Fontaines-Saint-Martin
Fontaines-Saint-Martin | |||||
La mairie de Fontaines-Saint-Martin en 2019. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Circonscription départementale | Circonscription départementale du Rhône | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Virginie Poulain 2020-2026 |
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Code postal | 69270 | ||||
Code commune | 69087 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Martinois[1]. | ||||
Population municipale |
3 043 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 111 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 50′ 42″ nord, 4° 51′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 182 m Max. 288 m |
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Superficie | 2,74 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Liens | |||||
Site web | http://www.fontaines-saint-martin.fr/ | ||||
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Fontaines-Saint-Martin est une commune française, située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont les Saint-Martinois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Distante de 13 kilomètres par rapport à la place Bellecour, point kilométrique 0 de Lyon, la commune est située au nord-est de la Métropole de Lyon et face au petit massif du Mont d'Or.
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Le David et le Buisson avec son château médiéval sont les hameaux les plus anciens (XIe et XIIe siècles).
Puis vinrent les hameaux des Guettes avec la présence de moulins à grains et à huile sur le ruisseau d'Ayon qui prit ensuite le nom de ruisseau des Vosges.
Le Trève Oray et le Mas-Joint datent du XVIe siècle, et apparurent les hameaux du Cantin, du Petit Moulin et de la Ruelle.
Le cimetière placé autour de l'église fut déplacé en haut de la montée du même nom en 1835.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les villes voisines sont :
- Cailloux-sur-Fontaines
- Fleurieu-sur-Saône
- Fontaines-sur-Saône
- Rochetaillée-sur-Saône
- Sathonay-Village
- Couzon-au-Mont-d'Or
Relief
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le ruisseau des Vosges court sur la commune.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Transports
[modifier | modifier le code]Desserte routière
[modifier | modifier le code]L'artère principale du village est la rue du Diot et aboutit sur la Place du Moulin (la place principale de Fontaines-Saint-Martin)
Transports ferroviaires
[modifier | modifier le code]Un pont de chemin de fer de la ligne Lyon-Trévoux enjambe la petite vallée à l'ouest.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Les Transports en commun lyonnais (TCL) desservent la commune, notamment avec la ligne qui part de Montessuy pour rejoindre Fontaines-sur-Saône.
Ils assurent également des transports scolaires grâce à sept lignes dites Junior Direct desservant les établissements scolaires suivants :
- JD 61 : collège André Lassagne à Caluire, collège et lycée Antoine de Saint-Exupéry et lycée Denis Diderot à Lyon ;
- JD 73, 74 et 75 : école Notre-Dame de Bellegarde et lycée Rosa Parks à Neuville-sur-Saône, uniquement le matin ;
- JD 79 : lycée Rosa Parks à Neuville-sur-Saône ;
- JD 311 et 314 : collège Jean de Tournes à Fontaines-sur-Saône.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Fontaines-Saint-Martin est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 123 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (54 %), terres arables (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), forêts (11,8 %), prairies (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Deux lieux géographiques en France portent un nom identique :
- la commune de La Fontaine-Saint-Martin dans la Sarthe,
- Les Fontaines Saint-Martin, lieu-dit en Gironde à côté de Blaye.
Ces trois sites ont comme point commun le passage de voies romaines sur leurs terres qu'empruntait saint Martin pour aller évangéliser les campagnes gauloises[réf. nécessaire].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Le village, appelé Saint-Martin de Fontaines de 1245 à 1850, aurait été fondé par saint Martin de Tours en 377, qui avait participé à la fondation des premières communautés chrétiennes du Val de Saône. Cette année-là, il détruisit un temple romain dédié à Isis, dont certains restes en marbre de Carrare ont été découverts récemment lors de fouilles[réf. nécessaire]. Puis il baptisa les habitants du village aux fontaines nombreuses qui existaient, ce qui fut l'origine du nom de la bourgade. Au Moyen Âge, le village était un lieu de pèlerinage réputé[réf. nécessaire], les pèlerins venant prier saint Martin, premier patron de la France. Une fontaine trônant sur la place du village fait référence à l'épisode fameux de la cape que le saint partagea en deux.
