vendredi, novembre 21, 2008
Ligne de feu
Le prince de Ligne, un illustre voisin, quand on lui demandait pourquoi il n'était pas revenu sur ses terres une fois la Révolution terminée résumait ses raisons dans une jolie tierce paronymique que nous faisons nôtre à l'idée de pactiser avec ce monde là, que ce soit dans ses manifestations tragiques (infamies technomarchandes, embastillement des plus brillants esprits du temps) ou minuscules (mesquineries paralittéraires d'un milieu qui a les méthodes de ses personnages ).
"L'humeur, l'honneur, l'horreur."
"L'humeur, l'honneur, l'horreur."
Bien résumé et toujours d'actualité.
Hé, mais alors c'est cette citation qu'était censé évoquer le bouquin de Jeanne Favret-Saada, Les mots, la mort, les sorts, jadis conseillé en socio ??!
Je me souviens des délires binaires des manchettes du Monde durant la quinzaine post-11/09, mais je ne vois pas d'autres exemples de cette belle structure ternaire.
Au nom de l'élégance de Charles-Joseph, dandy du sens de l'histoire.