Coupe du monde de football 1950
Sport | Football |
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Organisateur(s) | FIFA |
Édition | 4e |
Lieu(x) | Brésil |
Date | du au |
Participants | 13 (25 partants) |
Matchs joués | 22 rencontres |
Affluence |
1 043 500 (moyenne 47 431) |
Site web officiel | FIFA |
Tenant du titre | Italie (2) |
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Vainqueur | Uruguay (2) |
Finaliste | Brésil |
Troisième | Suède |
Buts | 88 (moyenne 4) |
Meilleur joueur | Zizinho[1] |
Meilleur(s) buteur(s) | Ademir (9) |
La quatrième Coupe du monde de football se tient au Brésil du au et est remportée par l'Uruguay. Cette édition, qui voit la première participation de l'équipe d'Angleterre, reste célèbre pour la défaite du Brésil dans son nouvel antre du Maracanã construit pour l'occasion et pouvant accueillir 200 000 spectateurs, dans le match décisif pour le titre face à l'Uruguay, qui remporte sa deuxième victoire en Coupe du monde, et plonge tout un peuple dans le désarroi.
Histoire
[modifier | modifier le code]Après l’arrêt de la compétition en raison de la Seconde Guerre mondiale, Brésil et Suisse sont les deux seuls pays à proposer l’organisation respective des Coupes du monde 1949 et 1951 et les deux pays sont désignés pour être pays hôte de ces deux tournois le 26 juillet 1946 lors du congrès à Luxembourg[2]. Le 27 juillet 1948, les Coupes du monde 1949 et 1951 sont décalées en 1950 et 1954[2] et retrouvent un rythme quadriennal les années paires où ne se tiennent pas les Jeux olympiques (comme c’était le cas avant la guerre avec les éditions de 1930, 1934 et 1938).
La Coupe du monde 1950 est la seule qui ne comporte pas de finale proprement dite, une poule finale à quatre terminant en effet l'épreuve[3]. Par une heureuse coïncidence, l'affiche de la dernière journée oppose les deux équipes en tête du classement, Brésil et Uruguay, les seules encore en course pour le titre et comptant respectivement 4 et 3 points (contre 1 et 0 points pour les deux plus mal classées). Le choc décisif Brésil-Uruguay au stade Maracanã, a donc fait office de véritable finale, au détail près que le Brésil pouvait se contenter d'un match nul pour devenir champion du monde.
À la surprise générale, c'est l'Uruguay qui gagna le match et empocha sa seconde Coupe Jules Rimet. Le président de la FIFA Jules Rimet remit à cette occasion pour l'avant-dernière fois le trophée à l'équipe championne du monde, mais cette remise de coupe fut assez discrète, car l'abattement et la confusion régnaient après le coup de sifflet final au Maracanã[4]. Le gardien de but brésilien Moacyr Barbosa porta cette défaite toute sa vie durant comme une croix, accusé abusivement d'être responsable de la défaite.
Outre la finale qui n'en était pas vraiment une, la surprise de l'épreuve fut la victoire des États-Unis 1-0[5] sur l'Angleterre. Les Britanniques étaient de retour à la FIFA après pratiquement deux décennies de bouderie, et ils pensaient bien marquer les esprits à l'occasion de cette première Coupe de l'après-guerre en s'y présentant parmi les grands favoris. Les Anglais trouvèrent le poteau à plusieurs reprises et firent preuve de maladresse face aux buts de la modeste équipe des États-Unis. C'est pourtant bien le « petit poucet » qui mit à bas l'« ogre », tant et si bien que de nombreux Anglais crurent à une erreur de typographie quand les journaux britanniques publièrent le résultat. Non content de perdre face aux États-Unis, les Anglais s'inclinèrent également 1-0[6] contre l'Espagne et quittèrent la Coupe du monde par la petite porte. Le match Angleterre-États-Unis entraîna aussi une polémique car l'équipe américaine était suspectée d'avoir illégalement aligné des joueurs étrangers et donc non sélectionnables. Effectivement, trois joueurs[7] étaient bien d'origine étrangère et n'étaient pas ou pas encore citoyens américains. Cependant, aucune infraction au règlement de l'époque[8] n'a finalement été constatée par la FIFA, l'Angleterre ne déposant par ailleurs pas de plainte, et l'affaire fut donc classée sans suite[9].
Cette Coupe du monde se disputa dans des enceintes géantes, au premier rang desquelles le stade Maracanã qui pouvait alors accueillir pas moins de 200 000 spectateurs. Le coût des nouveaux stades était d'environ 290 millions de dollars. Le Maracanã à lui seul a coûté environ 275 millions de dollars[10].
