NGC 436
NGC 436 | |
L'amas ouvert NGC 436 | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
---|---|
Constellation | Cassiopée[1] |
Ascension droite (α) | 01h 15m 57,4501s[2] |
Déclinaison (δ) | 58° 49′ 01,622″ [2] |
Magnitude apparente (V) | 8,8[3],[4] 8,01 dans la Bande B[4] |
Dimensions apparentes (V) | 5,00′[3] 5,4'[5] 5,7'[4] |
Localisation dans la constellation : Cassiopée | |
Astrométrie | |
Distance | 2 829 ± 59 pc (∼9 230 al)[6] al |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Amas ouvert |
Classe | I3m[3] |
Dimensions | 14,7 ± 1,5 al[a] |
Âge | 84+23 −18 a [6] |
Découverte | |
Découvreur(s) | William Herschel[1] |
Date | [1] |
Désignation(s) | OCL 320[3] C 0112+585 OCISM 72 [KPS2012] MWSC 0111[7] |
Liste des amas ouverts | |
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NGC 436 est un amas ouvert situé dans la constellation de Cassiopée. Il a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1787.
Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, NGC 436 renferme entre 50 et 100 étoiles (lettre m) dont la concentration est forte (I) et dont les magnitudes se répartissent sur un grand intervalle (le chiffre 3).
Observation
[modifier | modifier le code]Avec une magnitude visuelle de 8,8, on peut observer l'amas avec des jumelles dont l'ouverture est de 60 à 70 mm ou avec un petit télescope[4]
NGC 0436 est situé à environ 3,1 degrés au sud-est de Gamma Cassiopeiae. Certaines caractéristiques apparaissent sur la base de données Simbad, mais une publication très récente () basée sur les mesures de la parallaxe par le satellite Gaia a permis une mise à jour importante des données. Les données du « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[8] ont également permis aux auteurs (Almeida, Monteiro et Dias) de cette publication d'estimer la masse de 773 amas ouverts, dont celle de NGC 436 qui est de 829 ± 165 [6].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Selon Almeida et ses collègues, cet amas est à 2 829 ± 59 pc du système solaire[6].
La parallaxe moyenne des étoiles de l'amas a été obtenue des mesures effectuées par le satellite Gaia. Cinq valeurs semblables publiées dans de récents articles ( à ) sont indiquées sur la base de données Simbad[7] : 0,282 ± 0,028 0 mas[9], 0,266 ± 0,055 0 mas[10], 0,262 ± 0,049 mas[11], 0,262 ± 0,004 mas[5] et 0,262 ± 0,049 mas[12]. La valeur moyenne de la parallaxe et de leur incertitude sont égaux à 0,266 8 ± 0,037 0 mas, ce qui correspond à une distance de 3748+603
−456. Cette distance nettement supérieure à celle proposée par Almeida et ses collègues.
Taille
[modifier | modifier le code]En utilisant les plus grandes valeurs de la dimension apparente et de la distance, on obtient la taille maximale de l'amas, soit 16,16 al. De même, pour calculer la taille minimale de l'amas, il faut utiliser les plus petites valeurs de la dimension apparente et de la distance. On obtient une valeur de 13,14 al. De ces deux valeurs, on déduit que la taille de l'amas est égale à 14,7 ± 1,5 km/s.
Vitesse
[modifier | modifier le code]Quatre valeurs de la vitesse sont indiquées sur Simbad : −75,18 ± 5,29 km/s[13], −74,30 ± 0,27 km/s[14], −79,758 ± 0,355 km/s[10] et −89,68 ± 0,19 km/s[15]. La vitesse moyenne et l'écart type de cet échantillon sont de −79,73 ± 7,05 km/s.
Mouvement propre
[modifier | modifier le code]Simbad indique sept couples de valeurs pour le mouvement propre de l'amas, dont cinq très semblables, qui proviennent d'articles publiés entre et . Ces cinq couples en ascension droite et en déclinaison sont :
- −0,988 ± 0,052 mas/an et −0,667 ± 0,066 mas/an[9]
- −0,993 ± 0,088 mas/an et −0,578 ± 0,093 mas/an[10]
- −0,986 ± 0,076 mas/an et −0,577 ± 0,092 mas/an[11]
- −0,986 ± 0,007 mas/an et −0,577 ± 0,007 mas/an[5]
- −0,986 ± 0,076 mas/an et −0,577 ± 0,092 mas/an[12]
Les deux autres couples sont passablement différents et imprécis. Ils proviennent d'articles moins récents ( et ). Ces deux couples sont :
- −1,786 ± 0,687 mas/an et −4,306 ± 0,674 mas/an[14]
- −0,380 ± 2,800 mas/an et −0,900 ± 1,170 mas/an[16]
Le mouvement propre moyen et de leur incertitude obtenus des cinq couples en ascension droite et en déclinaison est égal à −0,988 ± 0,060 mas/an et −0,595 ± 0,070 mas/an.
Métallicité
[modifier | modifier le code]SSimbad indique une seule valeur de la métallicité, soit -0,122[10]. Selon cette valeur, le pourcentage d'éléments lourds (plus lourd que l'hydrogène et l'hélium) de cet amas est égal à 76% (10-0,122) de celui du Soleil.
