Ozolles
Ozolles | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grand Charolais | ||||
Maire Mandat |
Gérard Lallement 2020-2026 |
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Code postal | 71120 | ||||
Code commune | 71339 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ozollois | ||||
Population municipale |
377 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 22′ 59″ nord, 4° 21′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 309 m Max. 515 m |
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Superficie | 27,2 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Charolles (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Charolles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ozolles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Paysages de coteaux verdoyants et boisés, étangs, sources, ruisselets. Le bourg est niché au creux du vallon de la rivière Ozolette, qui traverse toute la commune. Cette dernière prend sa source sur la commune de Montmelard à l'étang de Milliade et se jette dans l'Arconce en aval du hameau d'Ouze (nom à rapprocher d'Ozolles) à Montessus (commune de Changy). Point culminant : les Bois Dieux, altitude 519 m.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Vaudebarrier | Vendenesse-lès-Charolles | Beaubery | ||
Marcilly-la-Gueurce Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie |
N | Verosvres Montmelard | ||
O Ozolles E | ||||
S | ||||
Colombier-en-Brionnais | Bois-Sainte-Marie | Gibles |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaubery », sur la commune de Beaubery à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 020,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ozolles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charolles, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46 %), forêts (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), terres arables (7,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Le bourg d'Ozolles se situait anciennement au nord de l'Ozolette, autour de l'église Saint-Martin. Une deuxième paroisse, Saint-Jean-Baptiste au sud de l'Ozolette, supplanta la première et Saint-Martin devint un hameau.
Ozolles était appelé Olsola ou Oulsole au XIe siècle, puis Elzolis ou Ulsola au siècle suivant. Le nom Ozo(l)les semble s'être figé au XIIIe siècle d'après le dictionnaire topographique de la France. De même, les noms des hameaux de Cloudeau, Verquilleux, Crary et Les Cusses viennent de Clou d'Aigues (closum aquae), Verculley, Acriri et Escussy (mot d'origine préceltique cukk : hauteur arrondie)[13].
Jusqu'à la Révolution française, le curé était seigneur du clocher de la paroisse.
Les registres d'état civil de la commune indiquent de 1863 à 1893 les maires suivants : Jean Guilhemin, Pierre Thévenet, Henri de Béost et Vital des Tournelles.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2021, la commune comptait 377 habitants[Note 3], en évolution de −12,33 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Plusieurs monuments sont situés à Ozolles, il y a notamment :
- le château de Rambuteau, restauré au début du XIXe siècle par Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau, situé à l'emplacement d'un édifice de 1777 lui-même bâti sur un édifice du XVIe siècle (dont il ne subsiste qu'une tour et une chapelle) ;
- le château de Crary ;
- le château de Beauregard ;
- la statue de Notre-Dame de Comberoche ;
- le calvaire du Grand Étang de Rambuteau ;
- le monument du bataillon du Charollais - 1870 ;
- la fontaine et chapelle de dévotion à sainte Barbe au hameau de Pomey ;
- les affleurements granitiques de Cloudeau.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Parmi les personnalités attachées à l'histoire d'Ozolles figure :
- Paul Gateaud, né à Ozolles en 1889, résistant qui fut exécuté le en Isère, à Communay (un timbre postal a été émis le à sa mémoire, et l'oblitération « premier jour » fut délivrée dans la commune d'Ozolles le 22).
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ozolles sur le site de l'Institut géographique national
- Ozolles dans le dictionnaire topographique de la France
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ozolles et Beaubery », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charolles », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Mario Rossi, « Les noms de lieux de Brionnais-Charollais ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.