Famille de Bazelaire
de Bazelaire | ||
Armes de la famille. | ||
Branches | Lesseux Saulcy Ruppierre Boucheporn |
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Période | XVIe siècle au XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Lorraine | |
Allégeance | Duché de Lorraine Royaume de France |
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Demeures | Château de Bazelaire de Lesseux Château de Sorel |
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Charges | Lieutenant général au bailliage de Saint-Dié Avocat au parlement de Metz Prévôt royal de Saint-Dié |
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Fonctions militaires | Maréchal de camp Général de division Vice-amiral d'escadre |
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Fonctions ecclésiastiques | Archevêque | |
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La famille de Bazelaire est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Lorraine.
Elle compte parmi ses membres des magistrats, des avocats, des officiers et des généraux, des hommes d'Église, une femme de lettres et peintre.
De 1678 à 1792, la charge de lieutenant général au bailliage de Saint-Dié-des-Vosges fut occupée par des membres de cette famille.
Histoire
[modifier | modifier le code]Cette famille est mentionnée dans le Massif des Vosges[1].
À la suite de la création du bailliage de Saint-Dié, le , par lettres patentes de Charles IV, duc de Lorraine et « pendant plus d'un siècle (1678 - 1792), la charge de lieutenant-général du bailliage fut occupée par des membres de la famille de Bazelaire ». Les premiers à exercer cette charge furent : Florent-Joseph Ier Bazelaire (de 1678 à 1710), son fils Charles Joseph (de 1710 à 1717) puis son frère, Charles Bazelaire (de 1717 à 1725)[2]. Florent-Joseph III de Bazelaire de Lesseux (1710-1770), fils de Charles-Joseph et d'Anne-Thérèse d'Andlau[3], lieutenant général dès 1733 et subdélégué de l'intendant Chaumont de La Galaizière à Saint-Dié (à partir de 1739)[4], grand-maître des Eaux et Forêts, conseiller intime de Stanislas, duc de Lorraine[5], bailli royal en 1751, se voit confier la surveillance de la reconstruction de la ville de Saint-Dié, après le grand incendie de 1757[6]. Il épouse en 1733 Charlotte, baronne de Redoubté[7].
Des quinze enfants issus de ce mariage[8], sept survécurent, dont : Louis Joseph (né en 1737), officier au régiment de Navarre, puis lieutenant des maréchaux de France[9] ; Charles Dominique de Neuvillers (né en 1738), officier au régiment de Champagne, tué à la bataille de Creweldt (1758)[10] ; Marc Sigisbert (né en 1739), conseiller à la Cour souveraine de Lorraine et Barrois[11], qui a fait la branche de Saulcy [12] ; et Charles Dominique de Lusse (né en 1747). Ce dernier succéda à son père dans la charge de lieutenant général au bailliage de Saint-Dié (1770)[13]. Arrêté comme parent d’émigré le , sous la Terreur, il fut l'un des dix otages de Saint-Dié[14] avec son cousin, François Thibault de Ménonville, maréchal de camp[15] et Louis-Charles Hugo de Spitzemberg, son beau-frère[16], qui sera assassiné à Saint-Dié, le , lors d'une émeute révolutionnaire[17].
La famille de Bazelaire a été admise au sein de l'Association d'entraide de la noblesse française en 1950.
Noblesse
[modifier | modifier le code]Il y a plusieurs thèses quant au principe de noblesse de la famille Bazelaire.
Dans la notice généalogique sur la famille, publiée dans le Bulletin héraldique de France (1891), on peut lire : « La famille de Bazelaire, suivant une tradition, serait originaire de Bâle[18] et se serait établie au XVe siècle aux environs de Montmédy, à Yvoix (aujourd'hui Carignan). (...) Jean Bazelaire, fils de Humbert[19], fit ses preuves de noblesse devant la Prêvoté d'Yvoix, le , ainsi que le constate un jugement de maintenue de cette date (...). Son petit-fils, auquel s'arrête sa descendance, François Bazelaire, doyen des chanoines du chapitre de Surbourg, fit enregistrer en 1696 les armes suivantes : d'argent à trois fasces de gueules , écartelé d'azur à trois étrilles d'argent emmanchées d'or[20] (...) Le frère de Jean, Florent Ier Bazelaire, lui céda le ses droits héréditaires dans la succession de leur père et quitte Yvoix pour venir s'établir à St-Dié[21] ». Florent-Joseph Ier Bazelaire et son frère Charles Bazelaire, « ayant remontré qu'ils sont issus de l'ancienne famille noble des Bazelaire en la province de Montmedy », reçurent d’une part des lettres patentes de confirmation et de réhabilitation d'ancienne noblesse et d’autre part des lettres patentes d'anoblissement, données ensemble le à Lunéville par Léopold Ier de Lorraine[22]. Ce « fait extraordinaire des deux lettres octroyées par le même prince, le même jour » est exposé par Edmond des Robert dans la Revue historique de la Lorraine (1931)[23].
La notice historique de l’Annuaire de la noblesse de France (1908) consacrée à la famille rappelle : « Florent-Joseph de Bazelaire, avocat en la Cour souveraine, acquit en 1690, les sgries et le comté de Lesseux, Lusse, Colroy, etc. et obtint par lettres patentes du duc Léopold de Lorraine, du 8 janvier 1705, reconnaissance de l'ancienneté de sa famille et de sa noblesse, avec anoblissement pour lui et ses enfants[24] ».
Dans le Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Gustave Chaix d'Est-Ange écrit ceci : « Florent Bazelaire, conseiller de la police et maître des postes à Saint-Dié épousa le Anne Gérardin et mourut le . Ce personnage, qui ne portait aucune qualification nobiliaire, était cependant, paraît-il, petit-neveu d'un Jean Bazelaire qui se fit reconnaître comme noble le par la prévôté d'Yvoix et dont la descendance s'éteignit avec son petit-fils, François Bazelaire, chanoine du chapitre de Surbourg. Ce dernier personnage fit enregistrer à l'Armorial de 1696 (registre de Strasbourg) les armes suivantes : d'argent à trois fasces de gueules, écartelé d'azur à trois étrilles d'argent emmanchées d'or, posées deux sur une »[25]. Florent Bazelaire laissa trois fils dont, Florent-Joseph et Charles de Bazelaire ont été « confirmés dans leur noblesse et anoblis en tant que besoin le par lettres patentes de Léopold, duc de Lorraine » [26].
Comme, avant lui, Dom Ambroise Pelletier[27], Régis Valette, dans son ouvrage Catalogue de la noblesse française subsistante, mentionne la famille Bazelaire comme ayant été anoblie en 1705[28].
Possessions
[modifier | modifier le code]Les principaux fiefs de la famille Bazelaire sont : Lesseux [29], Lusse [30], Colroy, Saulcy, Louvigny [31], Neuvillers [32], Provenchères etc[33].
Branches
[modifier | modifier le code]- Branche de Bazelaire de Lesseux : à partir de Florent-Joseph Ier Bazelaire (1652 - 1724), avocat au Parlement de Metz, prévôt royal de Saint-Dié, lieutenant-général au bailliage de Saint-Dié.
- Branche de Bazelaire de Saulcy : à partir de Marc-Sigisbert de Bazelaire de Colroy de Saulcy (1739 - 1827), Conseiller à la Cour souveraine de Lorraine et de Barrois en 1762[34]. « Arrêté en 1792, il est enfermé dans la prison de Longwy, d'où il s'échappe en 1793 »[35]. Lors de la séance du , l'Assemblée Nationale débattit de l'arrestation des « sieurs Bazelaire, père, âgé de 54 ans et fils, âgé de 18 ans »[36]. Après le décès de sa femme, Marie-Catherine Faure de Fayole [37], il entra en jouissance de la seigneurie de Louvigny. Trois de ses fils émigrèrent [38]. Deux, officiers à l'Armée de Condé, participèrent à la bataille d'Ober-Kamlach (), où l'un fut tué et l'autre blessé [39]. Le troisième, Florent-Marie Joseph de Bazelaire de Bamont (1774 - 1838), sous-lieutenant au régiment de Monsieur en 1789 [40], « passe au service de l'Autriche. Officier au régiment d'infanterie « Klebeck » No 14, enseigne en 1796 et sous-lieutenant en 1798, il quitte le service avec le grade de capitaine. Il épouse à Tramine (Haut-Adige, Trentin) Thérèse Keller de Peltenheim »[41].
