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Den (pharaon)

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Den
Image illustrative de l’article Den (pharaon)
Étiquette de jarre en ivoire représentant le pharaon Den massacrant les ennemis de l'Égypte.
Nom en hiéroglyphe
D46
N35
Transcription D[w]n
Décès v. 2985 av. J.-C.
Période Période thinite
Dynastie Ire dynastie
Fonction principale Souverain d'Égypte
Prédécesseur Ouadji
Dates de fonction v. 3020 à 2985[1].
Successeur Adjib
Famille
Grand-père paternel Horus Djer
Grand-mère paternelle Nakhtneith
Grand-père maternel Horus Djer
Grand-mère maternelle Herneith
Père Ouadji
Mère Merneith (ou Meret-Neith)
Conjoint Seshemetka
Enfant(s) Adjib
Deuxième conjoint Semat
Troisième conjoint Serethor
Quatrième conjoint Qai-Neith
Sépulture
Type Tombeau
Emplacement Abydos, nécropole d'Oumm el-Qa'ab, cimetière B

Den ou Oudimou est le nom d'Horus du cinquième souverain de la Ire dynastie (période thinite). Manéthon l'appelle « Ousaphaïdos », « Ousaphaïs » ou « Kenkenès » et lui compte vingt ans de règne mais la pierre de Palerme indique un règne beaucoup plus long. Le Canon royal de Turin l'appelle « Qenti » et la liste d'Abydos le nomme « Sepaty ». Il est attesté par de nombreuses sources archéologiques, il aurait eu un règne prospère et de nombreuses innovations lui sont attribuées. Il fut le premier à utiliser le titre de « Roi de Basse et Haute-Égypte », et le premier représenté comme portant la double couronne (rouge et blanc), nommée Pschent. Au cours de son long règne, il a établi plusieurs des modèles de rituels de cour et de royauté utilisés par les souverains ultérieurs et il a été tenu en haute estime par ses successeurs immédiats.

Généalogie

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Il est le fils de Ouadji. Sa mère Merneith (ou Meret-Neith) peut avoir exercé une régence qui semble avoir été contestée, puisque son nom et celui de Den ont été effacés sur leurs vases.

Den a quatre épouses attestées par des inscriptions à Abydos, qui furent enterrées avec lui : Seshemetka, dont il a un enfant, Adjib ; Senat ; Serethor et Qai-Neith, laquelle avait été capturée par Den lors d'une de ses campagnes puis qu'il épousa. On ne connaît pas d'enfant des trois dernières unions.

Durée du règne

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On situe son règne vers 3020 à 2985 avant notre ère[1]. Les récents travaux scientifiques réalisés pour obtenir une chronologie absolue de l'Égypte dynastique permettent de lui supposer une date d'accession au trône entre 2945 et 2904, voire entre 2928 et 2911[2]. L'historien égyptien Manéthon l'appelait « Ousaphaïdos » et lui attribuait un règne de vingt ans[3], tandis que le Canon royal de Turin, qui donnait des dates plus ou moins précises est endommagé à l'endroit où il parle de Den[4]. Les égyptologues et les historiens croient généralement que Den a eu un règne de quarante-deux ans[5], basé sur des inscriptions sur la pierre de Palerme[6].

Début du règne

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Selon les archives archéologiques, au tout début de son règne, Den a dû partager le trône avec sa mère Merneith pendant plusieurs années[7], car il semble qu'il était trop jeune pour gouverner. Par conséquent, Merneith a régné en tant que régente pendant un certain temps. Une telle ligne de conduite n'était pas inhabituelle dans l'histoire de l'Égypte ancienne. La reine Neith-Hotep a peut-être assumé un rôle similaire avant Merneith, tandis que des reines comme Néférousobek au Moyen Empire et Hatchepsout et Taousert au Nouvel Empire étaient plus tard des souveraines égyptiennes. La mère de Den a été récompensée par son propre tombeau aux dimensions royales et par son propre culte mortuaire[8],[9].

Den est réputé pour avoir été un roi ayant régné longtemps pour son époque. Une innovation importante sous le règne de Den fut l'introduction de la numération par hiéroglyphes. Auparavant, les événements importants de l'année étaient simplement représentés par des signes et des miniatures, parfois guidés par le signe hiéroglyphique rnpt (panicule de palmier chauve), qui signifie année. À partir du règne de Den, les Égyptiens ont utilisé les hiéroglyphes de numération à diverses fins, y compris le calcul des impôts perçus et l'annotation de leurs événements annuels[10].

Den est le premier roi égyptien attesté par des reliefs rocheux dans la péninsule du Sinaï. Deux ou peut-être même trois reliefs montrent le roi et certains de ses fonctionnaires[11].