Selon Almeida et ses collègues, la métallicité de l'amas est égale à 0,088 ± 0,057. Selon cette valeur, le pourcentage d'éléments lourds (plus lourd que l'hydrogène et l'hélium) de cet amas serait compris entre 107% (100,088 - 0,057) et 140% (100,088 + 0,057) de celui du Soleil.
Âge
[modifier | modifier le code]Selon Almeida, l'âge de cet amas est donné par log10 = 7,924 ± 0,105. L'âge de NGC 436 est donc compris entre 66 Ma (107,924 - 0,105) et 107 Ma 107,924 + 0,105). Webda indique le même âge[17].
Étoiles
[modifier | modifier le code]Simbad montre un bouton nommé Children. En cliquant sur ce bouton, on atteint une section de cette base de données qui renferme un tableau contenant 192 entrées. Une colonne de ce tableau indique la probabilité que l'étoile appartienne à l'amas. En cliquant sur la désignation de l'étoile, on atteint la page de Simbad qui résume ses propriétés.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- dimension: val maximum = (2829 + 59 pc) x (3,2616 al/pc) x (5,7/60)° x (3,1416/180)rad/° = 16,16 al
val minimum = (2829 - 59 pc) x (3,2616 al/pc) x ((5/60)° x (3,1416/180)rad/° = 13,14 al
d'où taille = 14,7 ± 1,5 al
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 400 - 449 » (consulté le ).
- (en) « Results for object NGC 436 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 400 à 499 », Sur le site WEB du cours d'astronomie du Cégep de Valleyfield.
- (en) « NGC 436 - Open Cluster in Cassiopeia », The Sky Live (consulté le )
- T. Cantat-Gaudin et F. Anders, « Clusters and mirages: cataloguing stellar aggregates in the Milky Way », Astronomy & Astrophysics, vol. 633, no A99, , p. 22 pages (DOI 10.1051/0004-6361/201936691, lire en ligne [PDF])
- Anderson Almeida, Hektor Monteiro et Wilton S Dias, « Revisiting the mass of open clusters with Gaia data », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 525, no 2, , p. 2315-2340 (DOI 10.1093/mnras/stad2291, lire en ligne [PDF])
- (en) « NGC 436 -- Open Cluster », Simbad (consulté le )
- (en) « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) », ESA
- E. Poggio, R. Drimmel, T. Cantat-Gaudin et et all., « Galactic spiral structure revealed by Gaia EDR3. », Astronomy & Astrophysics, vol. 651, no A104, , p. 10 pages (DOI 10.48550/arXiv.2103.01970, lire en ligne [PDF])
- Wilton Wilton S. Dias, Héktor Monteiro, Aandré Moitinho, Jácques R. D. Lépine, Giovanni Carraro, Ernst Paunzen, Bruno Alessi et Lázaro Villela, « Updated parameters of 1743 open clusters based on Gaia DR2 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 504, no 1, , p. 356-371 (DOI 10.1093/mnras/stab770, lire en ligne [PDF])
- T. Cantat-Gaudin, F. Anders, S. Castro-Ginard et et al., « Painting a portrait of the Galactic disc with its stellar clusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 640, no A1, , p. 17 pages (DOI 10.1051/0004-6361/202038192, Bibcode 2020A&A...640A...1C, lire en ligne [PDF])
- T. Cantat-Gaudin, C. Jordi, A. Vallenari et et al., « A Gaia DR2 view of the open cluster population in the Milky Way », Astronomy & Astrophysics, vol. 618, no A93, , p. 16 pages (DOI 10.1051/0004-6361/201833476, lire en ligne [PDF])
- Y. Tarricq, C. Soubiran, L. Casamiquela et Et al., « 3D kinematics and age distribution of the open cluster population », Astronomy & Astrophysics, vol. 647, no A19, , p. 15 pages (DOI 10.48550/arXiv.2012.04017, lire en ligne [PDF])
- A. V. Loktin et M. E. Popova, « Updated version of the `homogeneous catalog of open cluster parameters' », Astrophysical Bulletin, vol. 72, no 3, , p. 257-265 (DOI 10.1134/S1990341317030154, Bibcode 2017AstBu..72..257L, lire en ligne [html])
- C. Soubiran, T. Cantat-Gaudin, M. Romero-Gómez et et al., « Open cluster kinematics with Gaia DR2 », Astronomy and Astrophysics, vol. 619, no A155, , p. 11 pages (DOI 10.1051/0004-6361/201834020, lire en ligne [PDF])
- W.S. Dias, H. Monteiro, T. C. Caetano, J. R. D. Lépine et M. Assafin, « Proper motions of the optically visible open clusters based on the UCAC4 catalog », Astronomy & Astrophysics, vol. 564, no A79, (DOI 10.1051/0004-6361/201323226, Bibcode 2014A&A...564A..79D, lire en ligne [PDF])
- (en) « WEBDA page for open cluster NGC 436, A site Devoted to Stellar Clusters in the Galaxy and the Magellanic Clouds » (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) NGC 436 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 436 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 436 sur astroVall.seds.org
- (en) NGC 436 sur la base de données LEDA
- (en) NGC 436 sur WikiSky
- (en) NGC 436 sur le site du professeur C. Seligman