- Branche de Bazelaire de Ruppierre : par décret impérial du [42], les descendants de Marie-Charles Sigisbert de Bazelaire de Saulcy (1812 - 1867) ont été autorisés à « ajouter à leur nom patronymique celui de de Ruppierre », après le décès de sa mère, Adélaïde Aurore, comtesse de Ruppierre (1785 - 1861), fille du comte de Ruppierre (1741 - 1785) [43], brigadier des armées du roi, mestre de camp en second du régiment de Rohan-Soubise, et dernière du nom[44].
- Branche de Bazelaire de Boucheporn : Pierre-René Bertrand, baron de Boucheporn (1852 - 1931), fils de Félix de Boucheporn (1811 - 1857, géologue), ancien élève de l’École polytechnique, capitaine d’artillerie, sans postérité[45], adopta en 1917 Roger de Bazelaire de Saulcy, lieutenant au 8e régiment de cuirassiers, son lointain neveu. Celui-ci était, en effet, un descendant (au cinquième degré) de Claude-François Bertrand de Boucheporn, intendant de Corse (1775-1785) puis de Pau et Bayonne (jusqu'à la Révolution), guillotiné à Toulouse (), à la suite du mariage de Joséphine Charlotte Chédeaux, petite-fille de l'intendant, avec Joseph Anne Maximilien de Bazelaire de Saulcy (, Metz) [46].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Dominique Bazelaire (1648-1709), Célestin de Saint-Dié en religion, capucin, provincial de Nancy
- Florent-Joseph Ier Bazelaire (1652-1724), avocat au parlement de Metz, prévôt royal de Saint-Dié, lieutenant-général au bailliage de Saint-Dié
- Charles Bazelaire (1664-1725), avocat au parlement de Metz, lieutenant-général au bailliage de Saint-Dié
- Jean-Joseph Christophe de Bazelaire (1736-?), officier de l'armée royale, maréchal de camp (1791), arrêté sous la Terreur pour « conspiration »
- Léonie de Bazelaire de Ruppierre (1857-1926), femme de lettres et peintre
- Georges de Bazelaire de Saulcy (1858-1954), général de division (infanterie), commandant le 7e Corps d'armée à Verdun (1916)
- Hubert de Bazelaire de Lesseux (1868-1935), officier de cavalerie, maire de Lusse (1920 -1935)[47], député des Vosges (1919-1928)
- Maurice de Bazelaire de Ruppierre (1878-1966), général de division (troupes coloniales), commandant la 4e Division d'Infanterie coloniale (1939-1940)
- Fernand de Bazelaire de Saulcy (1879-1943), ingénieur civil, fondateur du constructeur automobile De Bazelaire (1907-1928)
- Roger de Bazelaire de Boucheporn (1890-1954), écuyer au Cadre noir de Saumur, inspecteur général de l'arme blindée et cavalerie, général de division [48], qui releva le nom de Boucheporn en 1917
- Louis-Marie de Bazelaire de Ruppierre (1893-1981), archevêque de Chambéry, qui représenta la Savoie au concile Vatican II
- Yves de Bazelaire de Saulcy (1908-1982), major général de la Marine, vice-amiral d'escadre
- Jean de Bazelaire de Ruppierre (1916-1943), officier (troupes coloniales), servit dans la colonne Leclerc, Compagnon de la Libération (1942), mort pour la France (1943)
Morts pour la France
[modifier | modifier le code]- 1758 - Charles Dominique de Bazelaire de Neuvillers. Reçu au corps des cadets gentilshommes du roi de Pologne (1753)[49], lieutenant au régiment de Champagne, tué à la bataille de Creweldt (1758), à l'âge de 20 ans[50].
- 1796 - Deux officiers Bazelaire à l'Armée de Condé (1re et 12e compagnie d'infanterie noble), participèrent à la bataille d'Ober-Kamlach (), où l'un fut tué et l'autre blessé[51].
- 1914 - Pierre-Andre de Bazelaire de Saulcy. Saint-Cyr, promotion de La croix du drapeau (1913-1914). Sous-lieutenant au 135e régiment d'infanterie. Chevalier de la Légion d'honneur (posthume). Croix de guerre avec palme[52]. Tué le (à 19 ans) au combat de Vert-la-Gravelle (Bataille de la Marne)[53].
- 1915 - Robert de Bazelaire de Ruppierre. Saint-Cyr, promotion de Fez (1909-1911). Lieutenant de cavalerie, 11e régiment de chasseurs à cheval[54], détaché au 42e régiment d'infanterie. Chevalier de la Légion d’honneur[55]. Croix de guerre à une palme et deux étoiles de vermeil. Mort pour la France le (à 27 ans), à l’attaque de la « Tranchée des Tantes », dans les Ardennes (Offensive de Champagne)[56].
- 1916 - Henri de Bazelaire de Ruppierre, frère du précédent. Saint-Cyr, promotion du Centenaire de la Légion d'honneur (1901-1903). Capitaine au 6e régiment d'infanterie coloniale. Chevalier de la Légion d’honneur. Croix de guerre avec deux palmes. Blessé par un éclat d'obus, le [57]. Mort pour la France le (à 35 ans), Compiègne[58].
- 1926 - Jean de Bazelaire de Saulcy. Saint-Cyr, promotion du Souvenir (1921-1923). Pilote aviateur. Lieutenant au 38e régiment d’aviation. Chevalier de la Légion d’honneur[59]. Croix de guerre des T.O.E.. Mort pour la France le (à 25 ans), lors d’un exercice (Thionville)[60],[61].
- 1926 - Philippe de Bazelaire de Saulcy. Saint-Cyr, promotion du Souvenir (1921-1923). Lieutenant, chef de section au 62e régiment de Tirailleurs marocains. Chevalier de la Légion d’honneur[62]. Croix de guerre des T.O.E.. Citation à l'ordre de l'armée [63]. Blessé au combat lors de l'attaque du djebel Rekbaba (Maroc), le (Guerre du Rif). Décédé des suites de ses blessures le (à 24 ans), Tizi Ouzli (Maroc)[64].
- 1943 - Jean de Bazelaire de Ruppierre. Saint-Cyr, promotion du Soldat Inconnu (1936-1938). Lieutenant dans la colonne Leclerc. Capitaine au régiment de Marche du Tchad. Chevalier de la Légion d’honneur. Croix de guerre 39-45, trois citations. Compagnon de la Libération. Mort pour la France le (à 27 ans), près de Constantine (Algérie)[65].
- 1945 - Florent de Bazelaire de Lesseux. Maire de Lusse (1936-1945). Lieutenant dans la Résistance. Chevalier de la Légion d'honneur. Croix de guerre 39-45[66]. Mort en déportation [67] à Mauthausen, le (à 46 ans) [68].
- 1945 - Hubert de Bazelaire de Lesseux, fils du précédent. Résistant. Médaille de la Résistance. Croix de guerre 39-45[69]. Médaille militaire (à titre posthume)[70]. Mort en déportation [71] à Dora, le (à 18 ans) [72].
- 1946 - Maurice de Bazelaire de Saulcy. Saint-Cyr, promotion Mangin (1929-1931). Capitaine à la 13e Demi-brigade de Légion étrangère. Chevalier de la Légion d’honneur. Croix de guerre des T.O.E[73]. Tué au combat le (à 36 ans), dans le secteur de Cu Chi (Guerre d'Indochine)[74].