La plupart des événements religieux et politiques du règne de Den sont consignés dans les nombreuses étiquettes en ivoire et dans l'inscription sur la pierre de Palerme. Les tags montrent les développements importants dans la typographie et les arts. La surface est divisée artistiquement en sections, chacune d'elles montrant des événements individuels. Par exemple, l'une de ces étiquettes fait état d'une épidémie qui touchait alors l'Égypte. L'inscription montre la figure d'un prêtre avec un vase ou une urne indéfinie à ses pieds. Une inscription voisine commence par Henou... mais il n'est pas clair si cela signifie provision ou si c'est la première syllabe du nom Henou-Ka (un haut fonctionnaire)[6].

Une autre étiquette, connue sous le nom d' étiquette MacGregor, montre la première représentation complète d'un roi égyptien avec la coiffure dite de khat, une forme archaïque du némès. L'image montre Den dans un geste connu sous le nom de frapper l'ennemi. D'une main, Den tient une masse, de l'autre, il attrape un ennemi par les cheveux. Grâce aux tresses et à la barbe conique, l'ennemi a été identifié comme étant d'origine asiatique. Les hiéroglyphes sur le côté droit disent première frappe de l'est. Sur le côté gauche est inscrit le nom du haut fonctionnaire Iny-Ka. Selon la pierre de Palerme, Den a envoyé trois expéditions militaires dont deux touchent des peuples orientaux, dans la péninsule du Sinaï et dans le désert oriental. Les nomades pilleurs, connus par les premiers égyptiens sous le nom de jwntj.w (peuple avec des arcs de chasse), étaient des ennemis réguliers de l'Égypte, causant souvent des problèmes. Ils sont à nouveau mentionnés dans une inscription rupestre dans la péninsule du Sinaï sous Sémerkhet, l'un des successeurs de Den[6],[12],[13]. Ainsi, la 19e année de son règne, il attaque les Sedjet, peuple situé à proximité du Rétjénou. Il mène une expédition militaire en Palestine[14]. L'expédition la mieux documentée touche les Iountiou, en l'an 29 de son règne, afin de prendre le contrôle des mines de cuivre et de turquoise du Sud-Sinaï. Cette opération aurait mené à la prise d'une ville nommée Âa-An, identifiée dans un premier temps avec Qatna, mais qui correspond peut-être mieux au site d'Ayn Fogeya, au Sud-Sinaï[15]. Cette victoire semble étroitement liée à la célébration de la seconde fête-Sed du règne.

Il consolide l’État avec la création d’une administration centralisée. De son règne datent une série de tombes découvertes à Abydos ainsi que de nombreux mastabas découverts sur le plateau de Saqqarah. Ces tombes sont attribuées généralement aux hauts fonctionnaires du royaume[16], comme le trésorier du roi Hémaka, qui portait également le titre de « Porteur du sceau du roi de Basse-Égypte[17] », et dont la tombe S3035 à Saqqarah a livré également un mobilier funéraire d'une certaine richesse, en particulier un coffret circulaire en bois de 19 cm de diamètre contenant un petit rouleau de papyrus vierge[18]. Ou encore Ânkh-ka, à qui l'on attribue la tombe S3036 de Saqqarah, et qui était peut-être l'un des premiers porteurs du titre de vizir[19].

D'autres événements sont rapportés sur les fragments de la Pierre de Palerme. Le fragment d'Oxford enregistre les événements suivants :

Le fragment C5 du Caire rapporte :

  • 18e année : Fabrication d'une statue pour Our-Ouadjet.
  • 19e année : Frapper les gens de Setjet.
  • 20e année : Création du fétichisme Mafdet ; élévation des piliers Sentj.
  • 21e année : Frapper le peuple Tjesem.
  • 22e année : Visite du domaine royal de Semer-Netjerou ; première fête-Sed[21].

Le fragment principal de la pierre de Palerme :

  • 28e année : Visite du temple de Ptah..... (il manque le reste).
  • 29e année : Frapper le peuple Iountjou.
  • 30e année : Apparition du roi de Basse et Haute-Égypte ; seconde fête-Sed.
  • 31e année : Planification de la construction des canaux est et ouest à travers les districts de Rehyt.
  • 32e année : Deuxième célébration de la fête de Djet.
  • 33e année : Tendre les cordes (cérémonie de fondation[22]) pour la forteresse divine Isout-Netjerou (trônes des Dieux).
  • 34e année : Tendre les cordes pour le palais royal de la forteresse divine Isout-Netjerou par le grand prêtre de Seshat.
  • 35e année : Inauguration des lacs sacrés de la forteresse divine Isout-Netjerou ; chasse royale à l'hippopotame.
  • 36e année : Résidant à Nen-nesou (Héracléopolis Magna) et au lac du dieu Heryshef.
  • 37e année : Voyage en voilier à Sah-Setni ; fondation/destruction de la ville Our-Ka.
  • 38e année : Création d'une statue pour le dieu Sed.
  • 39e année : Apparition du roi de Basse et Haute-Égypte ; première race du taureau Apis.
  • 40e année : Création d'une statue pour les déesses Seshat et Mafdet.
  • 41e année : Apparition du roi de Basse et..... (il manque le reste)[10],[23].