Placée dès le XIIIe siècle sous la protection du comté puis duché de Savoie, et indirectement, du Saint-Empire, la province du Franc-Lyonnais à laquelle appartient le village de Saint-Martin de Fontaines, est réunie au royaume de France vers 1475, puis cédée par la Savoie au traité de Turin en 1696. De nombreuses croix de Savoie dans l'église et sur le blason communal rappellent ces origines.
En 1789, le Franc-Lyonnais occidental est intégré dans le nouveau département de Rhône-et-Loire, cependant que Saint-Martin de Fontaines est réuni avec les paroisses Saint-Louis (Fontaines-sur-Saône) et Notre-Dame de Fontaines (Cailloux-sur-Fontaines) au sein d'une commune dont Cailloux se sépare dès 1793. Enfin, la commune de Fontaines-sur-Saône est créée par la loi du 25 juin 1850.
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L'école des filles devenue depuis la Mairie de Fontaines-Saint-Martin.
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La cascade du ruisseau des Vosges
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Ancienne place du village de Fontaines-Saint-Martin
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Le pré des Guettes
Fontaines-Saint-Martin a connu l’évolution naturelle d’une commune rurale jusqu’aux années 1980. Une modification importante a eu lieu à cette époque avec la création du centre village (place Jean Moulin, commerces, école). Dans les années 1990, la zone pavillonnaire du Belvédère et des Coteaux se sont construits.
Ont suivi la création du pôle médical, du site petite enfance et de la cantine, la réhabilitation de la ferme Soliman-Pacha, la zone d’habitation du Père Chevrier.
Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[14].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Maires de Saint-Martin de Fontaines puis de Fontaines Saint-Martin :
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du Val de Saône, une des neuf subdivisions de la communauté urbaine du Grand Lyon dont elle représente environ 0,52 % du territoire et 0,21 % de la population en 2007[Note 4].
Budget et fiscalité
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 3 043 habitants[Note 5], en évolution de −1,43 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Fontaines-Saint-Martin est située dans l'académie de Lyon.
Le groupe scolaire Roger Gavage intègre une école maternelle et une école élémentaire.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Cadre de vie
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]- 2011 - Marc Ruet, paroisse Saint-Roch en Val de Saône.
- 2005 - 2011 Xavier Grillon, paroisse Saint-Roch en Val de Saône.
- 2003 - 2005 : Patrick Rollin, Vicaire Episcopal, paroisse Saint-Roch en Val de Saône.
- 1992 - 2003 : Jacques Gautier, paroisses St-Martin - Cailloux - Sathonay Village.
- 1985 - 1992 : Michel Gloppe, paroisses St-Martin - Cailloux - Sathonay Village.
- 1975 - 1985 : Jean Dufournet, paroisses St-Martin - Nd de Cailloux.
- Plusieurs mois sans curé, création de l'association La St-Martin.
- 1958 - 1974 : Marcel Laverriere, paroisses St-Martin - Nd de Cailloux.
- 1954 - 1958 : Fernand Lacroix, paroisses St-Martin - Rochetaillée.
- 1951 - 1954 : Différents prêtres du Prado desservent la Paroisse.
- 1939 - 1951 : Emmanuel Birken, paroisse St-Martin.
- 1922 - 1939 : Claude Chachuat, paroisse St-Martin.
- 1906 - 1922 : Joseph Grange, paroisse St-Martin.
- 1897 - 1906 : Georges Mejasson, paroisse St-Martin, Vicaire Chaland.
- 1888 - 1897 : Henri Garnier, paroisse St-Martin, Vicaire : Masson.
- 1871 - 1888 : Michel Beraud, paroisse St-Martin, Vicaire : Bonnard.
- 1854 - 1871 : Pierre Neyron, paroisse St-Martin, Vicaire : Farjas.
- 1851 - 1854 : Jean Bonhomme, paroisse St-Martin, Vicaire : Pizay.
- 1838 - 1851 : Maurice Dechavanne, paroisses St-Martin - St-Louis, Vicaire : Daval.
- 1832 - 1838 : Chanoine Adrien Colomb de Gast, paroisses St-Martin - St-Louis, Vicaire : Saillard.
- 1830 - 1832 : Pas de curé pendant deux années, paroisses St-Martin - St-Louis - Montmartin.