- 1959 - Pierre-Marie-Joseph de Bazelaire de Lesseux. Saint-Cyr, promotion du Roi Alexandre 1er de Yougoslavie (1934-1936). Capitaine au Bataillon français de l'ONU en Corée (1952-1953)[75]. Chef de corps du 10e Bataillon de Chasseurs à pied (1958-1959). Officier de la Légion d’honneur. Croix de guerre 39-45 avec une étoile d’argent et une palme. Croix de guerre des T.O.E. avec une étoile d’argent. Bronze Star Medal (États-Unis d'Amérique). Tué le (à 50 ans), à Kef Toufikt, dans les Aurès (Guerre d'Algérie) [76].
- Tableau d'honneur de la guerre publié par le journal L'Illustration à partir du : Les trois frères de Bazelaire de Ruppierre, Henri, Robert et Maurice (planche 2) ; Le général de Bazelaire et son fils (planche 131) ; Georges de Bazelaire, général de division, commandant un corps d'armée (planche 289) ; Jean de Bazelaire de Lesseux[77] (planche 485) [47].
- La famille Bazelaire ne compta pas moins de quinze officiers saint-cyriens entre 1874 (Maurice de Bazelaire de Saulcy, promotion la Grande Promotion) [78] et 1955 (Jean Marie de Bazelaire de Lesseux, promotion Franchet d'Espèrey)[79]. Pour les huit d'entre eux qui sont morts pour la France au XXe siècle, voir : le Mémorial des Saint-Cyriens morts pour la France, sur le site La Saint-Cyrienne [80]. Ainsi, parmi les noms « inscrits dans la trame de notre société militaire » française, Raoul Girardet cite-t-il la famille Bazelaire [81].
- Détails biographiques sur les militaires de la famille Bazelaire morts pour la France dans la base nominative du Ministère des Armées, Mémoire des Hommes [82].
Alliances
[modifier | modifier le code]Les principales alliances de la famille de Bazelaire sont : d'Andlau[83], Gondrecourt[84], Redoubté[85], Thibault de Ménonville[86], Hugo de Spitzemberg[87], Régnier de Chonville[88], de Ruppierre[89], de Rouyn[90], Passerat de La Chapelle[91], de Monet[92], de Warren[93], de Crevoisier[94], de Hédouville[95], de Sevin[96], de Forcade[97],[98], de Romance[99], de Bérard[100], d'Argent de Deux-Fontaines, de Chavagnac, Ronssin du Chatelle de Résie, etc.[101].
Armes
[modifier | modifier le code]Armoiries | Origine | Description |
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Armes portées actuellement | Écartelé aux 1 et 4, fascé d'argent et d'azur à six pièces ; aux 2 et 3, contre-écartelé de sable et de gueules à trois maillets d'argent brochant sur l'écartelé (armes anciennes)[102] ;
sur le tout d'argent à trois flèches de gueules en sautoir, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent (armes de 1705)[103]. | |
Lettres patentes de 1705 | D'argent, à trois flèches de gueules, deux en sautoir, l'autre en pal, liées d'un cordon de sable ; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent [104] | |
Branche de Ruppierre | Parti au 1 de Bazelaire ; au 2 de Ruppierre qui est palé d'or et d'azur | |
Mgr Louis de Bazelaire | Armoiries en qualité d'archevêque de Chambéry |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Léopold Duhamel - Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Vosges - Tome II - De Veuve Gley - Épinal, 1867
- Edouard Ferry et Gaston Save - Sigillographie de Saint-Dié - Les de Bazelaire, 1678 - 1792 - Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, 14e année, 1888 - 1889 - Imprimerie L. Humbert - Saint-Dié, 1889 - page 214. Dans cet article il est précisé que le bailliage de Saint-Dié a été créé par Charles IV, duc de Lorraine en 1661 car « la ville était devenue trop importante pour continuer à dépendre du bailli de Nancy » et que « le titre de bailli est remplacé depuis 1678 (et jusqu'à la Révolution) par celui de lieutenant général civil et criminel qui comportait tous les attributs de l'autorité bailliagère ». (pages 212 - 214)
- Dom Ambroise Pelletier - Nobiliaire de Lorraine et du Barrois, tome I - Thomas, Imprimeurs-libraires - Nancy, 1758 - page 41 (Lire en ligne). Sur la famille d'Andlau, voir ci-dessous la rubrique : Alliances
- Sur ce personnage et son rôle à la Subdélégation de Saint-Dié, voir la thèse de DES (Faculté des Lettres de l'Université de Nancy) de P. Clémendot - La Subdélégation de Saint-Dié au XVIIIe siècle - Chapitre II : Les Subdélégués de Saint-Dié, in : Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne - 60e année, 1934 - Imp. Établ. C. Cuny - Saint-Dié, 1935 - pages 33 et suiv.
- Edouard Ferry et Gaston Save - Sigillographie de Saint-Dié - Les de Bazelaire, 1678 - 1792 - Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne - 14e année, 1888 - 1889 - Imprimerie L. Humbert - Saint-Dié, 1889 - page 215
- Fernand Baldensperger - La reconstruction de Saint-Dié en 1757 - Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne - 55e et 56e années, 1929 - 1930 - Imprimerie C. Cuny - Saint-Dié, 1930 - page 19
- Charlotte de Redoubté (1713 - 1797), fille de Charles Nicolas Joseph de Redoubté de Mortagne (1679 - 1756), grand maître des Eaux et Forêts, conseiller d'État en 1721, créé baron en 1727. Voir : Léopold Duhamel - Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Vosges - Tome II - De Veuve Gley - Épinal, 1867 - page 531 [1]. Également : Henry Bardy - Le petit Saint-Dié - in : Miscellanées - C. Cuny - Saint-Dié, 1901 - page 12 (BNF - Gallica)
- Léopold Duhamel - Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Vosges - Tome II - De Veuve Gley - Épinal, 1867, pages 531 - 537
- Voir : Gouvernement militaire de la province - Lorraine, in : Louis de La Roque, , Édouard de Barthélemy - Catalogue des gentilshommes de Lorraine et du duché de Bar (1789) - E. Dentu, libraire - Paris, 1863 - page 45 (BNF - Gallica. Voir également : Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne - 14e année 1888 - 1889 - Imprimerie L. Humbert - Saint-Dié, 1889 - page 220 (BNF - Gallica)
- Voir : Jean-François Louis d'Hozier - « L'impôt du sang » in Le Cabinet historique, revue historique - tome IX - Paris, 1863 - page 121) (Lire en ligne)
- Voir : J.J. Lionnois - Histoire des villes vieille et neuve de Nancy depuis leur fondation jusqu'en 1788 - Tome 1er - Chez Haener - Nancy, 1811 - page 345 - (BNF - Gallica)
- Louis de la Roque (sous la dir. de) - Bulletin héraldique de France - Volume X - Paris, 1891 - pages 14 - 15
- Voir : Henri Bardy - Les deux premiers maires de Saint-Dié - in : Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne - 26e année - Imprimerie Humbert , C. Cuny - Saint-Dié, 1901 - page 141 (BNF - Gallica)
- Comme otage, il fut retenu prisonnier à la maison de l’Évêché, à Saint-Dié, puis à la maison des Annonciades à Épinal, pendant près de vingt mois. Libéré en , il émigra avec son jeune fils Charles Dominique (1784 - 1815). En , sous l'Empire, il fut nommé Président du Tribunal civil de Saint-Dié. Voir : Henri Bardy - Les otages de Saint-Dié (19 avril 1793 - décembre 1794) - in Le Pays Lorrain - Nancy, 1906 - pages 298 et suiv.. Détails biographiques, dans : Henri Bardy - Les otages de Saint-Dié pendant la Terreur - 1793-1794 - in Miscellanées - Saint-Dié, 1906-1907 - pages 40 - 43. Élève à la faculté de droit de l’université de Strasbourg, Charles Dominique de Bazelaire soutint en 1764 ses thèses de licence en droit civil et canonique : De Testamenti Ordinatione ; De Jure Patronatus. Reproduction de la dissertation inaugurale sur le site de la Bibliothèque de la Eberhard Karls Universität Tübingen (Lire en ligne)
