés de développement de Lausanne (USDL)[1] sur la butte des réservoirs d'eau potable de Sauvabelin[2], elle est inaugurée le [2] et ouverte au public le .
La plateforme supérieure de la tour offre un panorama sur Lausanne, le lac Léman, les Alpes et Préalpes vaudoises et les Alpes françaises.
La génèse du projet
[modifier | modifier le code]Le professeur Julius Natterer, alors patron de la chaire de construction en bois de l'EPFL, propose en 1997 d'ériger une tour s'élevant jusqu'au ras des cimes des arbres de Sauvabelin d'où l'on pourrait contempler le paysage à 360 degrés. Un projet qui, par delà son intérêt touristique est aussi un symbole, celui de l'avenir du bois dans une civilisation menacée par la pollution, arrivant au bout de ses ressources d'hydrocarbures, ne sachant plus comment se défaire de ses tonnes de déchets de béton ou de métaux. Pour cela il suggère d'utiliser directement le bois des forêts lausannoise. Le bois rond et l'équarris obtenu à partir de sapin de Douglas - dont certains mourraient sur pied à l'époque - pour l'extérieur, mais aussi des sapins et des épicéas pour l'intérieur. Il estime aussi que seul le bois de construction peut payer l'entretien et le reboisement des forêts[5].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Dimensions
[modifier | modifier le code]- Hauteur totale : 35,20 m[1]
- Hauteur de la plateforme supérieure : 30,20 m
- Altitude de la plateforme supérieure : 700,20 m (soit 328 m au-dessus du lac Léman)
- Fondations : 19 m de diamètre et 40 cm d'épaisseur (en béton)
- Diamètre à la base : 12 m[3]
- Diamètre de la plateforme supérieure : 8 m
Matériaux de construction
[modifier | modifier le code]La tour de Sauvabelin pèse 130 tonnes. Elle est constituée de trois essences d'arbres extraites des bois de la ville dans le respect de l'environnement[1] :
- 141 m3 de sapin de Douglas
- 73 m3 d'épicéa
- 8 m3 de mélèze
Ses marches sont constituées par 151 pièces de sapin de Douglas. Son toit est en cuivre.
Accès et horaires
[modifier | modifier le code]La tour se trouve à quelques dizaines de mètres au sud du lac de Sauvabelin.
Elle est ouverte de 9 h à 17 h en hiver et de 9 h à 21 h en été[3].
Informations diverses
[modifier | modifier le code]- Près de 200 000 visiteurs y sont montés durant les deux premières années d'exploitation.
- Chaque marche possède une plaque en métal gravée d'un message. C'est cette initiative qui a permis le financement de la construction de la tour de Sauvabelin.
- La course de la tour de Sauvabelin, une course pédestre, voit son arrivée jugée au sommet de la tour[6].
Dans la fiction
[modifier | modifier le code]- La tour figure dans la conclusion du premier tome de la série Les Enquêtes de Maëlys, « L'Énigme de la Cathédrale de Lausanne », de Christine Pompéï (2013). (ISBN 9782365080156)
- Elle joue un rôle central et figure sur la couverture du roman La Couronne boréale d'Adrien Bürki, premier volet de La Saga d'Otharasht (2022). (ISBN 9782940609352)
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Panorama du nord de Lausanne, vu depuis la tour de Sauvabelin
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Les escaliers qui montent et descendent
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Les escaliers pour monter
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Tour de Sauvabelin rénovée en 2023
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Liste des contributeurs
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte d'identité de la Tour de Sauvabelin », sur Wikimedia Commons (consulté le )
- David Theler et Emmanuel Reynard, L'eau en ville de Lausanne, t. 3.1, Berne, coll. « Atlas hydrologique de la Suisse », , 42 p., p. 8
- « Site officiel de la Tour de Sauvabelin » (consulté le )
- « La Tour de Sauvabelin: une attraction pour le XXIe siècle » (consulté le )
- Sauvabelin. Projet à haute valeur symbolique : les concepteurs touchent du bois, 24 heures, 25 avril 1997, (page 39). Archives Scriptorium de la BCU
- Spiridon - course de la tour de Sauvabelin
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [vidéo] Bertrand Nobs, La tour de Sauvabelin - Couleur bois, Association Média et culture aux Archives de la ville de Lausanne, 2004, Lausanne, 55 minutes