Bien que qualifiée pour la phase finale, l’Inde déclara forfait. Contrairement à la rumeur qui circula à l’époque selon laquelle cela venait de l’obligation de jouer avec des chaussures alors que les footballeurs indiens jouaient pieds nus, ou des coûts du déplacement jusqu’au Brésil, la raison provient du refus de la Fédération indienne de football, souhaitant se concentrer sur les Jeux olympiques et invoquant le manque de temps de préparation et des désaccords internes sur la sélection de l’équipe[11].
Tour préliminaire
[modifier | modifier le code]Équipes qualifiées
[modifier | modifier le code]Europe
- Italie (championne du monde 1938)
- Angleterre
- Suisse
- Suède
- Yougoslavie
- Espagne
- Écosse forfait pour la phase finale, finalement non remplacée[12]
- Turquie forfait pour la phase finale, finalement non remplacée[13]
Amérique du Nord, centrale et caraïbes
Amérique du Sud
Asie
- Inde forfait pour la phase finale, non remplacée
Stades
[modifier | modifier le code]- Belo Horizonte : Estadio Independencia (12 000 places)
- Curitiba : Estádio Durival de Britto (15 000)
- Porto Alegre : Stade Ildo Meneghetti (12 000)
- Recife : Ilha do Retiro (10 000)
- Rio de Janeiro : Estadio Maracanã (200 000)
- São Paulo : Stade Pacaembu (55 000)
Premier tour
[modifier | modifier le code]Le tirage au sort de la phase finale est effectué le 22 mai 1950 à Rio de Janeiro, seulement un mois et deux jours avant le début de la compétition. Quatre équipes sont désignées « tête de série » et préalablement affectées dans leur groupe respectif : le Brésil, pays hôte est placé dans la poule 1, l'Angleterre dans la poule 2, l'Italie, double championne du monde en titre, dans la poule 3 et l'Uruguay, ancien champion du monde, dans la poule 4. Il reste donc douze équipes à placer, toutes regroupées dans le même chapeau en vue du tirage au sort. À la date du tirage, deux forfaits sont confirmés : celui de l'Écosse et celui de la Turquie. La France, qui dans un premier temps a accepté l'invitation (elle remplace l'Écosse), est à cet instant là concernée : le sort la placera dans le groupe de l'Uruguay. En revanche le remplaçant espéré de la Turquie est incertain : le Portugal décline l'invitation tandis que l'Irlande, tardivement invitée, en fait de même après avoir hésité[14] . La boule n° 12 correspondante ne désigne donc pas d'équipe précise et celle-ci sera également placée dans le groupe de l'Uruguay. La France renonce finalement après le tirage au sort prétextant de trop longues distances à parcourir entre les villes où devaient se dérouler ses matchs, et c'est au tour de l'Inde de déclarer forfait[15]. La répartition des groupes apparait alors déséquilibrée, avec notamment un groupe IV particulièrement incomplet. Prise par le temps, la FIFA ne parvient en effet pas à trouver d'autres candidats pour les places vacantes, notamment celle de la Turquie. Le résultat de ce tirage est cependant maintenu, ce qui évite ainsi de chambouler en dernière minute l'organisation du tournoi.
Poule I
[modifier | modifier le code]Le Brésil termine premier avec deux victoires contre le Mexique et la Yougoslavie, et réalise un match nul contre la Suisse. Le Mexique termine dernier avec 3 défaites et commence sa série de 5 Coupes du monde d'affilée avec élimination au premier tour. Les nations européennes terminent deuxième et troisième avec 4 points pour la Yougoslavie et 3 points pour la Suisse.