- François Thibault de Ménonville (1740 - 1816) était le fils de François Louis Thibault de Ménonville (1690 - 1751), conseiller du roi et de Marie Anne de Bazelaire de Lesseux (1713 - 1769). Maréchal de camp, il avait servi dans l'Armée d'Amérique avec Lafayette
- Louis-Charles Toussaint Hugo, seigneur de Spitzemberg (1736 - 1793), major au service du Grand Duc de Toscane, avait épousé en 1770 Marie-Catherine de Bazelaire de Lesseux (1744 - 1820)
- Un récit détaillé de l'émeute est donné dans : Félix Bouvier - Les Vosges pendant la Révolution - Berger-Levrault - Paris, 1885 - pages 236 et suiv.. Voir également : Henri Bardy - Les otages de Saint-Dié pendant la Terreur - 1793-1794 - in Miscellanées - Saint-Dié, 1906-1907 - page 35 et suiv.. Une stèle commémorant la mort de Hugo de Spitzemberg est placée à Saint-Dié : Saint-Dié Info - 18 septembre 2016. Sur ce personnage et la famille Hugo de Spitzemberg, voir la rubrique Alliances, ci-dessous
- Ainsi le nom Bazelaire pourrait être un dérivé de Basler, habitant de Bâle : « Le changement de la finale er en aire est tout aussi courant : c'est ainsi que Basler a donné Bazelaire, nom d'une famille lorraine. » (Les Cahiers de Lorraine - Volumes 3 et 4 - Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine - 1924 - page 142)
- « Le premier auteur cité dans les lettres de gentillesse accordées par arrêt du Conseil d'État du 4 janvier 1766, est Humbert dont les deux fils Jean et Florent sont mentionnés dans un acte du 15 juillet 1576. Jean serait resté à Ivoy. Florent est indiqué comme issu de l'ancienne famille noble des Bazelaire, de la province de Montmédy, venu s'installer en Lorraine après le décès de ses parents ». (Edmond des Robert - Revue historique de la Lorraine - Nancy, 1931 - page 201)
- Voir ci-dessous, en bibliographie : Charles-René d'Hozier - Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696 - Premier Volume - Haute et Basse Alsace - page 789
- Louis de la Roque (sous la dir. de) - Le Bulletin héraldique de France - Volume X - Paris, 1891 - pages 11 et 12
- Les premières lettres patentes du , reproduites dans la généalogie de la famille Bazelaire publiée en 1882, disent entre autres : « (...) Notre cher et féal Florent-Joseph Bazelaire, Lieutenant-Général et chef de Police en notre siège bailliager de Saint-Diey, et notre cher et bien aimé Charles Bazelaire, son frère, advocat en notre cour souveraine, Nous ayant remontré qu'ils sont issus de l'ancienne famille Noble des Bazelaire en la Province de Montmedy (...) Nous de l'avis de notre Conseil, qui a veu les certificats et autres preuves de leur extraction noble (...) avons les-dits Florent-Joseph et Charles Bazelaire relevé et relevons contre tous actes dérogeants à Noblesse qu'eux et leurs Prédécesseurs pourraient avoir faits ; en conséquence les avons maintenus et gardez, maintenons et gardons dans l'État et qualité de Noblesse de la famille des Bazelaire de la province de Montmedy dont ils sont issus, a l'effect de quoy nous les avons réabilité et réabilitons et en tant que besoin seroit, annoblis et annoblissons de nouveau par ces présentes, pour eux leurs enfants masles et femesles, nais et à naîre en loyal mariage postérité et lignée, jouir et user des Honneurs, Privilèges, Prérogatives, Prééminences, Immunités, Franchises, Exemptions, Libertés, Rang, voix active et passive et autres droits généralement quelconques attribuez à la Noblesse dont ont jouy leurs prédécesseurs et jouissent les Anciens Nobles de nos États et Pays, encor qu'ils ne soient icy spécifiez, Voulons et Nous plaist que par tout tant en jugement que dehors, ils soient tenus censez et réputés pour Nobles d'ancienne extraction. (...) (source : Louis de Bazelaire de Saulcy - Généalogie de la famille de Bazelaire en Lorraine - P. Rivière, Toulouse, 1882 - page 6) ».
- Edmond des Robert - Revue historique de la Lorraine - Nancy, 1931 - page 201. Comme l'indique Edmond des Robert dans cet article, les lettres figurent au registre des lettres patentes de 1705 - Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, B 124, folio 130 et 199
- André Borel d'Hauterive, Albert Révérend - Annuaire de la noblesse de France - Volume 64 - Librairie Honoré Champion - Paris, 1908 - page 170
- Charles-René d'Hozier - Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696 - Premier Volume - Haute et Basse Alsace - page 789 - François Bazelaire, chanoine du chapître de Surbourg
- Gustave Chaix d'Est-Ange - Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle - Tome III - page 125
- Dom Ambroise Pelletier - Nobiliaire de Lorraine et du Barrois, tome I - Thomas, Imprimeurs-libraires - Nancy, 1758, page 40
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2007, page 38.
- « Lesseux fut érigé en comté, le 30 septembre 1628, par le duc Charles, en faveur de M. d'Arconas, son conseiller d'état ». (N. F. Gravier - Histoire de la ville épiscopale et de l'arrondissement de Saint-Dié - Imprimerie de Gerard - Épinal, 1836 - page 106)
- On trouve aujourd'hui sur la commune de Lusse le château de Bazelaire de Lesseux, reconstruit en 1880 après que le château ancien a été détruit dans un incendie en 1822
- M. Maguin, Notice sur Louvigny - Mémoires de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, année 1859 - Metz, 1860 - pages 28 et 29
- Charles Dominique de Bazelaire de Neuvillers (1738 - 1758), fils de Florent-Joseph III de Bazelaire de Lesseux (1710 - 1770), lieutenant-général au bailliage de Saint-Dié et de Charlotte, baronne de Redoubté. Reçu au Corps des Cadets gentilshommes du roi de Pologne (1753), lieutenant au régiment de Champagne, tué à la bataille de Creweldt (1758) (Jean-François Louis d'Hozier, « L'impôt du sang » in : Le Cabinet historique, revue historique - tome IX - Paris, 1863 - page 121)
- Louis de Bazelaire de Saulcy, Généalogie de la famille de Bazelaire en Lorraine - P. Riviere - Toulouse, 1882, page 5
- Fils de Florent-Joseph III de Bazelaire de Lesseux (1710 - 1770), lieutenant-général au bailliage de Saint-Dié et de Charlotte, baronne de Redoubté. Voir : Abbé F.J. Poirier - Metz - Documents généalogiques, 1561 - 1792 - Lamulle & Poisson - Paris, 1899 - page 46 [2]. Étudiant à la faculté de droit de Strasbourg, il soutint ses thèses de licence en droit civil, canonique et féodal le 18 juin 1756. Voir la dissertation inaugurale sur le site de la Bibliothèque de la Eberhard Karls Universität Tübingen (Lire en ligne)
