Narval (Q118)
Narval | ||
Le Souffleur, navire jumeau du Narval | ||
Type | Sous-marin | |
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Classe | Requin | |
Histoire | ||
A servi dans | Marine nationale | |
Architecte | Léon Roquebert | |
Chantier naval | Arsenal de Cherbourg | |
Quille posée | 1923[1] | |
Lancement | ||
Armé | ||
Statut | Coulé vers le | |
Équipage | ||
Équipage | 4 officiers 50 officiers mariniers, quartiers-maître et matelots. |
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Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 78,30 m | |
Maître-bau | 6,84 m | |
Tirant d'eau | 5,10 m | |
Déplacement | 1 150 tonnes en surface 1 441 tonnes en plongée |
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Propulsion | 2 hélices 2 moteurs Diesel en surface 2 moteurs électriques en plongée |
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Puissance | 2 900 ch en surface 1 800 ch en plongée |
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Vitesse | 15,5 nœuds (28,7 km/h) en surface 9 nœuds (16,7 km/h) en plongée |
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Caractéristiques militaires | ||
Armement | 10 tubes lance-torpilles 1 canon de 100 mm modèle 1917 1 mitrailleuse double de 13,2 mm |
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Localisation | ||
Coordonnées | 34° 39′ 29″ nord, 11° 04′ 07″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
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Le Narval est un sous-marin de 1.200 tonnes de la classe Requin de la Marine française construit au milieu des années 1920 à l'arsenal de Cherbourg. Il est lancé en et mis en service en . Il rejoint les forces navales françaises libres à Malte au moment de la capitulation française au cours de la Seconde Guerre mondiale. Aux alentours du , le Narval est perdu corps et bien après avoir sauté sur une mine dans un champ de mines, au large des îles Kerkennah
Histoire
[modifier | modifier le code]Le sous-marin commandé par le capitaine de corvette François Drogou rallie Malte le après avoir appareillé du port de Sousse en Tunisie[2]. Il est le premier sous-marin à rejoindre les Forces navales françaises libres (FNFL).
Il disparaît corps et biens le au large des côtes tunisiennes après avoir sauté sur une mine[3]. Les Italiens revendiquèrent sa perte le mais il est probable que le Narval ait sauté sur une mine mouillée dans un champ de mines défensif français.
Le Narval rejoint l'épave de son sister ship le Morse, disparu dans les mêmes circonstances, six mois auparavant.
Son épave a été repérée en par un bâtiment releveur d’épaves. Elle repose par 40 mètres de fond au large des îles de Kerkennah en Tunisie.
Une stèle rend hommage à l’équipage du Narval. Elle située sur l’esplanade bordant le château de la Préfecture maritime de Brest.
Personnalités ayant servi sur le navire
[modifier | modifier le code]- François Drogou (1904-1940), commandant du navire, Compagnon de la Libération.
- Jacques Sevestre (1904-1940), commandant en second, Compagnon de la Libération.
- Joseph Vergos (1911-1940), maître-torpilleur, Compagnon de la Libération.
- Guy Pérotin (1920-1940), quartier-maître, Compagnon de la Libération.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French submarine Narval (1925) » (voir la liste des auteurs).
- Flottes de combat 1940-1942, p. 35.
- Ouest-France, 15 mai 2010
- Le Télégramme, 13 novembre 2010
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Vincent-Bréchignac, Flottes de combat 1940-1942, Paris,
- (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]
- Hugo Ben, Le sous-marin Narval de la Drôle de guerre à la France Libre (septembre 1939 - décembre 1940), Université Paul Valéry – Montpellier 3, (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Ivan Gogin, « REQUIN submarines (1926-1928) », sur navypedia.org,
- « Sous marin 1ère classe de grande patrouille Classe "Requin" », sur AGASM, (consulté le ).