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Match d'ouverture |
Brésil | 4 - 0 | Mexique | Estádio do Maracanã, Rio de Janeiro | |
15:00 Historique des rencontres |
Ademir 30e, 79e Jair 65e Baltazar 71e |
Spectateurs : 81 000 Arbitrage : George Reader | |||
(Résumé) |
Yougoslavie | 3 - 0 | Suisse | Estadio Independencia, Belo Horizonte | ||
18:00 Historique des rencontres |
Mitić 59e Tomašević 70e Ognjanov 84e |
Spectateurs : 7 336 Arbitrage : Giovanni Galeati | |||
(Résumé) |
28 juin 1950 | Brésil | 2 - 2 | Suisse | Stade Pacaembu, São Paulo | |
15:00 Historique des rencontres |
Alfredo 3e Baltazar 32e |
Fatton 17e, 88e | Spectateurs : 42 032 Arbitrage : Ramon Azon Roma | ||
(Résumé) |
Mexique | 1 - 4 | Yougoslavie | Stade Ildo Meneghetti, Porto Alegre | ||
18:15 Historique des rencontres |
Ortíz 87e (pen.) | Bobek 19e Že. Čajkovski 23e, 51e Tomašević 81e |
Spectateurs : 11 000 Arbitrage : Reginald Leafe | ||
(Résumé) |
1er juillet 1950 | Brésil | 2 - 0 | Yougoslavie | Estádio do Maracanã, Rio de Janeiro | |
15:00 Historique des rencontres |
Ademir 3e Zizinho 69e |
Spectateurs : 142 000 Arbitrage : Benjamin Griffiths | |||
(Résumé) |
Mexique | 1 - 2 | Suisse | Stade Ildo Meneghetti, Porto Alegre | ||
15:40 Historique des rencontres |
Casarín 89e | Bader 10e Antenen 44e |
Spectateurs : 3 580 Arbitrage : Ivan Eklind | ||
(Résumé) |
Poule II
[modifier | modifier le code]L'Espagne termine première devant les néophytes anglais, les Chiliens et les Américains en faisant le plein de points. Interdite de participation au tour préliminaire de 1938 en raison de la guerre civile, la Roja atteint le dernier carré, ce qui constituera sa meilleure performance pendant 60 ans avant sa victoire en 2010. Les États-Unis réalisent l'exploit de battre l'Angleterre 1-0.
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Angleterre | 2 - 0 | Chili | Estádio do Maracanã, Rio de Janeiro | ||
15:00 Historique des rencontres |
Mortensen 39e Mannion 51e |
Spectateurs : 30 000 Arbitrage : Karel van der Meer | |||
(Résumé) |
Espagne | 3 - 1 | États-Unis | Estádio Durival de Britto, Curitiba | ||
15:00 Historique des rencontres |
Igoa 81e Basora 83e Zarra 89e |
Pariani 17e | Spectateurs : 9 000 Arbitrage : Mario Gonçalves Vianna | ||
(Résumé) |
Espagne | 2 - 0 | Chili | Estádio do Maracanã, Rio de Janeiro | ||
15:00 Historique des rencontres |
Basora 17e Zarra 30e |
Spectateurs : 20 000 Arbitrage : Alberto Malcher | |||
(Résumé) |
États-Unis | 1 - 0 | Angleterre | Estadio Independencia, Belo Horizonte | ||
18:00 Historique des rencontres |
Gaetjens 38e | Spectateurs : 10 000 Arbitrage : Generoso Dattilo | |||
(Résumé) |
Espagne | 1 - 0 | Angleterre | Estádio do Maracanã, Rio de Janeiro | ||
15:00 Historique des rencontres |
Zarra 48e | Spectateurs : 74 000 Arbitrage : Giovanni Galeati | |||
(Résumé) |
Chili | 5 - 2 | États-Unis | Ilha do Retiro, Recife | ||
18:00 Historique des rencontres |
Robledo 16e Cremaschi 32e, 61e, 82e Prieto 54e |
Wallace 47e Maca 48e (pen.) |
Spectateurs : 10 000 Arbitrage : Mario Gardelli | ||
(Résumé) |
Poule III
[modifier | modifier le code]À la suite du forfait de l'Inde, il ne reste que trois pays pour se disputer la première place. L'Italie touchée par le drame de Superga (8 internationaux italiens périrent dans le crash de leur avion), qualifiée d'office, est battue d'entrée par la Suède qui se qualifie malgré le nul concédé face au Paraguay au match suivant. La Squadra Azzurra termine deuxième du groupe et sauve l'honneur lors du dernier match en battant le Paraguay à qui il restait pourtant une petite chance de qualification.
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Suède | 3 - 2 | Italie | Stade Pacaembu, São Paulo | ||
15:00 Historique des rencontres |
Jeppson 25e 68e Andersson 33e |
Carapellese 7e Muccinelli 75e |
Spectateurs : 50 000 Arbitrage : Jean Lutz | ||
(Résumé) |
Suède | 2 - 2 | Paraguay | Estádio Durival de Britto, Curitiba | ||
15:30 Historique des rencontres |
Sundqvist 17e Palmér 25e |
López 34e López Fretes 74e |
Spectateurs : 8 000 Arbitrage : Robert George Mitchell | ||
(Résumé) |
Italie | 2 - 0 | Paraguay | Stade Pacaembu, São Paulo | ||
15:00 Historique des rencontres |
Carapellese 12e Pandolfini 62e |
Spectateurs : 26 000 Arbitrage : Arthur Ellis | |||
(Résumé) |
Poule IV
[modifier | modifier le code]Cette poule ne contient que deux pays, à la suite du forfait des Turcs, des Écossais puis des Français. Ceci en fera un rare exemple de poule contenant exclusivement des équipes du même continent (l’autre cas étant la poule IV de la coupe du Monde de 1954). L'unique match du groupe fait par conséquent figure de quart de finale : l'Uruguay écrase la Bolivie 8-0 et se qualifie pour la poule finale.