La deuxième célébration de la fête-Sed (un jubilé du trône) est affirmée par plusieurs inscriptions de vases de pierre de la nécropole de Den[24].

L'entrée reconstruite de la tombe de Den dans la nécropole d'Oumm el-Qa'ab à Abydos.

Sur le site de Saqqarah, le mastaba T121 lui a longtemps été attribué avant d'être identifié comme le tombeau d'un noble de la Ire dynastie. Den a probablement été enterré dans la tombe « T » de la nécropole d'Oumm el-Qa'ab à Abydos[25], qui est associée aux autres rois de la Ire dynastie[26]. Le tombeau est l'un des plus grands et des plus finement construits de la région, et le premier à comporter des éléments en pierre là où auparavant la brique était utilisée[27]. Cette tombe fut ainsi la première à disposer d'une volée d'escaliers menant aux appartements funéraires et le sol de la tombe était pavé de granit rouge et noir d'Assouan, première utilisation architecturale à grande échelle d'une pierre aussi dure. La pierre remplace aussi le bois dans la herse condamnant l'accès au caveau[28].

Vingt étiquettes en ivoire et ébène ont été retrouvées dans sa tombe, dix-huit par Flinders Petrie dans les amas de butin laissés par Émile Amélineau[29]. Parmi ces étiquettes figurent les premières représentations connues d'un pharaon portant la double couronne d'Égypte (voir ci-dessus), ainsi que la course rituelle dans le cadre de la fête-Sed[29]. On y trouve également des empreintes de sceaux qui fournissent la liste des rois la plus ancienne confirmée.

La tombe « T » est entourée par 142 tombes subsidiaires et 11 magasins[28],[27]. Considérés comme les serviteurs du roi, l'examen de certains squelettes suggère qu'ils ont été étranglés, ce qui en fait un exemple de sacrifice humain considéré comme commun pour les enterrements des pharaons de la Ire dynastie. Cette pratique semble avoir cessé à la fin de la dynastie, les ouchebtis prenant la place des corps des gens réels pour aider les pharaons dans le travail attendu d'eux dans l'Au-delà[30].

Au sein de la « T » fut découvert une stèle portant le nom d'Horus de Den, stèle actuellement conservée aux Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles[31]. Trois fragments de cette stèle ont été retrouvés sur le site. Il existe actuellement un certain désaccord autour de cette œuvre, car elle possède des caractéristiques différentes des stèles thinites retrouvées sur ce site. Cela met en doute la dénomination de stèle donnée à ces fragments de pierres. Malheureusement le peu d'information existant sur les sépultures thinites rend l'identification de la nature de ces pièces très difficile[32].

