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Jean-Pierre Wimille

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Jean-Pierre Wimille
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-Pierre Wimille, au Grand Prix de Deauville 1936, qu'il vient de remporter.
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 16e, Île-de-France, Drapeau de la France France
Date de décès (à 40 ans)
Lieu de décès Buenos Aires, Drapeau de l'Argentine Argentine
Nationalité Drapeau de la France Française
Carrière
Années d'activité 1930-1949
Qualité Pilote automobile
Parcours
AnnéesÉcurie0C.0(V.)
Bugatti (1930-1939 et 1945)

Alfa Romeo (1946-1949)

Gordini (1947-1949)

Jean-Pierre Wimille, né le à Paris[1] et mort le (à 40 ans) à Buenos Aires, est un pilote automobile français. Il conduisit avant guerre pour l'écurie Bugatti et après guerre pour Alfa Romeo. Il est considéré comme le meilleur pilote de son époque et l'un des plus grands pilotes français de tous les temps. Juan Manuel Fangio lui-même l'avait pris pour modèle.

Illustration de magazine de Jean-Pierre Wimille de trois-quarts arrière assis dans une monoplace.
Jean-Pierre Wimille en 1948 (à Rosario sur Simca-Gordini Type 15).

Fils d'un journaliste automobile[2], il s'adonne aux acrobaties aériennes durant son service militaire sous les ordres de Détroyat, puis il débute en course à 22 ans, pilotant une Bugatti Type 37A au Grand Prix de France 1930, à Pau. L'année suivante, il finit déjà deuxième du rallye Monte-Carlo, sur Lorraine Coupé Sport B13-6 3,5 l[3], et quatrième du Championnat d'Europe des pilotes avec Jean Gaupillat. En 1936, il remporte le Grand Prix de France et l'année suivante en 1937, les 24 Heures du Mans, faisant équipe avec Robert Benoist sur une Bugatti Type 57G Tank, ce qui permet aux deux hommes d'être titulaires de deux records de 24 heures avec la Type 57S (en distances parcourues) : celui mondial des 24 heures sur route avec la victoire mancelle, mais aussi celui acquis le sur l'autodrome de Linas-Montlhéry (record international sur piste)[4]. En , il remporte aussi, seul, une prime de 400 000 francs pour son constructeur Bugatti, en parcourant 200 kilomètres sur l'autodrome de Linas-Montlhéry à 146,654 km/h de moyenne[5].

En 1939, il remporte à nouveau les 24 Heures du Mans avec Pierre Veyron, pour seulement deux participations.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il développe à Paris en 1940 des voitures électriques de 2CV1/2 roulant à 50 km/h avec Marcel Lesurque[6], puis il rejoint, avec Robert Benoist et Robert Mazaud, le réseau « Chestnut » du Special Operations Executive[7], monté en France par le pilote franco-britannique William Grover-Williams. Des trois, il est le seul qui survivra.

Après la guerre, il épouse la championne de ski Christiane de la Fressange (1919-2009), cousine germaine du père d'Inès de la Fressange, dont il a un fils, François Wimille (1946-1993), qui sera un temps marié à Catherine Breillat d'où une fille, Salomé. Il vit une relation extra-conjugale avec la chanteuse alors débutante Juliette Gréco[8]. Le 9 septembre 1945, il remporte, au Bois de Boulogne la Coupe des Prisonniers; la dernière victoire de Bugatti en compétition. Lors du Grand Prix de Belgique 1947, il dépasse les 300 kilomètres à l'heure au volant d'une Alfa Romeo 158.

Photo d'une Wimille Modèle numéro 2 statique, au musée Malartre de Rochetaillée-sur-Saône.
Modèle no 2 Wimille de 1948 exposé au musée Malartre.

Durant le Grand Prix de France 1948, qu'il remporte, il décide de concevoir une voiture de série portant son nom (seulement quatre exemplaires sont produits) motorisée par un Ford V8 , et dessinée par Philippe Charbonneaux.

Le , il se tue au volant d'une Simca Gordini lors d'un tour d'essai sur le circuit du Bosques de Palermo, avant le Grand Prix de Buenos Aires. Il était alors l'un des grands favoris du futur premier championnat du monde de Formule 1. Il est enterré à Paris, au cimetière de Passy (10e division).

Reconnaissance

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  • Un mémorial rappelle sa mémoire Porte Dauphine à Paris.
  • Un stade regroupant des terrains de sport synthétiques (volley, hand et basketball) rappelle sa mémoire Porte Dauphine à Paris.
  • Un square du Mans porte son nom.
  • Bugatti a sorti une édition spéciale de sa Veyron 16.4 à son nom.
Photo d'hommes proches d'une voiture dont le pilote est appuyé sur la portière.
Victoire au Grand Prix de la Marne 1936.
Photo d'un homme en tenue de pilote tenant un bouquet de fleur et félicité par des hommes en costume.
Victoire au Grand Prix du Comminges 1936.
Photo d'un homme sortant d'une voiture.
Bugatti vainqueur des 24 Heures du Mans 1937, avec Robert Benoist et Jean-Pierre Wimille (ici à l'arrivée).
Photo d'une voiture négociant un virage vers sa droite.
Jean-Pierre Wimille et Pierre Veyron vainqueurs des 24 Heures du Mans 1939 sur Bugatti Type 57C.

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jean-Pierre Wimille » (voir la liste des auteurs).
  1. Archives en ligne de Paris 16e, année 1908, acte de naissance no 240, cote 16N 99_A, vue 22/31 (avec mention marginale de décès)
  2. « Toutes les voitures françaises 1949 », Automobilia hors-série, no 12,‎ .
  3. « Résultats du rallye Monte-Carlo 1931 », sur rallyemontecarlo1931.unblog.fr.
  4. « Publicité d'époque pour les deux records de 24 Heures (1937) » [img].
  5. Le Miroir des sports, 20 avril 1937.
  6. Paris-Soir, 30 septembre 1940, p. 4.
  7. Service secret britannique agissant dans les territoires occupés par les Allemands, faisant du soutien à la Résistance.
  8. « La chanteuse Juliette Gréco est morte », sur France Inter..fr,
  9. Match hebdomadaire, L'Intran, 24 novembre 1936, p. 12.
  10. « Classements au Mans », sur PassionneMans.free.fr.

Bibliographie

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  • (fr + en) Jean-Michel Paris et William D. Mearns, Jean-Pierre Wimille : à bientôt la revanche, .
  • (en) Joe Saward, The Grand Prix Saboteurs : The Grand Prix Drivers Who Became British Secret Agents During World War II, Morienval Press, (ISBN 9780955486807).
  • France Illustration, no 173, .

Liens externes

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