- Notice biographique dans : Antoine de Mahuet - Biographie de la Cour Souveraine de Lorraine & Barrois et du Parlement de Nancy (1641 - 1790) - Sidot frères, Vagner et Lambert, successeurs - Nancy, 1911 - page 18
- Journal de l'Assemblée Nationale - Tome XXII - Chez Baudoin - Paris, 1792 - pages 160 à 164) [3]. Sur cette affaire, voir également : Mr de Verneilh-Puiraseau - Mes souvenirs de 75 ans - De l'imprimerie de Barbou - Limoges, 1836 - pages 127 et 128 [4]
- Catherine Faure de Fayole (1750 - 1789), fille de Joseph Faure de Fayole, avocat général au Parlement de Metz, et d'Anne Scolastique Hallot. Voir : Emmanuel Michel - Biographie du Parlement de Metz - Nouvian - Metz, 1855 - page 156 [5]
- M. Maguin, Notice sur Louvigny - Mémoires de la Société d'Archéologie et d'Histoire de la Moselle, année 1859 - Metz, 1860 - page 28 [6]
- M. D'Ecquevilly - Campagnes du corps sous les ordres de S.A.S. Mgr le Prince de Condé, Tome II - Le Normant, Imprimeur-Libraire - Paris, 1818 - pages 77 et 82. Également: Théodore Muret - Histoire de l'Armée de Condé - tome 1er - Paris, 1844 - pages 343 et 346 - voir ci-dessous, bibliographie
- Richard Ravalet - Dossiers individuels des sous-lieutenants recrutés dans l'infanterie et la cavalerie 1781-1790 - Service historique de la Défense , Département des archives définitives - 2015 - page 17 [7]
- Alain Petiot - Les Lorrains et l'Empire - Mémoires et Documents - 2005 - pages 62 et 63, (ISBN 978-2914611374). Voir également la notice biographique dans : Henri Bardy - Saint-Dié pendant la Restauration - F.M. Brevêt, maire royal - Bulletin de la Société philomatique vosgienne - 25e année - Imprimerie Humbert - Saint-Dié, 1900 - pages 321 et 322) [8]
- Bulletin des Lois de l'Empire français - Tome XXVII - Imprimerie nationale - Paris, 1866 - pages 362-363 (lire en ligne)
- Henry de Woelmont - Notices généalogiques - 4e série - Librairie ancienne Édouard Champion - Paris, 1928 - page 854 [9]. Mariage d'Olivier Pomponne de Ruppierre avec Adelaïde-Félix de Pardieu (née à Saint-Domingue en 1762), en l'église de la Madeleine à Paris, le . Voir : Journal de Paris, 17 février 1784 [10]
- M. de Roussel - État militaire de France pour l'année 1777 - Chez Onfroy - Paris, 1777 - page 273 [11]. Notice généalogique sur la famille Ruppierre, dans: François Alexandre Aubert de la Chenaye-Desbois - Dictionnaire de la Noblesse - Tome XII - Antoine Boudet (2e éd.) - Paris, 1778 - pages 387 à 404 [12]
- Pierre-René Bertrand de Boucheporn épousa en 1878 Angélique-Marguerite Sieber (1854-1937), fille d'Henri Sieber (1804-1882), d'une famille protestante d'origine suisse, industriel, régent de la Banque de France de 1867 à 1882, et de Rosalie Angélique Seydoux (1823-1883). Voir: M. Bachelin-Deflorenne - État de la noblesse française - 5e éd. - Jouaust et Sigaux, imprimeurs - Paris, 1887 - page 227. Leur fille unique, Anne-Marie, était décédée en , à l'âge de 19 ans
- Joseph Anne Maximilien de Bazelaire de Saulcy (1775 - 1850), sous-lieutenant au Régiment de Beauce, où sert son oncle Jean-Joseph Christophe de Bazelaire. Voir : M. de Roussel - État militaire de France pour l'année 1789 - Chez Onfroy - Paris, 1789 - page 247 [13]. Émigré, il sert dans l' Armée des Princes. Brigadier des Gardes du corps du Roi en 1815 (Compagnie d' Havré), il accompagna Louis XVIII à Gand pendant les Cent-Jours. Chevalier de Saint Louis. Voir : Jahrbuch der Gesellschaft für lothringische Geschichte und Altertumskunde - Volume 34 - Metz, 1925, page 465. Également : Louis de La Roque (sous la dir. de) - Bulletin héraldique de France - Volume X - Paris, 1891 - page 18 (ci-dessous en bibliographie)
- Son fils, Florent de Bazelaire de Lesseux (1899 - 1945), lui succéda à la mairie de Lusse (1936 - 1945). Arrêté et déporté le 28 octobre 1944, ce dernier est décédé à Mauthausen le 5 février 1945, quelques jours après son fils, Hubert (1926 - 1945), qui meurt, quant à lui, lors de son transfert de Gleiwitz au camp de Dora, le 27 janvier 1945, à l'âge de 18 ans. Voir : Pierre de Longuemar - Mémorial 1939 -1945 - L'engagement des membres de la noblesse et de leurs alliés - Ehret - Paris, 2001 - page 43
- Saint-Cyr, promotion de La Moskowa (1910-1913). Lieutenant au 8e régiment de cuirassiers (1914), cité en 1916 : « N'a pas hésité à aller lui-même, avec deux cavaliers, relever un brigadier blessé en avant des réseaux de première ligne; a pris, avec une décision remarquable, des dispositions judicieuses qui ont permis de le ramener dans nos lignes sans emprunter la chicane battue par le feu de l'ennemi » (L'Express du Midi, 16 mars 1916). Chef d'escadrons commandant le 22e GRDI (1940) [14], le colonel de Bazelaire de Boucheporn commande le 3e régiment de chasseurs d'Afrique lors de la Campagne de Tunisie (1942-1943). Croix de guerre 1914 - 1918. Legion of Merit (1943) [15], Chevalier (1930) puis Officier (1946) de la Légion d'honneur. Document photographique: Colonel de Bazelaire de Boucheporn, chef de corps du 3e RCA, Constantine, septembre 1942 [16]
- Voir : Revue Historique, Nobiliaire et Biographique - 3e série, tome 5e - Librairie J.B. Dumoulin - Paris, 1880 - page 509 (BNF - Gallica). Son frère aîné, Louis Joseph, est reçu cadet gentilhomme en 1757 (voir : idem, page 527). Sur cette école militaire fondée en 1738 par le roi Stanislas et établie à Lunéville, voir : Arthur Benoit - L'école des cadets-gentilshommes du roi de Pologne à Lunéville, 1738-1766 - Imprimerie Majorelle - Lunéville, 1867 [17]
- Jean-François Louis d'Hozier, « L'impôt du sang » in : Le Cabinet historique, revue historique - tome IX - Paris, 1863 - page 121
- M. D'Ecquevilly - Campagnes du corps sous les ordres de S.A.S. Mgr le Prince de Condé, Tome II - Le Normant, Imprimeur-Libraire - Paris, 1818 - pages 77 et 82. Également : Théodore Muret - Histoire de l'armée de Condé - tome 1er - Paris, 1844 - pages 343 et 346
- Guerre de 14 - 18. Tableau d'honneur, morts pour la France - Publications La Fare - Paris 1921 - page 76 [18]
- Voir : Mémoire des hommes, Ministère des armées. Également : Le Gaulois, 18 septembre 1918, page 2. Pierre-André de Bazelaire est le fils du général Georges de Bazelaire
- Capitaine Duchange - Historique du 11e régiment de chasseurs à cheval - Berger-Levrault - Nancy - pages 7 et suiv. [19]
- Légion d'honneur, décret du 2 septembre 1914 - Base de données Léonore : « A exécuté avec la plus brillante hardiesse une reconnaissance au milieu des lignes ennemies. A été blessé et a tenu à faire son rapport avant de se faire panser. » Voir Journal officiel de la République française, 6 septembre 1914. [20]
- Voir : Mémoire des hommes, Ministère des armées. Lieutenant observateur d'armée à l'escadrille M.F.3. (1914-1915), citation à l'ordre de l'armée (ordre du ) - voir : L'Aérophile - Paris, septembre 1915 [21]
- Journal des marches et des opérations - 6e régiment d'infanterie coloniale - Ancestramil, page 86 [22]