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Uruguay | 8 - 0 | Bolivie | Estadio Independencia, Belo Horizonte | ||
15:00 Historique des rencontres |
Míguez 14e, 40e, 51e Schiaffino 17e, 53e Vidal 18e Pérez 83e Ghiggia 87e |
Spectateurs : 5 000 Arbitrage : George Reader | |||
(Résumé) |
Poule finale
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Le Brésil lance parfaitement la poule finale en écrasant la Suède 7-1.
Brésil | 7 - 1 | Suède | Estádio do Maracanã, Rio de Janeiro | ||
15:00 Historique des rencontres |
Ademir 17e, 37e, 51e, 59e Chico 39e, 87e Maneca 85e |
Andersson 67e (pen.) | Spectateurs : 138 000 Arbitrage : Arthur Ellis | ||
(Résumé) |
L'Uruguay est accroché par l'Espagne 2-2, permettant au Brésil de prendre seul la tête du groupe à l'issue de la première journée.
Uruguay | 2 - 2 | Espagne | Stade Pacaembu, São Paulo | ||
15:00 Historique des rencontres |
Ghiggia 27e Varela 72e |
Basora 39e, 41e | Spectateurs : 44 000 Arbitrage : Benjamin Griffiths | ||
(Résumé) |
Le Brésil conforte sa position en écrasant à nouveau son adversaire du jour, l'Espagne 6 à 1.
Brésil | 6 - 1 | Espagne | Estádio do Maracanã, Rio de Janeiro | ||
15:00 Historique des rencontres |
Ademir 15e [17] Jair 21e Chico 29e, 55e Ademir 57e Zizinho 74e |
Igoa 70e | Spectateurs : 152 000 Arbitrage : Reginald Leafe | ||
(Résumé) |
L’Uruguay assure l'essentiel avec cette victoire contre la Suède : à une journée de la fin il compte trois points contre quatre pour le Brésil et peut encore prétendre à la couronne mondiale (contrairement aux Suédois et aux Espagnols qui n’ont respectivement que zéro et un point).
Uruguay | 3 - 2 | Suède | Stade Pacaembu, São Paulo | ||
15:00 Historique des rencontres |
Ghiggia 39e Míguez 77e, 84e |
Palmér 4e Sundqvist 41e |
Spectateurs : 8 000 Arbitrage : Giovanni Galeati | ||
(Résumé) |
La Suède bat l'Espagne 3 buts à 1 lors de la dernière journée et obtient ainsi la troisième place du classement final.
Suède | 3 - 1 | Espagne | Stade Pacaembu, São Paulo | ||
15:00 Historique des rencontres |
Sundqvist 15e Mellberg 34e Palmér 79e |
Zarra 82e | Spectateurs : 11 000 Arbitrage : Karel van der Meer | ||
(Résumé) |
Le "Maracanazo"
[modifier | modifier le code]La poule finale disputée sur trois journées ne comprenait pas de finale proprement dite, mais le hasard du calendrier et les résultats des journées précédentes ont fait en sorte que la dernière rencontre de la Coupe du monde oppose les deux premières équipes au classement (assurées de terminer aux deux premières places de ce Championnat du monde), donc les deux seules encore en lice pour le titre mondial. Pour toutes ces raisons le match Brésil-Uruguay, joué le dernier jour de la compétition au stade du Maracana peut être considéré comme la finale de la compétition. Cette première finale de fait du Brésil reste la dernière finale sans pays européen.
Uruguay et Brésil s'étaient opposés à trois reprises au mois de mai, deux mois avant la compétition, dans le cadre de la Copa Rio Branco. L'Uruguay l'avait emporté une fois (4-3), le Brésil deux (2-1/1-0), les deux équipes étaient donc équivalentes et contrairement à l'Espagne et à la Suède (largement vaincues par le Brésil), les Uruguayens étaient habitués aux défis des grands stades sud-américains[18]. Un match nul aurait donné le titre au Brésil. L'affaire semblait bien engagée quand le Brésil ouvrit le score, mais, devant une foule effarée, l'Uruguay marqua deux buts et remporta son second titre mondial.
