Aller au contenu

Alfred Keller (aviateur)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Alfred Keller
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Allégeance
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Vue de la sépulture.

Alfred Keller ( - ) est un général de la Luftwaffe de la Seconde Guerre mondiale. Il fut l’un des pionniers de l’aviation militaire allemande.

Oblt. Keller, Metz, 1912

Né à Bochum, en province de Westphalie, Alfred Keller s’engage très tôt comme Fahnenjunker, cadet, dans une école militaire. Après sa formation, Keller est affecté dans le 17e Pionierbataillon, où il est promu Leutnant, sous-lieutenant, le . Promu Oberleutnant, lieutenant, le , keller est affecté à Wilhelmshaven. Il assiste à des vols de démonstration, qui l’incitent à devenir pilote. Il suit alors une formation d’observateur aérien sur l’aérodrome de Metz-Frescaty en 1912. L'année suivante, Keller est breveté pilote à Darmstadt.

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Promu Hauptmann le , Alfred Keller est affecté dans une unité aérienne, la Fliegerabteilung 27. Keller participe à des missions de reconnaissance aérienne sur Paris et l’Est de la France, notamment au-dessus de Verdun et de la Somme. Il obtient les croix de fer, 2e et 1re classes. En 1917, Keller est nommé commandant d’une unité des Bombengeschwaders der Obersten Heeresleitung (Bogohl), nouvelle désignation des escadrons de bombardiers. En , il organise les premiers raids aériens nocturnes sur Dunkerque et sa région, où sont concentrées des forces britanniques. Pour la planification, l'organisation et le commandement de ces opérations, il reçoit la Croix de l'Ordre des Hohenzollern avec des glaives, et surtout la fameuse médaille Pour le Mérite, le . Fin , il organise de nouvelles attaques aériennes sur Paris, obligeant l’armée française à renforcer les défenses aériennes de la capitale.

Entre-deux-guerres

[modifier | modifier le code]

Après la Première Guerre mondiale, Keller quitte l’armée. Mais en 1933, Keller est l'un des premiers à avoir été sollicité par Hermann Göring pour construire une nouvelle force aérienne allemande, la Luftwaffe. Avec le grade d’Oberst, Alfred Keller commande un escadron de bombardement jusqu’en 1936 (I./KG 154). Promu Generalmajor le , Keller est nommé commandant des Forces aériennes en province de Prusse-Orientale. Promu Generalleutnant en , il commande le Luftkreis II de Berlin.

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le général Alfred Keller commande le IV. Fliegerkorps durant la campagne de Pologne. Durant les campagnes suivantes, contre la Norvège, la Hollande, la Belgique et la France, Keller commande Luftflotte 2 sous les ordres du General der Flieger Albert Kesselring. Pour ces campagnes, Alfred Keller reçoit la croix de chevalier de la Croix de fer le . Peu après, le , il est promu Generaloberst. Le , pendant la bataille d'Angleterre, Alfred Keller est nommé commandant de la Luftflotte 1. Keller participe à la planification de l'invasion des Balkans, puis à la planification de l'opération Barbarossa, où il soutient principalement le Groupe d'armées Nord. Keller se retire le , à l'âge de 61 ans. Il participe activement au Nationalsozialistisches Fliegerkorps (NSFK), une organisation para-militaire du NSDAP. À la fin de la guerre, Keller est nommé responsable du département des armes antichars de la Luftwaffe. Il partira deux ans en captivité. Dans les années 1950, Alfred Keller deviendra l’un des premiers président de la Ordensgemeinschaft der Ritterkreuzträge, l’association des récipiendaires de la Ritterkreuz.

Dates de Promotions

[modifier | modifier le code]
  • Fähnrich :
  • Leutnant :
  • Oberleutnant :
  • Hauptmann :
  • Major :
  • Oberst :
  • Generalmajor :
  • Generalleutnant :
  • General der Flieger :
  • Generaloberst :

Décorations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Veit Scherzer: Die Ritterkreuzträger 1939–1945. Scherzers Militaer-Verlag, Ranis, Iéna, 2007, p. 435
  • Karl-Friedrich Hildebrand, Christian Zweng : Die Ritter des Ordens Pour le Mérite 1740–1918.
  • Karl-Friedrich Hildebrand, Christian Zweng : Die Ritter des Ordens Pour le Mérite des I. Weltkriegs, tome 2 : H-O.

Liens externes

[modifier | modifier le code]