- Voir : Mémoire des hommes, Ministère des armées. Robert et Henri de Bazelaire sont les frères de Maurice de Bazelaire de Ruppierre
- Légion d'honneur - Base de données Léonore
- Jean de Bazelaire de Saulcy est le fils de Paul de Bazelaire de Saulcy (1866-1941), colonel commandant le 23e régiment de dragons durant la Première Guerre mondiale, et d'Adrienne Laure Gabrielle de Forcade (1871-1971). Sur les circonstances de la mort de Jean de Bazelaire, voir : Le Matin, 1er avril 1926, page 3
- Aérostèle en mémoire du lieutenant de Bazelaire, commune de Bertrange (Moselle) [23]
- Légion d'honneur - Base de données Léonore
- « Jeune officier plein d'allant et d'une audace rare. Le 8 mai 1926 sous un feu des plus meurtriers a de sa propre initiative poussé ses mitrailleuses de l'avant pour mieux prendre à partie une crête défendue par l'ennemi avec acharnement. Gravement blessé au moment où il ajustait de nouveau le tir de ses pièces pour arrêter une contre-attaque » Voir : Mémorial des Saint-Cyriens morts pour la France, sur le site La Saint-Cyrienne
- « Sorti tout récemment de Saint-Cyr, comme sous-lieutenant de chasseurs à pied, il avait tout de suite demandé à partir comme volontaire, pour le Maroc (...) Il a eu la joie militaire de voir, avant de mourir, son bataillon charger trois fois à la baïonnette, à la française, à la voix entraînante du clairon. » Voir: Nécrologie, in: L'Express du Midi, 18 mai 1926, page 2 [24] . Philippe de Bazelaire est le frère cadet de Roger de Bazelaire de Boucheporn, officier de cavalerie
- Mémoire des hommes, Ministère des armées. Tombe de Jean de Bazelaire à Recey-sur-Ource (Côte d'Or), sur le site Traces of war [25]. Jean de Bazelaire est le fils de Maurice de Bazelaire de Ruppierre, officier des troupes coloniales
- Pierre de Longuemar - Mémorial 1939-1945 - L'engagement des membres de la noblesse et de leurs alliés - Ehret - Paris, 2001 - page 42
- Journal officiel de la République française, 3 juillet 1987
- Plaque commémorative posée à Lusse [26]. Florent de Bazelaire est le fils d'Hubert de Bazelaire de Lesseux, officier de cavalerie, maire de Lusse et député des Vosges
- Pierre de Longuemar - Mémorial 1939-1945 - L'engagement des membres de la noblesse et de leurs alliés - Ehret - Paris, 2001 - page 43
- Journal officiel de la République française, 15 juin 1952
- Journal officiel de la République française, 7 août 2007
- Mémoire des hommes, Ministère des armées. Sur Florent et Hubert de Bazelaire, voir : Jean Marie de Bazelaire de Lesseux, Deux serviteurs de la vérité, victimes de la folie des hommes : de Lusse à Mauthausen et Dora, 1940-1945, Paris, 1994. L'auteur (1934 - 2014), Saint-Cyr, promotion Franchet d'Esperey (1955 -1957), officier de cavalerie, chef de corps du 3e RCh (1981 - 1982), général (2S) de brigade, officier de la Légion d'honneur, est le fils de Florent et le frère d'Hubert de Bazelaire de Lesseux
- Informations biographiques sur le site Mémorial GenWeb
- Sur le site More majorum, consacré au souvenir de la Légion étrangère en Indochine, on peut lire le récit suivant : « Le combat jusque-là le plus grave pour le bataillon a lieu le . Une section de la 9e compagnie du 3e bataillon de la 13e D.B.L.E, commandée par l'adjudant-chef Sron, est attaquée près de Cay Sop, dans le secteur est de Cu Chi, par une unité Vietminh supérieure en nombre, alors qu'elle se trouvait en route vers le PC de la compagnie, à Ben Co, avec son capitaine. À côté du capitaine de Bazelaire, commandant la 9e compagnie, en trois heures de combats ininterrompus, 18 légionnaires trouvent la mort, tandis que dix sont blessés. » (Traduit de l'allemand) [27]. Le capitaine de Bazelaire était arrivé en Indochine en février 1946, après cinq ans de captivité en Allemagne. Il est le frère d'Yves de Bazelaire, officier de marine
- Le capitaine de Bazelaire commande le détachement de renfort no 9 du BF/ONU qui débarque à Yokohama le - Voir : Forum de l'association Crèvecœur [28]. Document photographique: le capitaine de Bazelaire, chef du 3e Bureau, avec le lieutenant-colonel Borreil, commandant le bataillon et le lieutenant Roger (zone du Triangle de fer, ) - Voir: Exposition sur le bataillon français de l’ONU en Corée, Ambassade de France à Séoul, janvier - Février 2017 - page 24 [29]
- Mémoire des hommes, Ministère des armées
- Jean de Bazelaire de Lesseux (1896-1970), ingénieur agronome. Engagé volontaire en 1914, sergent au 74e régiment d'infanterie, grièvement blessé en à Douaumont, prisonnier de guerre. Médaille militaire. Croix de guerre avec palme. Officier de la Légion d'honneur. Après la guerre, il fut conservateur des Eaux et Forêts. Voir : Albert Ronsin - Les Vosgiens célèbres - Dictionnaire biographique illustré - Éditions Gérard Louis - Vagney, 1990 - page 39. En ligne sur Écrivosges [30]. On peut lire à son sujet la chronique suivante, parue dans Le Journal de la Meurthe du : « Nous avions le plaisir de reproduire ces jours derniers la belle citation et décoration du capitaine Hubert de Bazelaire de Lesseux, le distingué conseiller général des Vosges. Un de ses neveux, Jean de Bazelaire de Lesseux, âgé de vingt ans, fut grièvement blessé à Douaumont, le , et il a le bras droit abîmé pour toujours. Fait prisonnier, il a été rapatrié comme grand blessé et a reçu la médaille militaire avec la croix de guerre, avec un beau motif. La Comtesse de Bazelaire de Lesseux a le droit d'être fière de ses fils et petit-fils. »
- Maurice de Bazelaire de Saulcy (1854-1885), officier d'infanterie. Frère de Georges de Bazelaire. Il épouse en 1881 Germaine de Falguière (1856-1894). Leur fils, Maximilien de Bazelaire (1882-1970), de la Compagnie de Jésus, fut Père Recteur du collège du Caousou à Toulouse (1923-1925), puis Supérieur de la maison jésuite d'exercices spirituels (Troisième An) de La Barde, en Dordogne (1944-1946). Il est l'auteur d'une monographie sur : Le Père de Clorivière (1735-1820), Société d’édition de l'Apostolat de la prière, Toulouse, 1966 - (Lire en ligne)
- Jean Marie de Bazelaire de Lesseux (1934-2014), officier de cavalerie, chef de corps du 3e RCh (1981-1982), général (2S) de brigade, officier de la Légion d'honneur. Petit-fils d'Hubert de Bazelaire de Lesseux. Fils de Florent et frère d'Hubert de Bazelaire de Lesseux, morts en déportation
- La Saint-Cyrienne
- Voir : Raoul Girardet - La Société militaire de 1815 à nos jours - Librairie Académique Perrin - Paris, 1998 - page 140
- Mémoire des Hommes, Ministère des Armées
- Charles Joseph de Bazelaire de Lesseux (1684 - 1717), lieutenant-général au bailliage de Saint-Dié, épouse en 1710 Anne-Thérèse d'Andlau (1686 - 1775), baronne du Saint-Empire. Notice généalogique sur la famille d'Andlau dans : Ernst Lehr - L'Alsace noble - tome 2 - Berger-Levrault - Paris, 1870 - pages 3 à 18 [31]