Notes et références

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  1. a et b Autres avis de spécialistes : 3050 à 2995 (N. Grimal), 2930 à 2910 (R. Krauss), 2914 à 2867 (J. von Beckerath), 2879 à 2832 (J. Málek).
  2. (en) Michael Dee, David Wengrow, Andrew Shortland, Alice Stevenson, Fiona Brock, Linus Girdland Flink et Christophe Bronk Ramsey, « An absolute chronology for early Egypt using radiocarbon dating and Bayesian statistical modelling. », Proceedings of the Royal Society A, vol. 469,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. William Gillian Waddell, Manetho (The Loeb Classical Library, Volume 350), Cambridge (Mass.), Harvard University Press, 2004 (reprint) (ISBN 0-674-99385-3), p. 33–37.
  4. Alan H. Gardiner, The Royal Canon of Turin, Oxford (UK), Griffith Institute of Oxford, (ISBN 0-900416-48-3), p. 15 & Table I.
  5. (en) M. Christine Tetley, The Reconstructed Chronology of the Egyptian Kings, vol. 2, (ISBN 978-0-473-29463-2, lire en ligne), chap. 19, p. 273.
  6. a b et c Wolfgang Helck, Untersuchungen zur Thinitenzeit : Ägyptologische Abhandlungen, Volume 45, Wiesbaden, Harrassowitz, (ISBN 3-447-02677-4), p. 124, 160 - 162 & 212 - 214.
  7. Jenefer Cockitt, An absolute chronology for the first dynasty of Egypt, Current Research in Egyptology 2007: Proceedings of the Eighth Annual Conference, Oxbows Books, 2016, p. 25.
  8. Toby Wilkinson, Early Dynastic Egypt, London/New York, Routledge, (ISBN 0-415-18633-1), p. 74-75.
  9. Silke Roth, Die Königsmütter des Alten Ägypten, Wiesbaden, (ISBN 3-447-04368-7), p. 18–23.
  10. a et b Siegfried Schott, Altägyptische Festdaten, vol. Akademie der Wissenschaften und der Literatur Mainz - Abhandlungen der Geistes- und Sozialwissenschaftlichen Klasse 1950, Vol. 10, Mainz, Verlag der Akademie der Wissenschaften und der Literatur, (ISSN 0002-2977).
  11. Pierre Tallet, Zone Miniere Pharaonique du Sud Sinai, I : Catalogue complémentaire des inscriptions du Sinaï, Le Caire, (ISBN 978-2724706291), p. 16-18, no. 1-3.
  12. R. B. Parkinson, Whitfield Diffie, Mary Fischer, R. S. Simpson, Cracking Codes: the Rosetta Stone and Decipherment, vol. Band 2, New York, California Press, (ISBN 0-520-22248-2), p. 74.
  13. A. J. Spencer, Early Dynastic Objects, Catalogue of the Egyptian Antiquities in the British Museum, London, (ISBN 0-7141-0927-4), p. 65, obj. No. 460.
  14. Gérard Godron, « L'Horus Den. Un pharaon bien oublié de la Première Dynastie », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 14,‎ , p. 11-20 (lire en ligne, consulté le ).
  15. Pierre Tallet, « Le roi Den et les Iountiou. Les Égyptiens au Sud-Sinaï sous la Ire dynastie », Archéo-Nil, vol. 20,‎ , p. 97-105 (lire en ligne, consulté le ).
  16. Stan Hendrickx, « Les grands mastabas de la Ire dynastie à Saqqara. », Archéo-Nil, vol. 18,‎ , p. 60-88 (lire en ligne, consulté le ).
  17. (en) Toby A. H. Wilkinson, Early Dynastic Egypt., Routledge, (ISBN 0-203-20421-2), p. 112.
  18. W.B. Emery, Excavations at Saqqara. The Tomb of Hemaka, 1918, p. 13, pl. 1 et p. 41, pl. 23a.
  19. Pierre Tallet et Moustafa Rezk Ibrahim, « Trois bas-reliefs de l'époque thinite au Ouadi el-Humur », Revue d'Égyptologie, vol. 59,‎ , p. 155-180 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Toby A. H. Wilkinson, Royal Annals of Ancient Egypt: The Palermo Stone and its Associated Fragments, London, Taylor and Francis, (ISBN 978-0-7103-0667-8), p. 248-252.
  21. Toby A. H. Wilkinson, Royal Annals of Ancient Egypt: The Palermo Stone and its Associated Fragments, London, Taylor and Francis, (ISBN 978-0-7103-0667-8), p. 202 & 203.
  22. after Siegfried Schott, Altägyptische Festdaten. Verlag der Akademie der Wissenschaften und der Literatur, Mainz/Wiesbaden 1950, p. 59–67.
  23. Toby A. H. Wilkinson, Royal Annals of Ancient Egypt: The Palermo Stone and its Associated Fragments, London, Taylor and Francis, (ISBN 978-0-7103-0667-8), p. 108–176.
  24. Günther Dreyer, Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts Kairo (MDAIK), Vol. 46 (1990), p. 80, Obj. 9.
  25. Tombe T.
  26. Peter A. Clayton, Chronicle of the Pharaohs: The Reign-by-Reign Record of the Rulers and Dynasties of Ancient Egypt, Thames & Hudson, (ISBN 0-500-28628-0), p. 24.
  27. a et b Barbara Adams, Krzysztof M. Ciałowicz, Protodynastic Egypt, Shire Egyptology, (ISBN 0-7478-0357-9), p. 65.
  28. a et b Michel Baud, Yann Tristant et Alain Charron, « Abou Rawach, une nécropole immémoriale aux portes du Caire », Archéologia, no 481,‎ , p. 34 (ISSN 0570-6270).
  29. a et b Ian Shaw, Paul Nicholson, The Dictionary of Ancient Egypt, Harry N. Abrams, Inc., (ISBN 0-8109-9096-2), p. 84.
  30. Ian Shaw, The Oxford History of Ancient Egypt, Oxford University Press, (ISBN 0-19-280458-8), p. 68.
  31. (en) M. Bunson, The encyclopedia of ancient Egypt, New-York, , p. 99.
  32. J.P Pätznick, « «Vous avez dit Den ? Pour une nouvelle proposition de lecture et de compréhension de ce nom d’Horus du milieu de la Première Dynastie» », Cahiers Caribéen d’Égyptologie 17,‎ , p. 59-62.

Liens externes

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