Hangest-sur-Somme
Hangest-sur-Somme | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Nièvre et Somme | ||||
Maire Mandat |
Gérald Bec 2020-2026 |
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Code postal | 80310 | ||||
Code commune | 80416 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Hangestois | ||||
Population municipale |
762 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 61 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 58′ 54″ nord, 2° 03′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 6 m Max. 108 m |
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Superficie | 12,46 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Somme | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Hangest-sur-Somme est une commune française située dans le d��partement de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situé dans la vallée de la Somme, et, par la route, à égale distance d'Abbeville et d'Amiens, son chef-lieu de département, le village se trouve à une vingtaine de kilomètres de ces deux agglomérations.
Le Saint-Landon, affluent de la Somme, draine les eaux du village.
En matière de transports ferroviaires, le village est desservi par des trains TER Hauts-de-France de la ligne Amiens - Boulogne avec un point d'arrêt sans personnel en gare d'Hangest.
Localisation
[modifier | modifier le code]Condé-Folie | Flixecourt | Bourdon | ||
Airaines | N | |||
O Hangest-sur-Somme E | ||||
S | ||||
Quesnoy-sur-Airaines | Soues | Crouy-Saint-Pierre |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la rivière du Saint-Landon, le bras de décharge aval rg ecl 21 Labreilloire de vanne bras de décharge au canal de la Somme, le fossé d'Hesdin[1], l'Eauette ou Somme[2] et l'hangest[3],[Carte 1].
Le Saint-Landon, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Molliens-Dreuil et se jette dans la Somme canalisée sur la commune, face à la commune de Bourdon, après avoir traversé sept communes[4].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[5].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 18 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Hangest-sur-Somme est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,3 %), forêts (19,3 %), prairies (7,3 %), zones urbanisées (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,3 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La localité est desservie par la ligne d'autocars no 28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80[17].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Dès 1090, Hangest est cité dans Vita Angilberti d'Anscher. Hangestum, forme latine est cité en 1215 par Gérard, évêque d'Amiens dans un cartulaire du Gard. Suivront Hingeste, Hangetz-sur-Somme et Hangiers. Un dénombrement de l'évêché d'Amiens fournit Hangest-sur-Somme en 1589[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]En , le pont d'Hangest-sur-Somme enjambant le fleuve a été détruit par les Allemands.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Les combats d'Hangest-sur-Somme
[modifier | modifier le code]Au cours de la bataille de France, les troupes allemandes de Guderian atteignirent la Somme le . Le , juste après La Chaussée-Tirancourt, Hangest-sur-Somme fut bombardée. On dénombra une quarantaine de victimes civiles.
Le , débutèrent les combats pour le contrôle d'Hangest-sur-Somme. L'enjeu de cette bataille était de permettre à l'armée allemande de traverser la Somme, ce que la 7e Panzerdivision parvint à faire. Rommel qui la commandait ordonna à un bataillon de Panzer de tirer sur le village.
Hangest-sur-Somme était défendue par la 5e division d'infanterie coloniale (5e D.I.C.) qui tint la position avec des moyens réduits (un canon antichars de 25 mm). Les Sénégalais du 53e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais (53e RICMS) avaient pris position en haut du larris mais les Allemands, appuyés par une artillerie importante, montèrent à l'assaut et prirent la position.
Des crimes de guerre
[modifier | modifier le code]Robert Dupays témoigna ainsi après le conflit :
« A Hangest-sur-Somme, certains tirailleurs du même régiment furent immédiatement abattus après leur capture. Les combats furent si violents que la presse allemande (Pommersche Zeitung) cita les combats avec les coloniaux en ces termes : « les Français combattirent avec acharnement, les Noirs utilisaient jusqu'au bout chaque possibilité de défense, chaque maison était défendue. Pour briser cette résistance, il fallut mettre en action les lance-flammes, et pour venir à bout des derniers Sénégalais, les tuer un à un »[19]. »
Hangest-sur-Somme tomba dans l'après-midi. La 7e Panzer-Division put alors poursuivre sa marche vers le sud.
Après leur reddition, le , en violation de la Convention de Genève du 27 juillet 1929, une vingtaine de tirailleurs du 44e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais, qui avaient défendu le village, furent sommairement exécutés par des soldats allemands « en uniforme noir », probablement des équipages de chars de la 7e Panzerdivision d'Erwin Rommel[20],[19],[21].