- Florent-Joseph II de Bazelaire de Lesseux épouse en 1728 Marie Josèphe Victoire de Gondrecourt. Celle-ci mourra un an après son mariage, en août 1729, à l'âge de 30 ans. Notice généalogique sur la famille Gondrecourt dans : Dom Ambroise Pelletier - Nobiliaire de Lorraine et du Barrois, tome I - Thomas, Imprimeurs-libraires - Nancy, 1758 - pages 313 et suiv. [32]. Sur les origines de cette famille, voir : Alain Girardot - Un homme d'affaires du XIVe siècle : Humbelet de Gondrecourt - Revue historique, vol. 622, no. 2 - Presses Universitaires de France - Paris, 2002 - pages 275 - 315 [33]
- Sur la famille Redoubté et l'alliance avec les Bazelaire, voir : Henry Bardy - Le petit Saint-Dié - in : Miscellanées - C. Cuny - Saint-Dié, 1901 - pages 8 à 14 [34]. Voir également : Dom Ambroise Pelletier - Nobiliaire de Lorraine et du Barrois, tome I - Thomas, Imprimeurs-libraires - Nancy, 1758 - pages 685-686 [35]
- Mariage en 1736 de Marie Anne de Bazelaire de Lesseux (1713 - 1769) avec François Louis Thibault de Ménonville (1690 - 1751), conseiller du roi. Sur cette famille, voir en particulier : Thomas Balch - The French in America during the War of Independence of the United-States, 1777-1783 - Porter & Coates - Philadelphia, 1891 - page 180 et suiv. [36]
- Louis-Charles Toussaint Hugo, seigneur de Spitzemberg (1736 - 1793), major au service du Grand Duc de Toscane, épousa en 1770 Marie-Catherine de Bazelaire de Lesseux (1744 - 1820) (Voir : Léopold Duhamel - Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Vosges - Tome II - De Veuve Gley - Épinal, 1867 - page 541). Arrêté et incarcéré sous la Terreur, à Saint-Dié, en même temps que son beau-frère, Charles Dominique de Bazelaire de Lusse (1747 - 1823), son cousin par alliance, François Thibault de Ménonville, maréchal de camp, qui avait servi dans l'Armée d'Amérique avec Lafayette (1740 - 1816) et sept autres « otages de Saint-Dié ». Il fut massacré en septembre 1793 (Voir : Henri Bardy - Les otages de Saint-Dié pendant la Terreur - in : Miscellanées - Saint-Dié, 1906 - 1907 - page 33 et suiv.). La descendance de cette famille fut continuée au royaume de Wurtemberg, par Louis François Xavier Antoine Freiherr von Spitzemberg (1781 - 1864), lieutenant général. Sur la famille Hugo de Spitzemberg, voir : Edmond Biré - Victor Hugo et ses ancêtres, in : Le Figaro - Supplément littéraire du dimanche, 12 mai 1883, pages 74-75 [37]. Notice généalogique dans l'article de Gaston Save sur Les Hugo de Spitzemberg et Victor Hugo, in : Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 11e année - L. Humbert - Saint-Dié, 1885 - pages 83 à 117 [38]. Voir également : Louis Pierre d'Hozier - Armorial général de France, Registre quatrième - Firmin Didot frères - Paris, 1867 (Fac-simile de l’édition originale de 1752) - pages 269 et suiv. [39]; et Dom Ambroise Pelletier - Nobiliaire de Lorraine et du Barrois, tome I - Thomas, Imprimeurs-libraires - Nancy, 1758 - pages 388 et 389 [40]. En allemand : Prof. Dr Ernst H. Kneschke - Deutsches Adels-Lexicon, Band 8 - Friedrich Voigt's Buchhandlung - Leipzig, 1868 - page 568 [41]
- Mariage en 1772 de Louis Joseph de Bazelaire de Lesseux avec Charlotte Régnier de Chonville (1753 - 1844), fille de Dominique Régnier de Chonville, ancien capitaine de cavalerie au service de France, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Sur la famille Régnier et l'alliance avec les Bazelaire, voir : Abbé G. Flayeux - Étude historique sur l'ancien ban de Fraize, in : Bulletin de la société philomatique vosgienne, 26e année - Imprimerie Humbert - Saint-Dié, 1901 - pages 263 et suiv. (BNF - Gallica)
- Mariage en 1808 de Marie Charles Sigisbert de Bazelaire de Saulcy (1773 - 1839) avec Adélaïde Aurore de Ruppierre (1785 - 1861). Voir : Louis de La Roque (sous la dir. de) - Bulletin héraldique de France - Volume X - Paris, 1891 - page 17
- Mariage en 1812 de Charlotte de Rouyn avec Marc Sigisbert Antoine de Bazelaire de Lesseux. Voir la notice généalogique sur la famille de Rouyn dans : Dumont - Nobiliaire de Saint-Mihiel - Tome II - Imprimerie de N. Collin - Nancy, 1865 - pages 430 et suiv.
- Mariage en 1826 de Marie Thérèse de Bazelaire de Bamont (1807 - 1859) avec Louis Honoré Passerat de La Chapelle (1802 - 1857), magistrat. Sur cette famille, voir : Généalogie de la famille Passerat de La Chapelle - Imprimerie Berger Levrault et Cie - Nancy, 1896 (BNF - Gallica)
- Le général Adolphe de Monet (1804 - 1874), qui s'illustra notamment lors de la guerre de Crimée, épousa en 1855 Judith Philippine de Bazelaire de Saulcy (1820 - 1897). Données généalogiques sur la famille Monet dans : G. de Rivoire de La Batie - Armorial de Dauphiné - Imprimerie Louis Perrin - Lyon, 1867 - page 423 [42]
- Charles Paul Octave de Bazelaire de Lesseux (1840 -1904) épouse en 1865 Marie Gabrielle Laurence de Warren (1846 -1926). Sur les Warren, voir : François Patrice Edouard de Warren - Les comtes de Warren. Annales et portraits de famille. 940-1879 - Imprimerie polytechnique de N. Collin - Saint Nicolas de Port, 1879. Détails concernant l'alliance avec les Bazelaire : pages 323 et suiv.. Voir également : M. Borel d'Hauterive et Albert Révérend - Annuaire de la Noblesse de France - 61e volume - Paris, 1906 [43]
- Mariage en 1876 d'Adrienne de Crevoisier d'Hurbache (1853-1935) avec Maximilien Adrien de Bazelaire de Saulcy (1852-1901), ancien élève de l'École polytechnique (1871-1873), officier du génie. Sur la famille Crevoisier, voir : Gustave Chaix d'Est-Ange - Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables - Tome XII - Imprimerie de Charles Herissey - Evreux, 1913 - page 297 (BNF - Gallica)
- Mariage en 1880 de Marthe Joséphine Marie de Hédouville (1854-1925) avec Marie Joseph Gabriel de Bazelaire de Ruppierre (1842-1894), capitaine au long cours
- Georges de Bazelaire de Saulcy, capitaine d'infanterie, épousa Madeleine de Sevin (15 novembre 1886). Généalogie de la famille de Sevin - Honoré Champion - Paris, 1912 [44]
- Mariage à Bordeaux, en 1896, d'Adrienne Laure Gabrielle de Forcade (1871-1971) et de Paul de Bazelaire de Saulcy (1866-1941), officier de cavalerie. Saint-Cyr, promotion de Chalons (1886-1888). Colonel commandant le 23e régiment de Dragons, Croix de guerre avec palme, commandeur de la Légion d'honneur, trois citations. Le 25 mai 1918, le 23e régiment de Dragons est cité à l'ordre de la 3e armée (général Humbert) avec le motif suivant : « Sous les ordres du lieutenant-colonel de Bazelaire, a fait preuve, durant les journées du 23 au 31 mars, d'une ténacité et d'une énergie combative remarquables, disputant le terrain pied à pied, et ne reculant que par ordre. A apporté à l'infanterie, dans un moment difficile, le concours le plus complet de ses unités combattant à pied et de ses mitrailleuses. » Voir : Journal de marche du 23e régiment de Dragons pendant la Campagne 1914-1918 - Imprimerie Georges Forestié - Montauban, 1920 [45], en particulier pages 114 et 125.
