Hydrure de mercure(II)
Hydrure de mercure(II) | |
structure calculée pour HgH2 (en haut) et (HgH2)2 (en bas) | |
Identification | |
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Nom UICPA | Hydrure de mercure(II) |
Synonymes |
mercurane |
No CAS | [1] |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | HgH2 |
Masse molaire[2] | 202,61 ± 0,02 g/mol H 0,99 %, Hg 99,01 %, |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'hydrure de mercure(II) est un composé inorganique de formule chimique HgH2. Il se présente sous la forme d'un solide blanc qui se décompose au-dessus de −125 °C. Sous forme gazeuse, il est incolore et photosensible. Il est étudié en tant qu'espèce chimique intermédiaire dans la réduction de solutions mercuriques en mercure élémentaire.
Histoire
[modifier | modifier le code]La première synthèse d'HgH2 pourrait remonter à 1951, lors d'une réaction éthérée de l'iodure de mercure(II) avec le tétrahydruroaluminate de lithium, LiAlH4, menée Wiberg et al.. En 1993, Legay-Sommaire annonce la production d'HgH2 dans des matrices cryogéniques d'argon et de krypton et d'un laser à fluorure de krypton[3]. En 2004, HgH2 sous forme solide a finalement été synthétisé et analysé par Xuefeng Wang et Lester Andrews (en), en tant que produit isolé de la réaction of mercure dans un état excité avec du dihydrogène[4]. En 2005, HgH2 en phase gazeuse a été synthétisé par Alireza Shayesteh et al., par réaction directe en phase gazeuse de mercure excité et de dihydrogène à température ambiante[5] et la structure de l'hydrure à l'état solide a été déterminée par Xuefeng Wang and Lester Andrews comme celle d'un solide moléculaire[4].
Réactions
[modifier | modifier le code]Vers −125 °C, l'hydrure de mercure(II) se décompose en mercure élémentaire et dihydrogène[4] :
- HgH2 → Hg + H2.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mercury(II) hydride » (voir la liste des auteurs).
- (en) « HgH2 », sur webbook.nist.gov.
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) N. Legay-Sommaire et F. Legay, « Photochemistry in Hg doped matrices. Infrared spectra of mercury hydrides: HgH2, HgD2, HHgD, HgD », Chemical Physics Letters, vol. 207, nos 2-3, , p. 123–128 (ISSN 0009-2614, DOI 10.1016/0009-2614(93)87001-j).
- (en) Xuefeng Wang et Lester Andrews, « Mercury dihydride forms a covalent molecular solid », Physical Chemistry Chemical Physics, vol. 7, no 5, , p. 750 (ISSN 1463-9076, DOI 10.1039/b412373e).
- (en) Alireza Shayesteh, Shanshan Yu et Peter F. Bernath, « Infrared Emission Spectra and Equilibrium Structures of Gaseous HgH2and HgD2 », The Journal of Physical Chemistry A, vol. 109, no 45, , p. 10280–10286 (ISSN 1089-5639, DOI 10.1021/jp0540205).