- 1828 - 1830 : Jean Chovel, paroisses - St-Martin - St-Louis - Montgay.
- 1822 - 1828 : Paul Cathelin, paroisses St-Martin - St-Louis - Teraillon.
- 1803 - 1822 : Antoine Ratton, paroisses St-Martin - St Louis.
- 1793 - 1803 : Pas de prêtres réguliers, l'Église de Saint-Martin demeure fermée presque en permanence.
- 1791 - 1793 : Antoine Blanc, prêtre assermenté, paroisses St-Martin - N.D. de Fontaines.
- 1791 - 1791 : François Tholleret, réfractaire, paroisses St-Martin - N.D. de Fontaines.
- 1777 - 1791 : Chanoine François de Saint-Georges, paroisses St-Martin - N.D. de Fontaines, Vicaire : Jean Imbert.
- 1745 - 1777 : Registres paroissiaux tenus par des prêtres de passage.
- 1707 - 1745 : Claude Imbert, paroisses St-Martin - N.D. de Fontaines.
- 1700 - 1707 : Simon de Larochette, paroisses St-Martin - N.D. de Fontaines, Vicaires : Malboz, Simon.
- Avant 1700 : Chanoine Claude Duchastre, paroisses St-Martin - N.D. de Fontaines, Vicaires : Delacour, Dupont.
Environnement
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 47 038 €[19].
Emploi
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine architectural
[modifier | modifier le code]L'église est le principal monument du village. Fondée en 377 par saint Martin, une chapelle fut bâtie au IXe siècle qui existe encore dans la nef latérale droite de l'église. Puis une église plus importante a été construite au XVIIe siècle, son autel est exposé dans la chapelle Sainte-Philomène. Enfin, en 1835, fut édifiée l'église actuelle qui a été financée dans sa totalité par le Chanoine Colomb de Gast[réf. nécessaire], curé de la paroisse. Entièrement rénové �� l'extérieur comme à l'intérieur, ce monument sacré à classer dans le rustique flamboyant[Quoi ?], rappelle les églises savoyardes et piémontaises. Le mardi 19 mars 1989, dans les salons de la Préfecture du Rhône, le maire recevait des mains de Monsieur Yves Bruyas, vice-président du Conseil Général le Premier Prix Départemental pour la protection du patrimoine historique et artistique, à l'occasion de la restauration intérieure de l'Église de saint-Martin[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Plusieurs personnages célèbres ont séjourné dans la commune de Saint-Martin de Fontaines[réf. nécessaire] : Hugues Ier de Bourgogne (1106), le pape Innocent IV (1244), le cardinal Pierre de Tarentaise (1271) qui deviendra pape sous le nom de bienheureux Innocent V, le Duc de Savoie Amédée VIII (1420), le cardinal Charles de Bourbon (1448), le duc de Savoie Charles III (1510), le cardinal Jean de Lorraine (1538), Camille de Neuville de Villeroy archevêque de Lyon (1663), le Duc de Savoie et Roi de Sardaigne Victor-Amédée II (1682), le cardinal Joseph Fesch, oncle de Napoléon (1836), etc.
Deux hommes célèbres viennent à Saint-Martin, Joseph Seve (1788-1860) dit « Soliman Pacha » officier sous le premier empire et Major Général des armées égyptiennes du roi Méhémet Ali, dont l'arrière grand-père était meunier à Saint-Martin au Buisson, et Jean-Henri Lagrange (1845-1909) qui fut président du Conseil Général du Rhône et qui demeurait au Mas-Joint. Le saint curé d'Ars, ami intime du chanoine Colomb de Gast, séjourna souvent à la cure. Il confessait les Saint-Martinois dans le confessionnal toujours situé dans la chapelle de Saint-Antoine de Padoue. Le chanoine fut chargé d'instruire pour le Vatican le procès en béatification de Jean-Marie Vianney.