La défaite, surnommée le « Maracanazo », fut considérée comme une tragédie nationale au Brésil[19]. La cérémonie officielle de remise de la coupe fut annulée, le président de la FIFA Jules Rimet remettant discrètement le trophée au bord du terrain au capitaine uruguayen.
15h00 |
Brésil | 1 – 2 | Uruguay | Maracana, Rio de Janeiro | |
Historique des rencontres | ( Ademir) Friaça 47e | (0 - 0) | 66e Schiaffino (Ghiggia ) 79e Ghiggia (Pérez ) |
Spectateurs : 199 854 Arbitrage : George Reader Photos du match | |
(Résumé) |
Titulaires : |
Titulaires : |
Buteurs
[modifier | modifier le code]- 9 buts
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- 2 buts
- 1 but
Classement des équipes
[modifier | modifier le code]À l'origine, les équipes ayant participé à cette Coupe du monde n'étaient pas classées. Cependant, en 1986, la FIFA établit rétroactivement un classement final de chaque Coupe du monde, basé sur la progression lors de la compétition, le nombre de points gagnés, la différence de buts puis enfin sur le nombre de buts marqués[20], le tout parfois en contradiction avec les modalités et règlements des compétitions concernées.
Place | Sélection | Stade |
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Uruguay | Poule finale | |
Brésil | Poule finale | |
Suède | Poule finale | |
4 | Espagne | Poule finale |
5 | Yougoslavie | Premier tour |
6 | Suisse | |
7 | Italie | |
8 | Angleterre | |
9 | Chili | |
10 | États-Unis | |
11 | Paraguay | |
12 | Mexique | |
13 | Bolivie |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Findthedata.org », sur findthedata.org (consulté le ).
- [PDF] Annonce du pays hôte de la Coupe du Monde de football de la FIFA sur le site de la FIFA, consulté le 6 août 2018.
- « L'Uruguay éteint le Brésil », sur lequipe.fr, (consulté le ).
- « L'incroyable erreur des officiels brésiliens à la Coupe du monde de 1950 », sur yahoo.com, (consulté le ).
- (en) « USA 1–0 England », sur thefa.com (consulté le ).
- (en) « Spain 1–0 England », sur thefa.com (consulté le ).
- Joe Maca, Ed McIlvenny et Joe Gaetjens.
- Une déclaration signée d'intention de naturalisation suffisait au joueur pour être sélectionné dans l'équipe représentant le pays dont il n'était pas encore citoyen à part entière.
- « The US and the 1950 World Cup », sur web.archive.org, (consulté le ).
- Matthias Fett, « The game has changed – a systematic approach to classify FIFA World Cups », International Journal of Sport Policy and Politics, vol. 12, no 3, , p. 455–470 (ISSN 1940-6940, DOI 10.1080/19406940.2020.1784978, lire en ligne, consulté le )
- Entretien avec le capitaine de l’équipe indienne Sailen Manna
- La place est proposée à la France, deuxième du groupe 3 des éliminatoires derrière la Yougoslavie. La Fédération française de football accepte dans un premier temps avant de finalement décliner l'invitation.
- La place est proposée au Portugal, deuxième du groupe 6 des éliminatoires derrière l'Espagne, qui décline l'invitation. L'Irlande, deuxième du groupe 5 des éliminatoires, reçoit également une invitation pour l'une des places vacantes mais, après un temps d'hésitation, refuse à son tour.
- (en) « Invitation to World Cup turned down », sur independent (consulté le ).
- « Brazil's first World Cup draw - FIFA.com », sur web.archive.org, (consulté le ).
- Le classement précis des trois équipes terminant à égalité de points (Angleterre, Chili, USA) derrière l'Espagne (qualifiée pour la poule finale) sera confirmé ultérieurement par la FIFA. À noter que ce classement ne diffère pas, quel que soit le mode de calcul appliqué : celui de la différence de buts (actuel) ou celui de la moyenne de buts (en vigueur à l'époque).
- « World Cup 1950 », sur rsssf.org (consulté le ).
- Massimo di Terlizzi, « Viaggio nelle grandi arene che hanno fatto la storia del calcio », Stadi da leggenda (SEM), 2010, en italienne. (lire en ligne)
- (en-US) Wendy Guzman, « Le Maracanazo: une tragédie brésilienne et le Mondial de 1950 », sur Soccer Politics / The Politics of Football, (consulté le ).
- (en)« FIFA World Cup™: All-time ranking », sur fifa.com, Fédération internationale de football association.