Les tirailleurs sénégalais tombés à Hangest-sur-Somme sont enterrés dans la nécropole nationale de Condé-Folie.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 762 habitants[Note 4], en évolution de +1,2 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune héberge l'école primaire publique Dominique de Saint Mars[29].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Sainte-Marguerite
[modifier | modifier le code]L'église Sainte-Marguerite possède un clocher de style roman. Elle renferme un christ en croix en bois polychrome Classé MH (1984), attribué à Jean-Baptiste Carpentier.
Le , la commune est labellisée « Refuge pour les chauves-souris » pour sa maternité de chauves-souris (sérotines communes) hébergée dans les combles de l'église[30].
Oratoire
[modifier | modifier le code]Oratoire rue du Pont-de-Grez. Bâti en reconnaissance à saint Roch après la Première Guerre mondiale[31].
Larris
[modifier | modifier le code]Le larris d'Hangest (Identifiant national : 220 005 003) est une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentale de type 1. C'est la plus vaste pelouse calcicole du département de la Somme (47,7 ha)[32].
La présence de fourrés à genévriers communs témoigne de l'existence passée de pâturage. En l'absence d'entretien, les pelouses ont tendance à se densifier et à s'embroussailler. Trois vallées sèches, perpendiculaires à la Somme, entaillent le plateau au niveau des lieux-dits « La Grande Vallée », « La Vallée Potelet » et « La Vallée Niquet »[33].
Les pelouses hébergent plusieurs orchidées :
- l'Homme-pendu, espèce rare et menacée en Picardie ;
- l'Orchis guerrier , espèce rare dans le département de la Somme ;
- l'Orchis ×spuria, hybride entre les deux espèces précédentes (rarissime en Picardie) ;
- l'Ophrys mouche, assez rare en Picardie.
Autres espèces végétales :
- Polygala amarella, espèce thermophile rare en Picardie ;
- Anémone pulsatille.
Avifaune :
- nidification du Tarier pâtre, espèce dont les populations sont à surveiller en Picardie,
- l'Hypolaïs polyglotte et
- la Locustelle tachetée[33].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Hangest-sur-Somme » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le fossé d'Hesdin »
- Sandre, « l'Eauette ou Somme »
- Sandre, « l'hangest »
- Sandre, « le Saint-Landon »
- « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Hangest-sur-Somme et Bernaville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Hangest-sur-Somme ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition ��cologique. (consulté le ).
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 1, p. 461, vue 234/269.
- http://www.amiens-ouest-tourisme.fr/les-combats-de-mai-juin-19,fr,8,99.cfm
- Scheck, R. Une saison noire. Les massacres de tirailleurs sénégalais. Mai-juin 1940. Paris : Taillandier. (2007) p. 41, 46 et 75-77.)
- Dominique Lormier, Comme des lions : Mai-juin 1940 : le sacrifice héroïque de l'armée française, Calmann-Lévy, (lire en ligne).
- Émilie Da Cruz, « Après 25 ans de mandat, le maire d'Hangest-sur-Somme arrête : Il l'avait annoncé depuis longtemps : à bientôt 79 ans, Gérard Bailleul ne briguera pas de nouveau mandat. Pour l'heure, aucun candidat ne s'est déclaré officiellement », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Élu depuis 25 ans au sein du conseil municipal de la commune d'un peu moins de 800 habitants, Gérard Bailleul a décidé de ne pas briguer de nouveau mandat. D'abord conseiller aux côtés de Jean-Marie Hustache à partir de 1995, puis à la tête de la commune depuis 2001, il souhaite, à bientôt 79 ans, consacrer plus de temps à sa vie familiale ».
- « L'adjoint sortant dévoile sa liste à Hangest-sur-Somme : Gérard Bec emmène la liste « Ensemble pour Hangest-sur-Somme » avec une équipe en grande partie renouvelée », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
- Thierry Griois, « « La chauve-souris à l'honneur ce samedi. Picardie Nature décernera aujourd'hui à la commune le label « Refuge pour les chauves- souris », lors de la seconde édition d'une manifestation consacrée à ce mammifère. » », 'Courrier picard, édition d'Amiens, , p. 17.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 144 (ASIN B000WR15W8).
- « Des belvédères pour redécouvrir l'histoire et les paysages du département », sur somme.fr.
- https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/220005003.pdf