- Données généalogiques sur la famille Forcade dans : Jules de Bourrousse de Laffore - Nobiliaire de Guienne et de Gascogne, tome III - Dumoulin, Libraire éditeur - Paris, 1860 - pages 173 et suiv. [46]
- Mariage en 1919 de Madeleine de Romance de Mesmon (1889 - 1953) avec François de Bazelaire de Ruppierre (1889 - 1944), frère de Louis-Marie de Bazelaire. Voir : Baron Henri Woelmont de Brumagne - Notices généalogiques, (4e Série) - Paris, 1928 - page 745
- Mariage en 1936 de Marguerite-Marie de Bazelaire de Saulcy (1906 - 1985), fille du colonel Paul de Bazelaire de Saulcy, avec Pierre de Bérard (1906 - 2003)
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle - Tome III - page 126
- «C'étaient là les armes anciennes, qui ne figurent pas au Nobiliaire de Dom Pelletier.» (Henri Bardy - L'Armorial de Saint-Dié en 1697 - Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, 1905-1906 - C. Cuny - Saint-Dié, 1905 - page 14). Ces armoiries, reprises dans les premières lettres patentes de 1705 (confirmation et rehabilitation d'ancienne noblesse), « sont, à peu de chose près, celles que François Bazelaire, de la branche restée à Ivoi, doyen du chapitre de Surbourg, puis chanoine du chapitre de Strasbourg, fit enregistrer à l'Armorial général de 1696.» (Edmond des Robert - Revue historique de la Lorraine - Nancy, 1931 - page 202). Voir ci-dessous, bibliographie: Charles-René d'Hozier - Armorial général de France - Premier Volume - Haute et Basse Alsace - page 789
- Les armes nouvelles ont été «accordées, le 8 janvier 1705, par le duc Léopold, à Florent-Joseph Ier de Bazelaire de Lesseux et à son frère Charles, en même temps que des lettres de réhabilitation d'ancienne noblesse et des lettres d'anoblissement nouveau. » (Henri Bardy - L'Armorial de Saint-Dié en 1697 - Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, 1905-1906 - C. Cuny - Saint-Dié, 1905 - page 14). Voir également: Gustave Chaix d'Est-Ange - Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle - Tome III - page 124
- Henri Bardy - L'Armorial de Saint-Dié en 1697 - Extrait du Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, 1905-1906 - C. Cuny - Saint-Dié, 1905 - page 14
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Maurice Albert Leo d'Armagnac del Cer - Les vieux noms de la France du Nord et de l'Est - La Vieille France - Paris, 1968
- Fernand Baldensperger - La reconstruction de Saint-Dié en 1757 - Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 55e et 56e années, 1929 - 1930 - Imprimerie C. Cuny - Saint-Dié, 1930 - pages 3 à 35 [48]
- Henri Bardy - Les otages de Saint-Dié (19 avril 1793 - décembre 1794) - in Le Pays Lorrain - Nancy, 1906 - pages 298 et suiv. [49]
- Henri Bardy - Les otages de Saint-Dié pendant la Terreur - 1793-1794 - in Miscellanées - Saint-Dié, 1906-1907 - pages 33 à 58 [50]
- Henri Bardy - L'Armorial de Saint-Dié en 1697 - Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, 1905-1906 - C. Cuny - Saint-Dié, 1905 - pages 13 et 14 [51]
- Jean Marie de Bazelaire de Lesseux - Deux serviteurs de la vérité, victimes de la folie des hommes : de Lusse à Mauthausen et Dora, 1940-1945 - Paris, 1994
- Louis de Bazelaire de Saulcy - Généalogie de la famille de Bazelaire en Lorraine - P. Rivière - Toulouse, 1882 - Compte-rendu dans: Répertoire des travaux historiques, deuxième année, 1882 - Imprimerie nationale - Paris, 1884 - page 545 [52]
- André Borel d'Hauterive, Albert Révérend - Annuaire de la noblesse de France - Volume 64 - Librairie Honoré Champion - Paris, 1908 - pages 169 à 174 [53]
- Félix Bouvier - Les Vosges pendant la Révolution - Berger-Levrault - Paris, 1885 - pages 236 et suiv. [54]
- Gustave Chaix d'Est-Ange - Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables - Tome III - Imprimerie de Charles Herissey - Evreux, 1904 - pages 124 à 126 [55]
- P. Clémendot - La Subdélégation de Saint-Dié au XVIIIe siècle - Chapitre II : Les Subdélégués de Saint-Dié - Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne - 60e année, 1934 - Imp. Établ. C. Cuny - Saint-Dié, 1935 - pages 33 et suiv. [56]
- Léopold Duhamel - Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Vosges - Tome II - De Veuve Gley - Épinal, 1867 [57]
- Dumont - Nobiliaire de Saint-Mihiel - Tome II - Imprimerie de N. Collin - Nancy, 1865 - Notices sur des familles alliées : Rosières, Faillonnet, Fériet, de Rouyn [58]
- M. du Prat-Taxis - Recueil des certificats de noblesse délivrés par MM. Chérin Père, Berthier et Chérin Fils - Chez l'Auteur et chez Bleuet, libraire - Paris, 1815 - page 53 [59]. Certificat de noblesse requis pour le service militaire, 28 février 1785
- M. D'Ecquevilly - Campagnes du corps sous les ordres de S.A.S. Mgr le Prince de Condé, Tome II - Le Normant, Imprimeur-Libraire - Paris, 1818 - pages 77 et 82 [60]
- Edouard Ferry et Gaston Save - Sigillographie de Saint-Dié - Les de Bazelaire, 1678 - 1792 - Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne, 14e année, 1888 - 1889 - Imprimerie L. Humbert - Saint-Dié, 1889 - pages 214 à 220 [61]
- André Gain - « Liste des Émigrés du département de la Moselle (1791 - 1800) » in Jahrbuch der Gesellschaft fur lothringische Geschichte und Alterstumskunde - Vol. 34 - Metz, 1925 - pages 463 à 465 [62]
- Charles-René d'Hozier - Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696 - Premier Volume - Haute et Basse Alsace - page 789 - François Bazelaire, chanoine du chapître de Surbourg [63]
- Jean-François Louis d'Hozier - « L'impôt du sang » in Le Cabinet historique, revue historique - Tome IX - Paris, 1863 - page 121) [64]
- Henri Jougla de Morenas - Grand Armorial de France, Tome II - 1938. Bazelaire (page 29), Bertrand de Boucheporn (page 104) [65]; Grand Armorial de France - Supplément - 1952 - page 73 [66]
- Pierre de Longuemar - Mémorial 1939-1945 - L'engagement des membres de la noblesse et de leurs alliés - Ehret - Paris, 2001 - pages 42 et 43
- M. Maguin - Notice sur Louvigny - Mémoires de la Société d'Archéologie et d'Histoire de la Moselle, année 1859 - Metz, 1860 - pages 2 à 29 [67]
- Antoine de Mahuet - Biographie de la Cour souveraine de Lorraine & Barrois et du Parlement de Nancy - (1641 - 1790) - Sidot frères, Vagner et Lambert, successeurs - Nancy, 1911 - page 18 [68]
- Emmanuel Michel - Biographie du Parlement de Metz - Nouvian - Metz, 1855 - page 19 [69]
- Théodore Muret - Histoire de l'Armée de Condé - Tome 1er - Paris, 1844 - pages 343 et 346 [70]
- Dom Ambroise Pelletier - Nobiliaire de Lorraine et du Barrois, Tome I - Thomas, Imprimeurs-libraires - Nancy, 1758 - pages 40 et 41 [71]
- Edmond des Robert - Revue historique de la Lorraine - 75e volume, No 1 - Nancy, janvier-février 1931 - pages 199 à 204 [72]
- Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy - Catalogue des gentilshommes de Lorraine et du duché de Bar (1789) - E. Dentu, libraire - Paris, 1863 - pages 35 à 45. Assemblées de la noblesse : Mirecourt, Remiremont, Saint-Dié [73]
- Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy - Catalogue des preuves de noblesse reçues par d'Hozier pour les écoles militaires - E. Dentu, libraire - Paris, 1867 - page 30. École militaire de Lunéville, 1759 - 1765 [74]
- Louis de La Roque (sous la dir. de) - Bulletin héraldique de France - Volume X - Paris, 1891 - pages 11 à 20 [75]
- M. de Saint-Allais - Nobiliaire universel de France - Tome V - Paris, 1815 - Armes [76]
- M. de Saint-Allais - Nobiliaire universel de France - Tome XII - Paris, 1817 - Preuves pour le service militaire [77]
- Étienne de Séréville et Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975-1977 (BNF 34294867). L'ouvrage est composé de deux volumes :
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle - Robert Laffont - Paris, 2007 - page 38
- Jules Villain, La France moderne - Vol. III - Imprimerie Firmin, Montane et Sicardi - Montpellier, 1911 - pages 364 à 368 [78]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles de la noblesse française d'Ancien Régime (A à K)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Arnaud Clément, « La noblesse française », sur Academia.edu, , page 168