Joseph Anthelme Seve (1788-1860) dit Soliman Pacha
[modifier | modifier le code]Joseph Seve est né le 17 mai 1788 à Lyon à bord du bateau usine de son père. Il est le fils d’Anthelme Sevoz et d’Antoinette Julliet sa femme. Il est le deuxième enfant du couple. En 1793, enfant de 5 ans, il part avec ses parents en exil à Lhuis (Ain), le village de son père. Il y trouve une autre vie. Il passe du monde urbain au monde rural. Il se forge un tempérament de travailleur, de valeurs, entraîné par Marie, une très jeune préceptrice dévouée et merveilleuse pour combler les malheurs de la révolution. C’est un enfant généreux, créatif et plein de bonheur. Dans ces lieux apaisés il se révèle très doué, si bien qu’à dix ans il réussit au concours pour entrer aux Écoles de la Marine, le 2 vendémiaire an VII (23 septembre 1798). Il embarque alors sur la frégate "La Muiron", au port de Toulon dans le Var. Un an après, il se retrouvera comme valet et accompagnateur du Général Bonaparte de retour d'Égypte, ce, pendant 47 jours, suivi de 4 jours en voiture pour retrouver sa famille à Lyon. Épisode de sa vie qui réglera son devenir. En 1801 il participe à la bataille navale d'Algégiras. En 1802, il est de l'expédition de Saint Domingue. Il entre, le 25 septembre 1803, à l’École de l’Artillerie de Marine pour devenir officier. Ayant failli perdre la vie à Trafalgar en 1805, il réussit à retourner à terre et à continuer son ascension vers la gloire. Sa gloire ! Promu dans une formation d'élite, le 2 mai 1807, il est incorporé au 6e Régiment de Hussards à Udine en Italie. Tout basculera en 1807 quand il est admis à terre au 6e Hussards, section spéciale, il apprendra l’Art du renseignement et de la diplomatie, il change de prénom et prend celui de son père : Anthelme !
Le 20 avril 1808, il est opérationnel dans toute l'Europe de l'Est, aidé par Napoléon et la Franc Maçonnerie, très active en ces temps-là. Ce n'est plus un enfant, il va avoir 20 ans et il va devenir un très grand serviteur de l'Empire et de la France. Il finira officier, lieutenant porte étendard du 14e régiment de Chasseur à Cheval sous le premier Empire.(source Marc Pittiou 2014 : "L'enfance de Joseph Seve, futur Soliman Pacha").
À la Restauration il se plaça aux ordres de Méhémet-Ali, Vice-Roi d’Égypte. Il deviendra son confident et son ami et sera nommé Major Général des armées égyptiennes. C’est sur son initiative que Ferdinand de Lesseps constructeur du Canal de Suez[réf. nécessaire], Horace Vernet grand peintre de l’époque, Gustave Flaubert et Gérard de Nerval séjournèrent aux pays des Pharaons. Une de ses filles se maria avec Chérif Pacha, petit-fils de Méhémet-Ali, dont la descendance régna avec les rois Farouk Ier et Fouad II. Son arrière-petite-fille, la Princesse Fawzia d'Égypte, décédée en juillet 2013, , fut la première femme du Shah d’Iran. Le 5 mai 1846, date anniversaire de la mort de Napoléon Ier, le roi Louis-Philippe nomme, sur le Champ de Mars, Grand Officier de la Légion d’Honneur le Généralissime Égyptien Soliman Pacha. Lors de ses passages en France il venait toujours se ressourcer une dizaine de jours dans le village.
Autres personnalités
[modifier | modifier le code]- Louis Borgex (1873-1959), artiste peintre.
- Jean Fusaro (né en 1925) artiste peintre lié au groupe Sanzistes 1949-50 (Cottavoz, Fusaro, Truphémus), a décoré l'église de Saint-Jacques-des-Arrêts (1990-2010) à la demande du Département de Rhône. il a habité Fontaine-Saint-Martin et réside encore à Cailloux-sur-Fontaines.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lyon comprend une ville-centre et 122 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Calcul basé sur les données de l'INSEE
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Nom des habitants des communes françaises », sur habitants.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Fontaines-Saint-Martin et Bron », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Fontaines-Saint-Martin ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrick Laurent, Si Saint-Martin m'était conté... Fontaines Saint-Martin en Franc-Lyonnois. L'Aube précède l'Aurore, Lyon, , 112 p..
- Hier engendre Demain
- Marc Pittiou, L'enfance de Joseph Seve, futur Soliman Pacha, éditions Marc Pittiou
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Rhône