Pavois (marine)
En termes de marine, l'origine du mot pavois (mot de même origine que pavillon) est la couverture par l'extérieur des bastingages des vaisseaux (de guerre). Ils étaient à l'origine recouverts de bandes de tissus de couleur les jours de solennité. On parlait alors de pavoiser.
Avec l'adoption des pavillons alphabétiques de code, ceux-ci furent adoptés pour cette ornementation. Par extension, de nos jours et pour les fêtes, on hisse tous les pavillons disponibles dans la mâture, attachés les uns aux autres : c'est ce que l'on nomme le grand pavois.
Le pavois est également la partie prolongeant le bordé de coque au-dessus du pont. Il est surmonté d'une lisse de pavois. Ce pavois peut être en dur ou tubulaire (batayolles). On y trouve des ouvertures : les sabords de décharge qui permettent d'évacuer l'eau présente sur le pont (voir également dalot). Aujourd'hui le pavois sur un bateau a pour des raisons de sécurité une hauteur réglementaire de 1 m.
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Vaisseau de guerre pavoisé avec les couleurs des puissances européennes en 1814. -
Bateau de pêche pavoisé pour la fête de la Mer dans la baie de Quiberon. -
Pose d'un grand pavois pour le baptême d'un bac.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Jean Merrien, Dictionnaire de la mer : le langage des marins, la pratique de la voile, R. Laffont, , XIV-647 p.Réédité en 2001 puis en 2014 sous le titre Dictionnaire de la mer : savoir-faire, traditions, vocabulaires-techniques, Omnibus, XXIV-861 p., (ISBN 978-2-258-11327-5)